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Création de quatre instituts de très haut niveau

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    Programmes nationaux de santé

    Création de quatre instituts de très haut niveau

    Quatre instituts de très haut niveau consacrés aux traitements du rein, du cancer, du cœur et de l’œil seront bientôt créés dans différentes régions du pays. Par ailleurs, deux grands hôpitaux pour grands brûlés verront le jour à Skikda et Arzew. Grâce à ces futures acquisitions,

    les responsables du département de la Santé comptent diminuer encore plus les transferts à l’étranger. Toujours en matière de développement, le Centre anticancéreux de Blida bénéficiera, quant à lui, d’un matériel ultramoderne de radiochirurgie, pour les traitements des tumeurs inopérables, notamment lorsqu’il s’agit de néoformations dans le cerveau. Ce matériel sera offert par l’Agence internationale de l’énergie atomique. Ces informations ont été annoncées par Amar Tou, ministre de la Santé, de la Population et de la Réforme hospitalière, lors de la réunion sur la prise en charge des transitions démographiques et épidémiologique dont les travaux ont eu lieu hier au département de la Santé à Alger. Les intervenants ont mis l’accent sur les transitions en matière démographique. C’est ainsi qu’il ressort que le taux de mortalité infantile et des parturientes est en nette diminution. L’espérance de vie à la naissance est de 76 ans pour les hommes et de 78 ans pour les femmes. “Nous sommes en phase de parvenir aux taux des pays développés qui nous dépassent de deux années seulement en matière d’espérance de vie à la naissance”, déclare le Dr Amokrane de la direction de la population au ministère de la Santé. Il rappellera ainsi que les Algériens profitent aussi des progrès (électricité, gaz de ville...) qui tout en offrant des commodités certaines, participent, par ailleurs, à la diminution des maladies, notamment celles à transmission hydrique. Il estimera, par ailleurs, que les résultats atteints en matière d’instruction, surtout chez les femmes, sont un autre facteur de prises de conscience quant au respect de l’hygiène, ce qui contribue évidemment à la diminution de certaines pathologies. Quant à l’accroissement de la population, le même intervenant rappelle qu’à l’Indépendance, chaque famille avait en moyenne 7 enfants et ce taux ne dépasse pas aujourd’hui les 2,27 enfants par femme. Le recours à la contraception (toutes méthodes confondues), est de l’ordre de 61,4% chez les femmes en âge de procréer, alors qu’elles n’étaient que de 8% en 1970 à recourir à ces méthodes. Pour étayer ses déclarations, le Dr Amokrane affirme que depuis l’année 2000, il est constaté une nette augmentation des mariages passant de 148 557 unions en 1994 à 295 000 mariages en 2006, sans que cela affecte la baisse de la fécondité qui demeure tout de même à un seuil ne mettant pas en danger le renouvellement des générations. Pour sa part le Dr Ouahdi, directeur de la prévention au département de la Santé révèle qu’en 1971, 80% des décès, étaient dus aux maladies transmissibles, et que, selon les chiffres de 2005, ce taux est descendu pour n’atteindre que 30%. Pendant ce temps, les causes de décès ont connu une véritable mutation, et c’est ainsi qu’en 2005, 60% des décès étaient dus à des pathologies non transmissibles. Le directeur de la prévention estime que les efforts fournis par les pouvoirs publics pour éradiquer les maladies transmissibles et surtout celles à transmission hydrique et les programmes de dépistage des maladies représentant un facteur de risque (diabète, tension artérielle et cholestérol) sont en train de donner des résultats probants. Il annonce, comme exemple, l’éradication du choléra dont le dernier cas remonte à 1996. Il espère, enfin, la conjugaison des efforts de tous les secteurs concernés pour éradiquer dans les meilleurs délais les épidémies à transmission hydrique, ce qui ne nécessite pas que des mesures de précaution pour l’entretien des réseaux de l’eau potable. Justement, pour parvenir à une meilleure carte sanitaire en Algérie, le ministre de la Santé annonce la réalisation dans les 3 prochaines années de 620 structures (hôpitaux, établissements hospitaliers spécialisés, polycliniques, centres de soins et salles de soins). Ces nouveaux établissements, lorsqu’ils verront le jour, offriront 155 000 nouveaux lits d’hospitalisation, soit le quart de ce qui a été réalisé en 46 ans. Il annonce aussi la construction de 3 nouveaux hôpitaux dans la wilaya d’Alger (Ouled Fayet, Draria et Baraki).
    Il révèle, par ailleurs, que 62 403 praticiens exercent en Algérie ce qui donne un taux de couverture de 1 praticien pour 341 habitants et 1,94 lit d’hospitalisation pour 1 000 habitants. Concernant la consommation des médicaments, il affirme que l’Algérien ne dépense que 34 dollars par an, très loin du Français avec 500 dollars par an et mieux que le Tunisien et le Marocain qui déboursent respectivement 27,5 dollars et 16,6 dollars. À titre d’exemple, il avance le chiffre du budget de fonctionnement du secteur de la santé qui atteindra pour l’exercice 2008, 168 milliards de dinars. Il tient à rappeler que le président de la République, lors de l’audience du 2 octobre 2007, a insisté sur le secteur de la santé et de son amélioration. Enfin, il annonce la prochaine promulgation des textes relatifs à la contractualisation. En effet, il s’agira alors de facturer de la même manière les actes de soins prodigués par les hôpitaux publics et les établissements privés.


