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Analyse des élections au Maroc par Khakid Jamaï

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  • Analyse des élections au Maroc par Khakid Jamaï

    jeudi 18 octobre 2007
    Chroniqueur au quotidien Al Massae et au Journal Hebdomadaire, Khalid Jamaï est l’un des « journalistes-vétérans » de la presse marocaine. il ne porte pas le nouveau règne dans son cœur et cogne dur


    Bakchich : Que vous inspirent les législatives de septembre ?

    Khakid Jamaï : Les 37 % de participation annoncés ne correspondent pas à la réalité. Le régime n’a pas communiqué les statistiques du vote pour le monde rural et le monde urbain. Cette donnée a été occultée car, dans les villes, on a déserté les urnes et que, dans les campagnes, on a voté à cause de la mainmise du Makhzen sur l’électorat. On ne connaît pas, non plus, les statistiques par tranche d’âge et par sexe. Or, selon les rares sondages disponibles, on sait que se sont essentiellement les femmes et les personnes âgées qui ont voté. Les 18-40 ans se sont abstenus. Quant aux Marocains vivant à l’étranger, ils n’ont tout simplement pas pu s’acquitter de leur devoir qui est aussi un droit constitutionnel. Le Premier ministre a prétexté des problèmes logistiques mais la vraie raison est que, selon les services de renseignement, cet électorat allait majoritairement voter islamiste. On peut tout aussi bien citer les trois millions de jeunes qui ne se sont pas inscrits sur les listes électorales ou encore le million de bulletins nuls ou blancs enregistrés, avec, parfois, des insultes écrites dessus. Ces élections sont donc légales mais pas légitimes. Autre enseignement du scrutin : Mohammed VI a incité ses sujets à voter massivement, traitant ceux s’abstenant de « nihilistes ». Il a pris le risque de transformer le scrutin en référendum. Quand plus de 70 % des gens ne vont pas aux urnes, c’est qu’ils désavouent le roi, même s’ils ont d’abord voulu sanctionner les partis politiques. En tant que roi, il aurait dû être au-dessus de la mêlée et en tant qu’arbitre, tirer les conséquences de ce qui ne va pas.

    Bakchich : Que pensez-vous du nouveau Premier ministre désigné par Mohammed VI, Abbas el Fassi ?

    KJ : Sa nomination est une réaction typiquement alaouite, les Alaouis étant réputés être têtus. Selon moi, elle peut s’interpréter de deux façons. D’abord, Mohammed VI s’est dit « vous n’avez pas été voté comme je vous l’ai dit alors je nomme comme Premier ministre celui que vous haïssez le plus ». Les Marocains détestent en effet Abbas El Fassi, entre autre à cause de l’affaire Annajat et ont vécu sa nomination comme une catastrophe. Ils se disent « Mohammed VI n’avait pas le droit de nous faire ça, c’est une insulte ». En théorie, on ne peut pourtant rien reprocher au roi car il a nommé le leader du parti majoritaire aux élections (l’Istiqlal)… Autre interprétation possible : Mohammed VI n’apprécie pas Abbas el Fassi et l’a jeté dans la fosse aux lions. Vu son discrédit, Abbas permettra au roi d’encore plus gouverner sans partage puisque Mohammed VI apparaîtra comme un recours. La monarchie sera alors plus exécutive que jamais. Abbas el Fassi est un haut fonctionnaire, rien de plus. Et fort est à parier qu’il sera le dernier informé de quoi que ce soit. C’est quand même le seul leader politique à qui l’on a imposé des gens à son parti si ce dernier voulait obtenir des postes de ministres dans le précédent gouvernement [1]. Mais c’est un mauvais calcul car, si à court terme, Abbas el Fassi renforce la monarchie, à moyen terme le roi n’aura plus de fusible et sera comptable de chaque bêtise commise.

    Bakchich:Le roi est-il la cible du mécontentement populaire ?

