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Comme le zloty polonais et la couronne tchèque, l'euro a bondit aujourd'hui à cause de la faiblesse du dollar. Il a franchi cet après-midi le seuil de 1,43 dollar pour la première fois. Lors de son lancement en 1999, l'euro s'échangeait contre à 1,17 dollar.
La cause de cette montée réside dans la faiblesse du billet vert. Lui-même pâtit des prévisions pour la croissance américaine, revues à la baisse. Dans son Livre beige, publié hier, la Fed précise que la croissance a ralenti depuis août aux Etats-Unis avec une décélération de la consommation et de l'activité industrielle sur fond d'effondrement du marché immobilier américain. Dans ce contexte, les responsables économiques sondés pour ce rapport ont souligné "le degré d'incertitudes exceptionnellement élevé pour les perspectives d'activité économique". La croissance américaine devrait donc rester fébrile pendant plusieurs mois encore. L’indicateur avancé du Conference Board publié aujourd'hui a rebondi de 0,3% en septembre. Ce baromètre censé préfigurer l'évolution de la conjoncture dans les six prochains mois indique donc que la tendance devrait perdurer jusqu'au début 2008.
La question de l'euro fort sera examinée lors du forum des pays industrialisés du G7 demain. Les chefs d'entreprises européens ont à nouveau sollicité cet après-midi des mesures d'urgence pour les taux de change. "Nous vous demandons instamment de défendre au prochain sommet du G7 l'intérêt commun européen dans un ajustement sans choc des taux de change et des balances des comptes courants", soulignent dans une lettre commune les présidents de l'organisation patronale paneuropéenne Business Europe (ex-Unice) Ernest-Antoine Seillière, du Medef français Laurence Parisot, de la fédération allemande de l'industrie (BDI) Jürgen Thumann et de la Confindustria, l'organisation patronale italienne, Luca Cordero di Montezemolo. Dans ce courrier, adressé aux ministres des Finances française Christine Lagarde, allemand Peer Steinbruck et italien Tommaso Padoa-Schioppa, ainsi qu'au président de l'Eurogroupe Jean-Claude Juncker, qui représenteront l'Europe au G7, ils réaffirment que les mouvements récents des taux de change sont "une source de préoccupation croissante" pour les entreprises européennes. Cette hausse pénalise les entreprises européennes sur les marchés mondiaux face à leurs concurrentes d'Asie ou des Etats-Unis.
Les patrons appellent à des mesures pour "calmer les pressions à la baisse sur le dollar", "amener les autorités chinoises à réévaluer leur monnaie de manière significative", et "laisser le yen mieux refléter l'excédent des comptes courants japonais".
Les pays de la zone euro doivent présenter vendredi au G7 un message commun à l'égard de la Chine sur les taux de change, mais leurs vues divergent sur la dépréciation du dollar, la France et l'Italie ayant exprimé leurs inquiétudes, tandis l'Allemagne est favorable à l'euro fort.
source : le figaro
La cause de cette montée réside dans la faiblesse du billet vert. Lui-même pâtit des prévisions pour la croissance américaine, revues à la baisse. Dans son Livre beige, publié hier, la Fed précise que la croissance a ralenti depuis août aux Etats-Unis avec une décélération de la consommation et de l'activité industrielle sur fond d'effondrement du marché immobilier américain. Dans ce contexte, les responsables économiques sondés pour ce rapport ont souligné "le degré d'incertitudes exceptionnellement élevé pour les perspectives d'activité économique". La croissance américaine devrait donc rester fébrile pendant plusieurs mois encore. L’indicateur avancé du Conference Board publié aujourd'hui a rebondi de 0,3% en septembre. Ce baromètre censé préfigurer l'évolution de la conjoncture dans les six prochains mois indique donc que la tendance devrait perdurer jusqu'au début 2008.
La question de l'euro fort sera examinée lors du forum des pays industrialisés du G7 demain. Les chefs d'entreprises européens ont à nouveau sollicité cet après-midi des mesures d'urgence pour les taux de change. "Nous vous demandons instamment de défendre au prochain sommet du G7 l'intérêt commun européen dans un ajustement sans choc des taux de change et des balances des comptes courants", soulignent dans une lettre commune les présidents de l'organisation patronale paneuropéenne Business Europe (ex-Unice) Ernest-Antoine Seillière, du Medef français Laurence Parisot, de la fédération allemande de l'industrie (BDI) Jürgen Thumann et de la Confindustria, l'organisation patronale italienne, Luca Cordero di Montezemolo. Dans ce courrier, adressé aux ministres des Finances française Christine Lagarde, allemand Peer Steinbruck et italien Tommaso Padoa-Schioppa, ainsi qu'au président de l'Eurogroupe Jean-Claude Juncker, qui représenteront l'Europe au G7, ils réaffirment que les mouvements récents des taux de change sont "une source de préoccupation croissante" pour les entreprises européennes. Cette hausse pénalise les entreprises européennes sur les marchés mondiaux face à leurs concurrentes d'Asie ou des Etats-Unis.
Les patrons appellent à des mesures pour "calmer les pressions à la baisse sur le dollar", "amener les autorités chinoises à réévaluer leur monnaie de manière significative", et "laisser le yen mieux refléter l'excédent des comptes courants japonais".
Les pays de la zone euro doivent présenter vendredi au G7 un message commun à l'égard de la Chine sur les taux de change, mais leurs vues divergent sur la dépréciation du dollar, la France et l'Italie ayant exprimé leurs inquiétudes, tandis l'Allemagne est favorable à l'euro fort.
source : le figaro
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