    SaÏd Ibrahim (Liberté)

  • #2
    Bonjour !

    Si on mets de côté les termes "très haut niveau" ," ultramoderne" et cette phrase "stupide"
    “Nous sommes en phase de parvenir aux taux des pays développés qui nous dépassent de deux années seulement en matière d’espérance de vie à la naissance”, déclare le Dr Amokrane de la direction de la population au ministère de la Santé. Il rappellera ainsi que les Algériens profitent aussi des progrès (électricité, gaz de ville...)
    Ce Dr Amokrane devrait regarder par la fenêtre de sa tour d'ivoire!

    Puis c'est quoi cette alignement des dépenses de l'algérien en besoin pharmaceutiques à ceux du restes de la planète , qu'on en sait que la majore partie des dépenses se font hors système de la sécurité sociale (donc ne sont pas comptabilisées) .

    Sérieux c'est pénible de lire de telles énormités !

    Donc hormis toute cette fumé , ce sont là de bonnes nouvelles, il était plus qu'urgent que l'Algérie se mette à la page et pense a renouveler ses infrastructures qui datent de l'époque coloniale. Pour faire face aux besoins des citoyens .

    Ce nouvellement, car je ne suis pas certaine qu'il convient de parler d'amélioration quand on connait l'état de détresse dans le quel se trouve le secteur de la santé !

    Espérons seulement que la réalisation de ces fameux projets ne prendra pas autant de temps qu'ont l'habitude les grands projets pour voir le jour.


    NB: mendz stp aère un peu tes postes, tassé comme cela le texte ne donne pas du tout envie d'être lu .
    Dernière modification par l'imprevisible, 21 octobre 2007, 09h01.
    “La vérité est rarement enterrée, elle est juste embusquée derrière des voiles de pudeur, de douleur, ou d’indifférence; encore faut-il que l’on désire passionnément écarter ces voiles” Amin Maalouf

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    • #3
      C'est la seule parade contre la fuite des cerveaux .
      ... « La douleur m’a brisée, la fraternité m’a relevée, de ma blessure a jailli un fleuve de liberté » Mémorial de Caen .

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      • #4
        mouhcouscous, bonjour!

        Penses tu réellement que ça va stopper la fuite des cerveaux , tu oublie que nos chers gestionnaires de pacotille ont plus l'habitude de faire appel à leurs copains du proche-orient que de faire appel à leurs compatriotes.

        Rappel toi la vague d'enseignants (égyptiens, palestiniens, syriens ...etc) des années 70 !! soit-disons l'Algérie connaissait un déficit ?! c'était plutôt leur plan d'arabisation , mais là c'est un autre débat et un autre volet de discussion.

        Cette fois on va nous ramener des praticiens Iraniens vue les nouvelles amitiés du 1er magistrat du pays.

        Nous sommes encore loin de qui va travailler, faudrait déjà que ces projets sortent de terre après peut être d'ici là l'école algérienne sera rétablie dans ses véritables fonctions !!

        Peut-être !!
        Dernière modification par l'imprevisible, 21 octobre 2007, 09h02.
        “La vérité est rarement enterrée, elle est juste embusquée derrière des voiles de pudeur, de douleur, ou d’indifférence; encore faut-il que l’on désire passionnément écarter ces voiles” Amin Maalouf

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        • #5
          Je suis assez d'accord avec l'imprévisible. La question n'est pas de parler des choses qui vont relativement bien, mais de mettre en relief ce qui ne va pas, et procéder aux améliorations.
          D'abort concernant l'espérance de vie, un indicateur souvent utilisé, mais avec certaines déclinaisons (esperance de vie sans maladie, espérance de vie sans maladie et sans infirmité, espérance de vie selon la categorie sociprofessionnelle, espérance de vie selon les régions...), l'écart n'est pas de 2 ans mais de 6 ans pour les femmes et de 4 ans pour les hommes.
          Mais qu'en est-il des autres indicateurs ? Qu'en est-il par exemple de la mortalité infantile, indicateur qui montre que l'on est encore très loin derrière les pays développés, et même des pays maghrébins ? Qu'en est-il des taux de mortalité hospitalière (notamment péri et post chirurgicale) ? Qu'en est-il de l'adéquation de l'offre de soins aux besoins ? Qu'en est-il de la qualité et de la sécurité des soins ? Qu'en est-il de l'égalité d'accès aux soins.

