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les defis du maroc : santé et pauvreté

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  • les defis du maroc : santé et pauvreté

    le système de santé

    Accès aux soins : On constate encore que 41,6 % des pauvres malades en milieu urbain et 60 % en milieu rural ne parviennent pas ou très difficilement à accéder aux prestations de soins. L'examen des questions relatives à l’accessibilité aux services publics de santé par les plus nécessiteux,aux coûts qu’occasionnent les soins pour eux, à la répartition des subventions publiques dans ce domaine selon le niveau de dépenses des populations, débouche sur les constats suivants:

    • les populations pauvres sont totalement exclues de l’assurance médicale ;
    • l’accès aux soins de santé varie largement selon les niveaux de revenus : la plupart des pauvres utilisent les services publics, tandis que les plus aisés optent pour le secteur privé ;
    • la distance moyenne que doivent parcourir les ruraux pour se rendre à un centre public de santé est de 21 km (31 km pour des soins privés), contre 5 km pour les citadins (11 km pour le privé). La moitié environ des populations urbaines peuvent se rendre à pied à un centre de soins, contre 14% seulement pour les populations rurales ;
    • en moyenne, la dépense annuelle en soins de santé est de 511 DH par ménage urbain, contre 189 DH par ménage rural. Bien que les soins soient en principe gratuits pour les indigents, les pauvres (premier quintile) consacrent 2,4% de leurs dépenses totales pour se soigner, contre 5,8% pour les moins nécessiteux (dernier quintile) ;
    • en milieu rural, pour se soigner, les pauvres optent principalement pour les dispensaires (36%). Cependant, 21% d’entre eux consultent des médecins privés, comparés à 15% pour les hôpitaux publics. Cela confirme, d’une certaine manière, que le système public de santé est encore perçu par les populations nécessiteuses comme un système inefficient et de faible qualité ;

    Mortalité infantile : bien qu'en progrès par rapport au taux de 119‰ en 1960, le taux de mortalité reste encore trop élevé et atteint 40 décès pour 1000 naissances vivantes. Cette insuffisance est marquée par le déséquilibre villes/campagnes, 33‰ en milieu urbain et 55‰ en milieu rural. Le taux de surmortalité infantile rurale est encore aggravé par de fortes disparités régionales: 46‰ dans la région de Meknès-Tafilalet, contre 105‰ dans les régions de Fès -Boulmane et Taza- Al Hoceima-Taounate (soit un taux proche de ce qu’il était 50 ans auparavant). Dans la mortalité des moins de un an, le tiers survient dans la période néonatale.

    Mortalité maternelle : Le taux national de 227 décès pour 100.000 naissances vivantes, qui est peu acceptable comparé à celui des pays similaires, est de 187 en milieu urbain et de 267 en milieu rural. Ces chiffres sont à rapprocher de ceux qui concernent l’accouchement en milieu surveillé : 85% en milieu urbain contre 40 % en milieu rural. Ces résultats sanitaires en matière de santé de la mère et de l’enfant , qui interpellent la communauté nationale, mettent en cause l’efficacité et l’attractivité des services de santé publique ainsi que l’efficacité technique des interventions de santé à faible coût relatif (santé reproductive et santé de l’enfant). Les indicateurs de mortalité ne renseignent pas, du reste, sur la morbidité maternelle et infantile responsable vraisemblablement de très nombreux handicaps physiques et mentaux. Les coûts de prévention de ces handicaps sont sans commune mesure avec les coûts de réparation qu’ils occasionnent pour les familles et la société.

    PAUVRETÉ ET VULNÉRABILITÉ
    Conséquences de ces inégalités, la pauvreté et la vulnérabilité sont encore très fortes(27) malgré une tendance à la baisse des taux qui les mesurent. Sur le plan national en effet, le taux de pauvreté relative est passé de 21 % en 1985 à 14,2 % en 2004. En milieu rural, l’évolution est très lente et le taux de pauvreté est encore important (22%). Avec un taux de vulnérabilité de 39,3 %, les populations considérées comme étant économiquement vulnérables représentent une proportion très forte de la population(28) . Plus de la moitié de la population marocaine se trouve ainsi en condition de pauvreté ou de vulnérabilité. La situation des zones rurales est particulièrement alarmante puisque la pauvreté touche 22% de la population rurale (plus de deux fois la pauvreté urbaine) et la vulnérabilité 51,1 % de cette population, soit ensemble, près des trois quart des ruraux. Le recul de la pauvreté a été plus significatif dans les villes que dans les zones rurales. En milieu urbain, la pauvreté relative a été réduite de 13,3% en 1985 à 7,9% en 2004 et la pauvreté absolue de 6,8% à 3,5%.

