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· Au menu, le projet de budget pour 2008
· D’autres sujets abordés comme la hausse des prix, la saison agricole...
Abbas El Fassi démarre au pas de charge. A peine installés, les ministres sont convoqués pour leur premier conseil de gouvernement pour aujourd’hui. Les départements concernés par l’ordre du jour ont travaillé tard pour préparer les exposés de leur ministre. Au menu, la préparation de la déclaration de politique générale afin de tracer le programme d’action pour les cinq prochaines années. Mais c’est surtout le projet de loi de Finances pour 2008 qui tient la vedette. Normal, le projet a pris du retard. Toutes les équipes du nouveau ministre des Finances, Mezouar, sont d’ailleurs mobilisées. La direction du budget du ministère de l’Economie et de Finances a d’ailleurs travaillé tard le soir pour refaire les calculs et corriger les hypothèses de travail tel que souhaité par le ministre. Mezouar pour sa part enchaîne réunion sur réunion et a même annulé ses participations aux assemblées générales de la Banque mondiale et du FMI, prévues du 18 au 20 octobre à Washington (c’est Zouhair Chorfi, directeur du Trésor et des Finances publiques, qui le remplace à cette occasion).
Mais, rien n’y fait, le délai pour déposer le projet de budget au Parlement, fixé au 20 octobre, sera dépassé. Entre-temps, le texte devra transiter par deux étapes avant ce dépôt. D’abord le Conseil de gouvernement où d’autres réunions seraient nécessaires avant de l’adopter. Suivra l’approbation du Conseil des ministres présidé par le Souverain.
Parmi les autres sujets prévus en Conseil de gouvernement, il y a la hausse des prix. Selon nos informations, le nouveau gouvernement pourrait apporter d’autres réponses que celles données par l’équipe sortante. La refonte du système de la compensation est dans le pipe. C’est donc à Nizar Baraka, ministre des Affaires générales et économiques et à ce titre en charge des prix, qui devra faire un exposé sur ce dossier sensible comme en témoignent les événements de Sefrou.
Au menu également, la campagne agricole. Le nouveau ministre en charge du secteur, Aziz Akhenouch, à peine sorti de la passation devrait annoncer les mesures prises pour préparer la prochaine saison agricole. Les services de son ministère sont rodés à cet exercice qu’ils rééeditent chaque année. En tout cas, valeur aujourd’hui, les pluies ne sont pas encore là pour inciter les agriculteurs à engager l’opération de semences.
La rentrée scolaire n’est pas en reste. Même avec plus d’un mois de retard, Abbas El Fassi a tenu à l’inclure dans ce premier Conseil pour montrer l’importance qu’il accorde à la réforme de ce secteur souhaitée par le Souverain. Pour ce faire, Ahmed Akhchichine, ministre de l’Education nationale, de l’Enseignement supérieur, de la Formation des cadres et de la Recherche scientifique, en fera un exposé. Il sera appuyé par Latifa Labida, secrétaire d’Etat en charge de l’Enseignement scolaire, qui connaît à fond la situation du secteur pour y avoir occupé le poste de secrétaire général.
Mohamed CHAOUI
l'economiste
· D’autres sujets abordés comme la hausse des prix, la saison agricole...
Abbas El Fassi démarre au pas de charge. A peine installés, les ministres sont convoqués pour leur premier conseil de gouvernement pour aujourd’hui. Les départements concernés par l’ordre du jour ont travaillé tard pour préparer les exposés de leur ministre. Au menu, la préparation de la déclaration de politique générale afin de tracer le programme d’action pour les cinq prochaines années. Mais c’est surtout le projet de loi de Finances pour 2008 qui tient la vedette. Normal, le projet a pris du retard. Toutes les équipes du nouveau ministre des Finances, Mezouar, sont d’ailleurs mobilisées. La direction du budget du ministère de l’Economie et de Finances a d’ailleurs travaillé tard le soir pour refaire les calculs et corriger les hypothèses de travail tel que souhaité par le ministre. Mezouar pour sa part enchaîne réunion sur réunion et a même annulé ses participations aux assemblées générales de la Banque mondiale et du FMI, prévues du 18 au 20 octobre à Washington (c’est Zouhair Chorfi, directeur du Trésor et des Finances publiques, qui le remplace à cette occasion).
Mais, rien n’y fait, le délai pour déposer le projet de budget au Parlement, fixé au 20 octobre, sera dépassé. Entre-temps, le texte devra transiter par deux étapes avant ce dépôt. D’abord le Conseil de gouvernement où d’autres réunions seraient nécessaires avant de l’adopter. Suivra l’approbation du Conseil des ministres présidé par le Souverain.
Parmi les autres sujets prévus en Conseil de gouvernement, il y a la hausse des prix. Selon nos informations, le nouveau gouvernement pourrait apporter d’autres réponses que celles données par l’équipe sortante. La refonte du système de la compensation est dans le pipe. C’est donc à Nizar Baraka, ministre des Affaires générales et économiques et à ce titre en charge des prix, qui devra faire un exposé sur ce dossier sensible comme en témoignent les événements de Sefrou.
Au menu également, la campagne agricole. Le nouveau ministre en charge du secteur, Aziz Akhenouch, à peine sorti de la passation devrait annoncer les mesures prises pour préparer la prochaine saison agricole. Les services de son ministère sont rodés à cet exercice qu’ils rééeditent chaque année. En tout cas, valeur aujourd’hui, les pluies ne sont pas encore là pour inciter les agriculteurs à engager l’opération de semences.
La rentrée scolaire n’est pas en reste. Même avec plus d’un mois de retard, Abbas El Fassi a tenu à l’inclure dans ce premier Conseil pour montrer l’importance qu’il accorde à la réforme de ce secteur souhaitée par le Souverain. Pour ce faire, Ahmed Akhchichine, ministre de l’Education nationale, de l’Enseignement supérieur, de la Formation des cadres et de la Recherche scientifique, en fera un exposé. Il sera appuyé par Latifa Labida, secrétaire d’Etat en charge de l’Enseignement scolaire, qui connaît à fond la situation du secteur pour y avoir occupé le poste de secrétaire général.
Mohamed CHAOUI
l'economiste