    KJ : La monarchie reste un tabou mais un tabou qui tombe grâce à la presse dite indépendante. Par exemple, du temps de Hassan II, si un journaliste avait le malheur de rédiger un article où il mentionnait le roi et n’écrivait pas Sa Majesté le Roi Hassan II — majuscules à l’appui — il était coffré. Ce n’est plus le cas avec Mohammed VI. Dans la rue, on parle de lui, on le critique. Par contre, l’époque où l’on croyait que l’entourage du roi était responsable de la situation est révolue car les Marocains savent que c’est Mohammed VI qui a ramené son entourage composé de ses copains du Collège Royal. Ils le comparent également à son père Hassan II et pas toujours en sa faveur. Cela se traduit pas des remarques comme « ah, le défunt roi, il savait quoi faire… ». Et ce, d’autant plus que sous Mohammed VI, il y d’avantage de dérapages sécuritaires dans le quotidien des Marocains que sous Hassan II : vols, viols, agressions physiques… Je ne fais pas pour autant l’apologie de Hassan II car Mohammed VI a apporté une bouffée d’oxygène.

    Bakchich : Y a-t-il une opposition politique face à cette monarchie qui n’en demeure pas moins absolue même si elle a permis aux Marocains de respirer ?

    KJ : Le seul contre-pouvoir est une dizaine de journalistes que le régime traite comme si nous étions une opposition. Il nous harcèle, nous traitant de nihilistes et de Cassandres. On leur répond : « donnez-nous des lunettes pour voir la vie en rose ». Si le pouvoir nous perçoit comme un front uni, nous restons des individus partageant des valeurs communes comme la démocratie et la liberté d’expression. À ce “front”, on peut aussi ajouter des associations de la société civile comme l’AMDH (Association marocaine des droits humains) et le Forum vérité et justice (FVJ).

    Bakchich:Quelle analyse faites-vous des rébellions sociales qui secouent plusieurs petites villes et villages du Maroc ?

    KJ : Ce sont en effet les petites villes et non les grandes agglomérations comme Casablanca qui sont touchées car il y règne une grande solidarité entre les habitants et que des associations comme l’AMDH y sont très actives. Quand l’AMDH organise une manifestation à Rabat, elle rassemble 200 personnes. À Sefrou, ils sont 2000. Pour autant, ces contestations sociales ne se transforment pas en jacqueries. À Sefrou, où il y a récemment eu des émeutes, on n’a pas brûlé aveuglément. Les interventions de la population étaient au contraire ciblées : contre un commissaire de police qui harcelait les habitants depuis des années, contre un caïd à qui on a brûlé le local situé au premier étage d’un immeuble sans toucher à l’épicerie du rez-de-chaussée. Ces troubles ont démarré suite à un sit-in de l’AMDH contre la cherté de la vie. Les manifestants ont refusé de se disperser réclamant qu’une délégation soit reçue à la préfecture par le gouverneur. La réponse a été négative et un commissaire de police a commencé à distribuer des gifles. Tout est parti de là… Autre caractéristique de ces rébellions : elles sont menées par des femmes. Ce sont elles qui sont en tête des manifestations et c’était le cas à Sefrou.

    Bakchich : Y a-t-il un risque d’embrasement au niveau du pays ?

    KJ : Il y aura un embrasement car la cherté de la vie comme la hausse des prix s’expliquent par des facteurs exogènes et non endogènes. En 2006, les prix des céréales et de l’huile ont flambé au Maroc à cause de la demande de ces denrées en Chine et en Inde. En un an, le quintal de blé est passé de 160 à 450 dirhams et la tonne d’huile de 500 dollars à 750 ! La flambée des prix ne s’arrêtera pas là car la hausse des prix du pétrole impacte tout. Mais avec leur faible pouvoir d’achat, les Marocains ne peuvent pas le supporter et l’Etat ne pourra pas indéfiniment jouer les caisses de compensation. Que faire dans ce contexte ? On ne peut demander aux Marocains de se serrer la ceinture que si on donne l’exemple. Or, c’est la gabegie au niveau de l’Etat, l’impunité des délits économiques, la corruption court et les responsables multiplient les signes ostentatoires.

    Bakchich:Qui est aujourd’hui capable de jouer un mauvais tour à la monarchie ?

    KJ : La grande inconnue reste l’armée. Que s’y passe-t-il ? Elle est traversée par les mêmes courants que la société marocaine. N’étant plus en guerre depuis plus de 20 ans, les jeunes officiers tuent le temps en regardant la télé par satellite et lisent. Avec la modernisation des équipements militaires, ils bénéficient d’un niveau de formation élevé acquis en France ou aux Etats-Unis. Les jeunes militaires vivent aussi en décalage avec leurs supérieurs qui ont fait fortune sous Hassan II. On parle d’officiers abattus par leurs hommes dans le Sud. On ne peut pas exclure qu’un jour l’armée s’exprimera.

