le 18/10/2007 à 09:13
Le conflit algéro-espagnol sur l’énergie pourrait se durcir dans les prochaines semaines. Dans son édition d’aujourd’hui, le journal espagnol « La Razon » (proche de l’opposition de droite) affirme que Madrid prépare une batterie de mesures destinées à contrer les « exigences algériennes ». Ces dernières concernent notamment le prix du gaz naturel vendu à l’Espagne. Une source gouvernementale espagnole citée par « La Razon» affirme en effet que la hausse de 18% du prix du gaz algérien demandé par Sonatrach constitue une demande « inacceptable » car elle ne correspondrait pas à l’évolution des tarifs sur le marché international.
Le gouvernement espagnol se serait donné un délai de 2 mois pour aboutir à un règlement du différend avec l’Algérie. Dans le cas où le désaccord persisterait, des avocats mandatés par l’Etat espagnol engageraient une demande d’arbitrage auprès d’un tribunal international. Ce dernier serait alors appelé à définir le prix que payerait l’Espagne pour le gaz algérien. Dans le conflit Gassi Touil, Madrid espère également un « geste » de l’Algérie, notamment après la récente décision espagnole de lever les restrictions imposées à Sonatrach.
Selon « La Razon», le maintien de la procédure d’arbitrage international lancée par le groupe algérien pourrait amener le gouvernement espagnol à modifier sa décision. Il imposerait alors à la société nationale des hydrocarbures de nouvelles conditions pour la commercialisation de son gaz sur le marché espagnol. Parmi les conditions évoquées : le principe de réciprocité. Autrement dit, Madrid va exiger la possibilité pour les groupes énergétiques espagnols de commercialiser leurs produits directement sur le marché algérien
Le conflit algéro-espagnol sur l’énergie pourrait se durcir dans les prochaines semaines. Dans son édition d’aujourd’hui, le journal espagnol « La Razon » (proche de l’opposition de droite) affirme que Madrid prépare une batterie de mesures destinées à contrer les « exigences algériennes ». Ces dernières concernent notamment le prix du gaz naturel vendu à l’Espagne. Une source gouvernementale espagnole citée par « La Razon» affirme en effet que la hausse de 18% du prix du gaz algérien demandé par Sonatrach constitue une demande « inacceptable » car elle ne correspondrait pas à l’évolution des tarifs sur le marché international.
Le gouvernement espagnol se serait donné un délai de 2 mois pour aboutir à un règlement du différend avec l’Algérie. Dans le cas où le désaccord persisterait, des avocats mandatés par l’Etat espagnol engageraient une demande d’arbitrage auprès d’un tribunal international. Ce dernier serait alors appelé à définir le prix que payerait l’Espagne pour le gaz algérien. Dans le conflit Gassi Touil, Madrid espère également un « geste » de l’Algérie, notamment après la récente décision espagnole de lever les restrictions imposées à Sonatrach.
Selon « La Razon», le maintien de la procédure d’arbitrage international lancée par le groupe algérien pourrait amener le gouvernement espagnol à modifier sa décision. Il imposerait alors à la société nationale des hydrocarbures de nouvelles conditions pour la commercialisation de son gaz sur le marché espagnol. Parmi les conditions évoquées : le principe de réciprocité. Autrement dit, Madrid va exiger la possibilité pour les groupes énergétiques espagnols de commercialiser leurs produits directement sur le marché algérien
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