    Par contre, en milieu rural, la pauvreté relative n’a baissé que de 26,8% à 22% et la pauvreté absolue de 18,8% à 12,8%. Au niveau régional, la baisse de la pauvreté relative, entre 1985 et 2001, a été essentiellement observée dans les régions les moins pauvres en 1985 comme le Grand Casablanca et Rabat-Salé- Zemmour-Zaër. Par contre la pauvreté demeure répandue dans les régions les plus pauvres, notamment le Souss-Massa-Draâ (20,6%), Meknès-Tafilalet (25,8%), Gharb-Chrarda-Beni Hssein (24,8%) et Marrakech-Tensift-Al Haouz (20,1%).
    Dans les régions de Meknès-Tafilalet (41,7%) et du Gharb- Chrarda-Beni Hssein (33,5%), la pauvreté relative touche plus d’une personne sur trois en milieu rural.

  • #2
    En milieu urbain, la pauvreté relative a été réduite de 13,3% en 1985 à 7,9% en 2004 et la pauvreté absolue de 6,8% à 3,5%.

    LE MONDE RURALE PLOMBE LE DECOLLAGE DU MAROC.
    FAUT TRAVAILLER DESSUS SERIEUSEMENT AVEC DES GRAND PROJET POUR RESTRUCTURER TOUS CA.
    IL LE FAUT VRAIMENT

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    • #3
      l'agriculture n'arrive plus à nourrir la population du monde rural,que faire?

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      • #4
        Il y a longtemps que l'agriculture ne peut plus nourrir la population du monde rural

        1. Elle a plus que doublé depuis les années 60
        2. Elle consomme différemment (plus de blé tendre et moins d'orge)
        3. La ville offre à l'import des produits plus compétitifs d'importation : huile de table, conserves, viandes de volaille.


        Il y a deux solutions pour améliorer le sort des populations rurales :

        1. Améliorer l'infrastructure d'acces :

        Routes : construire une route pour un village au lieu d'une piste est une
        réduction du cout final par une réduction des cout de logistique

        Eau potable : permet d'economiser le temps investi par les ruraux dans la
        corvée d'eau , ce temps pourra être utilisé pour autres
        choses plus productif

        L'éducation : préparer les ruraux à se citadiniser en ayant la possibilité
        d'accès aux
        metiers de la ville


        2. Inventer de nouveaux metiers dans la compagne autres que l'agriculture

        Le Tourisme rural : cet espect est entrain de prouver un potentiel
        EXTRAORDINAIRE, quil faut potentialiser avec les point
        que j'ai cité plus haut

        L'artisanat : Ce secteur a été preservé par miracle par HII, aujourd'hui il
        redemarre avec le style de déco marocain de plus en plus prisé
        à l'international

        L'Industrie : l'idée d'un SMIG rutal pour favoriser les undustrie a fort
        utilisation de mains d'oeuvre peu qualifiée a été une fois
        discutée mais ensuite abandonné par crainte des syndicats.


        Une agriculture éfficiente : Ne plus se focaliser sur le blé tendre mais explorer les autres culture
        moins exigentes en eaux et en investissements : les arbres de
        rentes : Oliviers, arganiers, caroubiers, les plantes médicinales , les
        plantes aromatiques (Avec le safran on pourra un jour concurrencer l'Iran)


        En conclusion,
        l'objectif est de réduire le nombre des ruraux , et parmi ces ruraux reduire le nombre de ceux qui vivent de l'agriculture et parmi ceux qui vivent de lagriculture, les orienter vers une agriculture moins dépendante des aléas de la pluviométrie
        .
        .
        ''La pauvreté ne sera plus séditieuse, lorsque l'opulence ne sera plus oppressive''
        Napoléon III

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        • #5
          Le grand defis du maroc est la lutte contre la corruption et la reforme judiciaire qui tarde a voir le jour, qui freinent tout progrés dans l'importe quel secteur.

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          • #6
            et la reforme de l'enseignement... je pense que ca doit etre les principales sujets sur lesquels doit se concentrer ce gouvernement, les autres erformes sont en vitesse de croisiere, il suffit de les parfaire (droits de l'homme, tourisme, industrie, etc..)

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            • #7
              @pihman
              j'adhere completement à ta conclusion,il faut absolument reduire le nombre des ruraux et en meme temps reduire la dependance de ceux qui restent à la campagne vis à vis de l'agriculture,c'est la seule solution.

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