    Bakchich : Le Palais est-il conscient du délitement de la situation ?

    KJ : Il ne voit rien car ils ont été élevés dans des boîtes de nuit. Ils sont passés de l’Amnesia [2]à l’exercice du pouvoir et n’ont pas de connaissance réelle du Maroc profond ni de ses problèmes. Ils sont incultes et n’ont pas lu plus de dix livres dans leur vie. Et encore, je suis charitable.
    [1] Dans le dernier gouvernement de Driss Jettou, de jeunes quadras aux dents longues et à la tête bien faite ont été parachutés par le Palais à l’Istiqlal pour ensuite être nommés à des postes ministériels. C’est notamment le cas de Karim Ghellab (ex-ministre des Transports) ou d’Adil Douiri (ex-ministre du tourisme)
    [2] Ex-lieu de la branchitude r’batie assidûment fréquenté par Mohammed VI alors prince héritier et sa bande de copains fêtards

  • #2
    M6 et ses copains ont été élevés dans des boites de nuit. Alors ça te donne une idée sur la façon dont est géré le pays...
    « Great minds discuss ideas; average minds, events; small minds, people. » Eleanor ROOSEVELT

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    • #3
      Pchakh, Msiou Jamai, je pensais avoir atteint les sommets de la nullite journalistique en copian l'article du journal algerien sur ce forum, je pense qu'on a un nouveau gagnant!

      Je cite:

      Sa nomination est une réaction typiquement alaouite, les Alaouis étant réputés être têtus. Selon moi, elle peut s’interpréter de deux façons. D’abord, Mohammed VI s’est dit « vous n’avez pas été voté comme je vous l’ai dit alors je nomme comme Premier ministre celui que vous haïssez le plus »

      A moins que les electeurs marocains soient tous des "alaouis", ej ne vois pas comment cette "tete" peut arriver a des conclusions pareilles. J'ai un debut de reponse : c'est peut etre parce que suite a diffamation, son journal a du casquer... Rien de bien grave, Jamai n'est plus credible a bien des egards. Il aurait pu faire du vrai journalisme tout en critiquant dans la deontologie, meme quand la critique est acerbe... Il a choisi le chein de la vulgarite, il est en train d'en payer les pots casses, en complet dephasage avec la societe marocaine. Merci d'ailleurs pour l'insulte envers les marocains : leur vote qui a donne le parti d'el fassi comme gagnant ne compte apparement pas a ses yeux...

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      • #4
        cet article n'est pas une surprise heureusement qu'il y a des gens dans ce pays qui regardent la réalité en face, si par bonheur cette monarchie de malheur venait à tomber, le pays ne sombrera pas car il trouvera les bonnes béquilles pour rester debout.

        Eh oui beaucoup de sujets de sa majesté ne savent pas que leur roi "très proche" est en réalité à milles lieux de leur préoccupations.

        Pour le prouver, il n'y a qu'à organiser un referendum pour avoir l'avis du peuple sur cette las vegas (mondialement connue sous l'appelation capitale du vice, ellah ybarek) qu'on veut ériger aux portes du désert marocain. Enfin pour des gens qui ont grandit dans des boîtes de nuits ce sera quelques boîtes supplémentaires.
        Un roi tocard issu d'un milieu de fêtards qui y a t-il de plus normal ?

        Quant à ceux qui critiquent jemai, c'est une réaction typiquement makhzeniste, ou plutôt un reflexe devrai-je dire

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        • #5
          bledard, avec ds commentaires pareils tu aurais une place assuree dans le prochain journal de jamaii, le niveau y est, le ton aussi... la deontologie et l'esprit critique serieux, il faut repasser...