          Je suis un peu scandalisé par les chiffres présentés concernant les dépenses. D'abord on nous présente l'enveloppe hospitalière qui est un indice très peu utilisé en économie de la santé. Il aurait été plus correcte de présenter des chiffres issus des grands comptes nationaux, et nous délivrer un indicateur plus utiles : les dépenses de santé tout simplement, car il convient de préciser que le budget hospitalier ne représente pas toutes les dépenses de santé. 168 milliard de Dinars , soit environ 1,7 milliard de dollar ce n'est rien comparé à d'autres pays. Les dépenses de santé en France (qui est le mauvais élève des pays de l'OCDE) tournent autour de, tenez vous bien, 300 milliard de dollar ! (dépenses supérieurs de 25 % à celles des autres pays de l'OCDE, pour des résultats similaires). Ce n'est pas un exemple à suivre. Si l'on admet que les dépenses de santé en ALgérie tournent autour de 3 milliard de dollars, on est encore très loin du compte. Mais bon la qualité du service rendu n'est pas tributaire uniquement du niveau de dépenses. On peu dépenser moins et atteindre des niveaux de qualité très respectables.

          La grande tare du système de santé en Algérie demeure indéniablement la question de l'équité : Tous les algériens ne sont pas égaux devant la maladie, et les inégalités sont très importantes, très graves. L'autre jour j'ai lu dans le journal qu'une équipe de médecins est allée dans les wilayates du sud pour soigner bénévolement des malades ! je n'en revenais pas ! Comme tous ces humanitaires qui partent des pays développés vers les pays pauvres d'Afrique et d'Asie, leur apporter une aide humanitaire! Le nord de l'Algérie, riche (c'est paradoxal), équipé apporte une aide humanitaire à une autre partie du pays. Aib wallahi (honteux). Le citoyen d'Illizi, de Tindouf ou de In Guezzam est un citoyen Algérien au même titre que celui qui habite à El Biar, il a le droit d'avoir près de chez lui les mêmes prestations dont bénéficie le citoyen d'El Biar ou EL Mouradia.

          Alors Monsieur Tou, ok installez votre centre d'Hadronthérapie (il s'agit bien bien de cela si j'ai bien compris) pour les tumeurs de la rétine et autres tumeurs inopérables, mais sachez que ce n'est pas cela qui va faire augmenter la survie des malades présentant un glioblastome.

          Je vous suggère néanmoins de vous occuper aussi de l'aspect politique, ce qui, à mon humble avis, relève plus de vos attributions : donnez aux gens des hauts plateaux et surtout du sud les moyens d'avoir les mêmes soins que ceux dont bénéficient les gens des grandes villes et vous verrez que les indicateurs s'amélioreront considérablement. Ne dit-on pas que la meilleure manière d'améliorer la santé de la population réside dans la répartition équitable des richesses.

          Un point positif
          Le sage souffre dans le bonheur du savoir... L’ignorant exulte dans les délices de l’ignorance

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          • #6
            'L'Imprevisible ! oh il ne faut pas voir le ^mal de tout ce qui nous vient de l'oriont ,et puis le salut du sud ne viendra que du sud , et si ces Iraniens
            viennent pour nous transferer une technologie qui est uniquement entre les mains d'un certain club restreint pourquoi pas ? et puis l'occident a fermé les les portes et les fenêtres devant nous, il faut bien toquer à d'autres portes ou chercher d'autres cieux plus clements ?
            ... « La douleur m’a brisée, la fraternité m’a relevée, de ma blessure a jailli un fleuve de liberté » Mémorial de Caen .

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            • #7
              mouhcouscous

              Non non je ne vois le mal nul part tout plus est le bienvenu, seulement la priorité est aux algériens voilà la nuance que je tiens à souligner !

