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Le pétrole passe le cap des 90 dollars le baril pour la première fois à New York

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    Le pétrole passe le cap des 90 dollars le baril pour la première fois à New York

    ven 19 oct, 7h35

    NEW YORK (AFP) - Le prix du pétrole a dépassé jeudi les 90 dollars le baril pour la première fois de son histoire, une irrésistible ascension due à une demande toujours plus forte et aux tensions géopolitiques dans les régions pétrolières.
    Sur le New York Mercantile Exchange (Nymex), le prix d'un baril de "light sweet crude" cotait 90,02 dollars jeudi soir vers 22H00 GMT, contre 89,47 dollars à la clôture du marché, un peu plus tôt dans la soirée.
    A Londres, le baril de Brent de la Mer du Nord a aussi franchi un record historique jeudi soir, atteignant 84,88 dollars.
    Dans les échanges matinaux vendredi en Asie, le baril de "light sweet crude" pour livraison en novembre prenait 15 cents à 89,62 dollars le baril.
    Le prix du Brent de la mer du Nord pour livraison en décembre n'était pas disponible. A Londres, le Brent a aussi franchi un record historique jeudi soir, atteignant 84,88 dollars, avant de terminer en hausse de 1,47 dollar à 84,60 dollars.
    En moins d'une semaine, les cours de l'or noir ont pris plus de 12,5% et ont augmenté de quasiment 50% en un an à New York.
    Longtemps fantasme des économistes et épouvantail des automobilistes, le seuil fatidique des 100 dollars paraît désormais bien proche.
    Des économistes ont récemment pronostiqué que le baril devrait atteindre ce niveau en 2008. Le pétrole ne valait que 30 dollars en 2003. Il avait ensuite atteint 50 dollars en 2004, 70 dollars en 2005 et la hausse s'est ensuite accélérée avec un cours à 80 dollars en septembre 2007. Ces derniers jours, le baril a pratiquement augmenté d'un dollar par jour de cotation.
    Cette envolée a un impact direct sur le prix de l'essence à la pompe, le prix des billets d'avion et plus généralement alourdira la facture énergétique des pays consommateurs, qui ont pour seul avantage de payer le baril en dollars, qui ne cesse de baisser.
    Les craintes sur l'approvisionnement en pétrole cet hiver, les tensions irako-turques et la dépréciation du dollar sont autant de facteurs qui font monter les cours.
    Depuis lundi, le scénario d'une intervention militaire turque contre les rebelles du Parti des travailleurs kurdes (PKK), basés dans le nord de l'Irak - qui a reçu mercredi l'aval du Parlement turc -a mis le feu aux poudres.
    Une offensive d'Ankara serait un nouveau facteur de déstabilisation au Moyen-Orient et rendrait difficile l'acheminement du brut irakien vers le terminal turc de Ceyhan, où sont exportés entre 600.000 et 700.000 barils de pétrole par jour.
    En sus, le président américain George W. Bush a averti qu'il fallait empêcher l'Iran de posséder l'arme nucléaire, pour "éviter une troisième guerre mondiale", une mise en garde qui a encore accrû les tensions.
    Par ailleurs, les fondamentaux du marché poussent les prix à la hausse: l'offre de pétrole pourrait être insuffisante pour répondre à la demande mondiale à l'approche de l'hiver.
    La semaine dernière, l'Agence internationale de l'Energie (AIE) a souligné la précarité de l'approvisionnement dans les pays développés de l'Organisation pour la coopération et le développement économiques (OCDE) où les stocks de produits pétroliers ont diminué.
    Aux Etats-Unis, les stocks de brut sont en baisse de près de 4% sur un an, et ceux de produits distillés (qui incluent le diesel et le fioul de chauffage) - très surveillés à l'approche de l'hiver - en retrait de plus de 7%.
    "Le marché continue de réagir au risque d'une offensive turque, car cette crainte s'ajoute à l'inquiétude suscitée par l'équilibre très précaire entre l'offre et la demande de brut", fait valoir Simon Wardell, analyste du cabinet Global Insight.
    La situation actuelle n'est pas sans rappeler la flambée provoquée par les chocs pétroliers des années 70-80: ajusté de l'inflation le cours moyen du baril de brut avait atteint les 100 dollars en 1980 sur fond de guerre entre l'Irak et l'Iran, selon Ben Tscocanos, analyste à Standard and Poor's.
    « Great minds discuss ideas; average minds, events; small minds, people. » Eleanor ROOSEVELT

  • #2
    Il y a ceux qui palissent avec le cours si cela continue certain auront la jaunisse.

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    • #3
      moi j'espere qu'il depassera le cap des 100$ ou meme le cap des 150$.si le prix du petrole demeure elevé voire trés elevé cela voudrais dire qu'on est proche d'une revolution énergetique.

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