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l'Algérie riche qui pleure de faim

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  • l'Algérie riche qui pleure de faim

    Deux chiffres à retenir cette semaine : les réserves de change se situent à 90,96 milliards de dollars à fin juin 2007 ; 600.000 enfants algériens souffrent de malnutrition. Le premier chiffre est livré par le gouverneur de la Banque d’Algérie, Mohamed Laksaci. Le second par la Forem, une ONG pour la recherche scientifique et la protection de l’enfance. Deux chiffres qui se confondent en une sempiternelle question : pourquoi vit-on si mal dans un pays aussi riche ? Comme le précise un confrère algérien du Quotidien d’Oran, « on sait que ce genre de discours agace les spécialistes qui n’y voient qu’un populisme de mauvais aloi. La leçon est connue: les réserves de change, cela sert à se prémunir d’un choc extérieur, à défendre éventuellement sa monnaie et à financer un déficit de la balance de paiement. Mais ceux qui ne comprennent pas qu’on soit pauvre avec un Etat riche, ont-ils forcément tort ? Ils ne se placent pas sur le terrain des experts mais sur le terrain politique. »
    Tout le débat est en effet de savoir, hors des propos savants et des formules doctes, à quoi et à qui servent les réserves de change. «Les réserves de change sui generis ne signifient qu’une aisance financière et elles ne constituent pas à elles seules la condition d’un décollage économique. C’est comme les bijoux que les dames exhibent lors des fêtes: ça brille, c’est joli, sont-elles riches pour autant, mangent-elles à leur faim, sont-elles logées ? C’est tout simplement de l’encaisse dormante, rien de plus », explique un économiste cité par le confrère. Autrement dit, les réserves de change servent à démontrer la solvabilité d’un pays, elles ne sont pas nécessairement un indicateur de bonne santé économique. Faut-il se résoudre à le croire ? Sans doute. Le problème de fond est : le pouvoir a-t-il un vrai projet de développement c'est-à-dire la capacité de « transformer un potentiel financier en dynamique de création de richesses et en amélioration sensible et durable des conditions d’existence » comme le dit le confrère ? Le pouvoir a-t-il des moyens modernes et transparentes de financer ce projet ? « A-t-on un Etat de droit, existe-t-il des politiques efficaces, existe-t-il un climat de confiance, les acteurs économiques sont-ils mobilisés, les investisseurs reçoivent-ils des signaux clairs ? » écrit le Quotidien d’Oran.
    La réponse est non.
    C’est pourquoi, conclut notre observateur, « s’il faut rejeter le populisme, il faut néanmoins admettre que les Algériens d’en bas posent la bonne question »
    Et la bonne question est : pourquoi vit-on si mal dans un pays aussi riche ?
    L.M.


    Source: lematindz.net

  • #2
    Quel paradoxe, je me demande ou va tout cet argent ?????

    Commentaire

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