          A sidi, si M6 a ete eleve dans les boites et il fait le travail qu'il fait depuis 8 ans maintenant, je conseille a tous les futurs quadras marocains de s'inscrire dans des programmes "boite" en cours acceleres

          La verite et elle est connue est que le type a passe sa vie a etudier et a se preparer a la tache...

          en tous cas le top c'est de voir Jamai tellement en manque de reperes et d'arguments qu'il vient nous lancer sans rougir en parlant au nom des marocains -za3ma- qu'ils etaient mieux lotis dans le temps de H2 que de celui de M6. Msiou Jamai, allons allons un peu de serieux parce que la on retombe dans la "cridibilit" dont je parlais dans un autre post. ptet que vous etes maso finalement et que vous preferez un Basri et un Tazmamart, faut nous le dire, on peut meme vous envoyer dans des contrees ou l'esclavagisme fait toujours rage..
          Dernière modification par ayoub7, 18 octobre 2007, 20h04.

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          • #6
            blédar

            M6 et ses copains ont été élevés dans des boites de nuit. Alors ça te donne une idée sur la façon dont est géré le pays...
            sans pétrole ni gaz, m6 et ses copains sont entrain de construire le maroc moderne, autoroutes ports aéroports gares tgv...etc.ils se permettent meme le luxe d'acheter des armes pour rivaliser avec les riches. nous vivons pas pire que nos voisins et nous enregistrons auccune pinuerie. à mon avis vous devriez envoyer vos généraux dans les boites de nuits parcequ' apparament on y donne de bons cours de géstion.
            Dernière modification par selecto, 18 octobre 2007, 20h17.

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            • #7
              Allez on va faire dans l'officiel, biographie Vous pouvez nous copier la biographie du dirigeant-president supreme, attends je devine, il a pas le niveau baccalureat?????

              Les années de formation du prince héritier

              D'après la tradition, Mohammed VI, serait issu de la lignée des Alaouites, originaire de Yanboô An Nakhil, petite oasis de la côte d’Arabie, sur la Mer Rouge. Descendante directe du prophète Mahomet par la voie de sa fille Lalla Fatima Zahra, la famille serait venue s’installer à Sijilmassa, dans le sud marocain, au milieu du xiiie siècle. Mohammed VI est le vingt-troisième roi de la dynastie alaouite, dont le pouvoir a débuté au milieu du xviie siècle.

              Fils d'Hassan II et de Lalla Latifa, la « Mère des enfants royaux » (les informations à son sujet demeurent confidentielles), il est né le 21 août 1963 à Rabat. À l'âge de quatre ans, son père le fait entrer au Collège Royal de Rabat. Le 28 juin 1973, il obtient le Certificat d’études primaires et poursuit ses études secondaires au Collège royal où il obtient son baccalauréat en 1981. Il est diplômé de l'université Mohammed V.

              En 1985, il obtient sa licence en droit à la faculté des sciences juridiques, économiques et sociales de Rabat. Le sujet de son mémoire porte sur « L’Union arabo-africaine et la stratégie du royaume du Maroc en matière de relations internationales ».

              En 1987, il obtient le premier Certificat d’études supérieures (CES) en sciences politiques avec mention. En juillet 1988, il réussit, avec mention, ses derniers examens pour l’obtention du deuxième CES en droit Public.
              Afin de compléter sa formation et de vivre de près la pratique des principes et des règles de droit appris à la Faculté, son père décide de l’envoyer, en novembre 1988, à Bruxelles, en vue d’effectuer un stage de quelques mois auprès de Jacques Delors, président de la Commission européenne.
              Dès son plus jeune âge, il est souvent chargé par son père, de nombreuses missions auprès des chefs d'État. Il a ainsi participé à plusieurs conférences internationales et régionales.

              Sa première mission officielle à l’étranger a lieu le 6 avril 1974, quand il représente Hassan II lors des obsèques du président français, Georges Pompidou. Du 23 au 30 juillet 1980, il effectue une tournée dans plusieurs pays africains et rencontre les présidents Léopold Sédar Senghor du Sénégal, Ahmed Sékou Touré de Guinée, Félix Houphouët-Boigny de la Côte d’Ivoire, Ahmadou Ahidjo du Cameroun et Shehu Shagari du Nigeria. Il leur remet des messages personnels du roi Hassan II.

              Le 18 mars 1982, il est nommé Président du Comité d’Organisation des IXe jeux Méditerranéens de Casablanca. Le 10 mars 1983, il préside la délégation marocaine aux travaux du VIIe sommet des pays Non-Alignés à New Delhi et prononce un important discours dans lequel il rappelle les positions du Maroc à l’égard de diverses questions arabes, africaines et internationales. Le 21 septembre 1983, le prince héritier préside la délégation marocaine aux travaux du comité de mise en œuvre de l’Organisation de l'unité africaine sur le Sahara à Addis-Abeba.

              Le 26 novembre 1985, il est nommé, par le souverain, coordonnateur des bureaux et services de l’État-Major Général des Forces armées royales.
              Du 11 au 18 mars 1986, le prince héritier effectue une visite officielle en Arabie saoudite. Du 7 au 21 mars 1987, Il se déplace en visite officielle au Japon. Le 23 février 1989, il représente le roi Hassan II aux obsèques de l’Empereur du Japon Hirohito.

              Le 29 octobre 1993, il obtient, à l’Université de Sophia Antipolis en France, le titre de docteur en droit avec la mention « très honorable », suite à une thèse intitulée « La coopération entre la Communauté Économique Européenne et l’Union du Maghreb Arabe ».

              Le 12 juillet 1994, il est promu, par son père, au grade de Général de Division.

              Le 12 avril 1994, il préside l’ouverture des travaux de la conférence ministérielle du GATT à Marrakech. Le 4 mai 1994, il participe aux travaux de la réunion du groupe consultatif, à Genève, à l’occasion de la Commémoration du 50e anniversaire de la constitution de l’ONU.

              Le 12 janvier 1995, il préside l’ouverture des travaux de la Commission Nationale pour la Commémoration du 50e anniversaire de l’ONU. Du 21 au 27 juin 1997, il représente le roi Hassan II aux travaux de la session extraordinaire de l’Assemblée générale des Nations unies sur l’Environnement intitulée « Le Sommet de la Terre +5 ».

              Après le décès d'Hassan II le 23 juillet 1999, il est proclamé roi du Maroc . Son intronisation est célébrée le 30 juillet 1999.

              Le 22 juin 2000, il a été nommé Docteur honoris causa à l’Université George Washington.

              Un roi qui s'engage sur la voie de la démocratisation?

              Fils d'un roi habitué à gouverner seul et qui a laissé à son successeur le soin de moderniser la monarchie, Mohammed VI hérite d'un pays placé au 125e rang dans le monde pour le développement économique et social. Si l'idée d'une « transition à l’espagnole », à l’exemple de l’arrivée au pouvoir de Juan Carlos Ier d'Espagne, peut décrire l’espoir de tout un peuple, les grands problèmes à résoudre (la question des islamistes et du Sahara occidental notamment) sont d'une tout autre nature. La dénonciation de « l’immobilisme » du Makhzen (l’administration toute puissante) et le limogeage du ministre de l'Intérieur Driss Basri, trois mois après sa montée sur le trône, marquent une volonté de démocratisation, renforcée par l’autorisation du retour au Maroc de l’opposant historique au régime, Abraham Serfaty.

              Les différentes forces politiques démocratiques de droite comme de gauche restent unies par un nationalisme intransigeant, qui s'exerce en faveur de la « marocanité du Sahara occidental » et face à l’Algérie voisine avec qui les relations ont toujours été aigres-douces. Il reste que Mohammed VI, nommé chef d’état-major par son père peu de temps avant sa mort, bénéficie de la confiance de certain partie de l’armée et de ses officiers.

              Sur le plan des libertés, le roi a encouragé la presse libre a aborder les thèmes autrefois sensibles. Bien que la machine judiciaire semble avoir la main lourde de temps en temps, les progres en terme de liberte d'expression sont indeniables surtout lorsque le pays est compare a ses voisins.
              Mariage et naissances [modifier]

              Le 21 mars 2002 a eu lieu le mariage du roi et de Salma Bennani (maintenant Princesse Lalla Salma) à Rabat, ayant donné à la femme le titre de princesse. Le roi et la princesse ont donné naissance le 8 mai 2003 au prince héritier Moulay Hassan, et le 28 février 2007 à la princesse Lalla Khadija.

              Sur le plan intérieur, le roi a réussi à diminuer les difficultés dans lesquelles vivait une grande partie de son peuple. La pauvreté et le taux d'analphabétisme sont finalement orientés à la baisse en partie aussi grâce aux efforts d'un gouvernement qui a axé ses actions sur une table de route claire avec des objectifs chiffrés.

              Le problème du Sahara semble aussi en voie de résolution grâce en partie à des propositions audacieuses de la part du gouvernement marocain. Après des années d'une diplomatie inefficace, le Maroc semble avoir repris la main comme en témoigne le support des grandes puissances pour une résolution de ce conflit sur des bases favorables au Maroc.

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              • #8
                >>>Le 12 juillet 1994, il est promu, par son père, au grade de Général de Division.

                Askar Baghdad, Chabiin Raha ou Rgued....

                Elle est bonne cela, il avait quoi comme grade avant, général de brigade...ou quand est-ce il était soldat ou même adjudant, a t-il manié un ouvre boîte par exemple ?

                >>>En 1985, il obtient sa licence en droit à la faculté des sciences juridiques, économiques et sociales de Rabat. Le sujet de son mémoire porte sur « L’Union arabo-africaine et la stratégie du royaume du Maroc en matière de relations internationales ».

                C'est plus un sujet de sciences politiques qu'un sujet en relation avec le droit, le bénéfice du doute ou la charité intelectuelle nous permettra de lui accorder le bénéfice du doute

                >>>sans pétrole ni gaz, m6 et ses copains sont entrain de construire le maroc moderne, autoroutes ports aéroports gares

                Mais grâce au phosphate de boucraa, les aides internationales, et les ventes des bijous de famille...
                Il faut arrêter de berner la galerie avec des sologans makhzeniens qui n'ont ni tête ni queue, ce n'est surment pas un CV de louanges comme celui-ci qui va changer la done.
                Autrement pour le sahara, il n'a rien obtenu du tout et s'il avait obtenu l'once d'une reconnaissance cela saurait et il y aurait probablement une fête du trône par jour.

                Royaume d'alice au pays des merveilles, le journaliste quelque soit son niveau, a dressé un tableau réaliste qui prévaut dans ce royaume, on aurait cru que l'algérie allait sombrer rien qu'à lire les articles incendiaires des médias du makhzen, mais là, il y a de quoi dire que les voisins sont bien pires que nous.

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                • #9
                  citoyen

                  le journaliste quelque soit son niveau, a dressé un tableau réaliste qui prévaut dans ce royaume,
                  meme toi tu doutes du niveau de ce pauvre journaliste c'est un journaliste khoroto qui s'éxprime sur un journal khoroto, il dresse un tableau qui correspond à tes aspirations mais il se contredit en parlant de plus de libérté sous le rèigne de m6, que les officiers de l'armée ont reçu des formations de pointes à l'étranger, moi je trouve qu' il y a beaucoup de positif dans ce qu'il dit

                  Commentaire


                  • #10
                    Ce qui ma fait sursauter dans l'interview c'est la phrase suivante :
                    " ...Et ce, d’autant plus que sous Mohammed VI, il y d’avantage de dérapages sécuritaires dans le quotidien des Marocains que sous Hassan II : vols, viols, agressions physiques… Je ne fais pas pour autant l’apologie de Hassan II car Mohammed VI a apporté une bouffée d’oxygène."


                    Comment peut il dire que sous HII c'etait meilleur

                    si HII est toujours de ce monde, il y a longtemp que lui et sont fils auraient leurs noms dans les listes des perdus de vue

                    Cela lui ote toute credibilité

                    et d'ailleur il se contredi lui même en disant que M6 a donné plus d'oxygene au peuple
                    .
                    .
                    ''La pauvreté ne sera plus séditieuse, lorsque l'opulence ne sera plus oppressive''
                    Napoléon III

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                    • #11
                      jam3i ex istiqulalien...........se permet d'ouvrire sa bouche maintenant.
                      il parle de boite denuit comme si lui etait un saint....lui c un ivrogne notoire.
                      mais bon c la liberté d'expression,faut l'accepter.
                      mais faut pas se leurer au maroc le roi est fort et je vois pas contrairement a ce que dit le messieur une alternative.
                      mohamed6 a fait du bon travail,juste un exemple......avant 1999 un technicien marocain sortait directe au chomage.....avec le progremme emergence.....les ISTA sont les meilleur filiere pour etre embaucher.......mediter sur ca

                      Commentaire


                      • #12
                        == MODERATION ==

                        Evitez la pollution de topic et respectez le sujet traité. Lisez la charte du forum.
                        « Great minds discuss ideas; average minds, events; small minds, people. » Eleanor ROOSEVELT

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