              Pour le reste et pour en revenir au sujet , je pense que notre ami "ETTARGUI"
              voici des questions essentielles que ces fameux gestionnaires évitent comme la peste !!
              Envoyé par ETTARGUI
              Qu'en est-il des taux de mortalité hospitalière (notamment péri et post chirurgicale) ? Qu'en est-il de l'adéquation de l'offre de soins aux besoins ? Qu'en est-il de la qualité et de la sécurité des soins ? Qu'en est-il de l'égalité d'accès aux soins.
              “La vérité est rarement enterrée, elle est juste embusquée derrière des voiles de pudeur, de douleur, ou d’indifférence; encore faut-il que l’on désire passionnément écarter ces voiles” Amin Maalouf

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              • #8
                Qu'en est-il des taux de mortalité hospitalière (notamment péri et post chirurgicale) ? Qu'en est-il de l'adéquation de l'offre de soins aux besoins ? Qu'en est-il de la qualité et de la sécurité des soins ? Qu'en est-il de l'égalité d'accès aux soins.
                Autant pour des aspects quantitatifs, il est facile de définir une métrique et donc de compter, autant il est "moins facile", pour cause de subjectivité, d'aborder les aspects qualitatifs.

                Néanmoins quelques données sont disponibles dans ce rapport (à partir de la page 85) :http://www.dz.undp.org/publications/RNDH%202006.pdf
                Dernière modification par jawzia, 21 octobre 2007, 10h23.

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                • #9
                  Jawzia :
                  Ils existe des outils qui permettent de mesurer de données subjectives (Pour ton information, il y a une formation dispensée par l'INSERM et dont le responsable est un algérien consacrée à la mesure des données subjective).
                  Le problème en Algérie c'est que dès que les chiffres ne correspondent pas à une certaine vision politique, ils sont considérés par les responsables comme une attaque personnelle contre leur programme (lorsque programme il y a) ou contre leur personne. Alors on affiche les chiffres qui "honorent" le reponsable et montrent que depuis qu'il est là les choses ont changé et tout le tralala. Les chiffres qui ne vont pas dans ce sens sont mis dans le tiroir (voire détruit), et gare à celui qui osera contrarier la vision officielle des statistiques.
                  Pas plus tard que ce matin dans le "soir d'Algérie", sous le titre de " Les chiffres de la discorde" ce petit papier : " Les récentes statistiques sur la malnutrition des enfants ne sont pas du tout du goût du ministère de la Santé. Le chef de cabinet de Amar Tou n’a pas hésité à les qualifier de “fantaisistes”. Ce dernier ne semblait, en effet, pas savoir que l’enquête en question a été faite par les services du ministère de l’Intérieur et non pas par “les uns et les autres".

                  Le ministère de la santé aurait pu diligenter une étude, la publier et nous montrer, chiffres à l'appui, en nous explicant la méthode utilisée (taille de l'échantillon, inclusions, exclusions, analyse statistique...), que ces chiffres sont erronés. Au lieu de cela le chef de cabinet répond hâtivement que ces chiffres sont fantaisistes.
                  Pour un ministère où l'approche scientifique doit primer, c'est pour le moins hasardeux de faire une telle affirmation (apparement sans avoir pris la peine de lire l'étude qui confirme de telles données).
                  Le sage souffre dans le bonheur du savoir... L’ignorant exulte dans les délices de l’ignorance

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                  • #10
                    Salut Ettargui
                    Ils existe des outils qui permettent de mesurer de données subjectives
                    Certainement qu'ils existent. Tous les outils, quelqu'en soit le domaine, qui tentent de mesurer des aspects qualitatifs sont forcément sujets ... à polémique.
                    A titre d'exemple, Qu'est ce qu'un bon logiciel ? On sait, intuitivement ce que peut être un mauvais programme. Toute la discipline du génie logiciel tente à travers un ensemble de méthodes, de modèles et d'outils d'inculquer des pratiques qui ne genereront pas de mauvais programmes. Comment mesurer qu'un programme est meilleur qu'un autre ? Comment le mesurer ? Par rapport aux "requirments du Client" ? est ce suffisant ? C'est subjectif.

                    Quant aux chiffres du Topic initial et ceux du rapport (dont j'ai donné le lien), je n'ai donné aucune appréciation. Que les chiffres soient bons, réalistes ou fantaisistes cela engage leur auteurs.

                    Pour l'histoire de la malnutrition (qui a fait l'objet d'un Topic), il y a lieu de noter que le rapport du MICS dit une chose, l'article paru dans la presse dit autre chose. Si Tou, récuse les uns et les autres cela est condamnables. S'il s'attaque à ceux de la presse.... peut être qu'il a raison.

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                    • #11
                      Si j'ai cité l'exemple de la malnutrition c'est pour illustrer la confusion qui entoure un sujet somme toute mesurable et quantifiable, et montrer à quel point le politique prime sur le scientifique chez nous. Ailleurs on évalue un phénomène, on le mesure, on le quantifie et on donne des résultats concrets, qu'ils plaisent ou non au responsable politique. Les résultats ne peuvent être contredits que par une autre expertise.

                      Concernant le rapport dont tu as inséré le lien, il semble bien fait, je n'ai pas eu le temps de tout lire. Les chiffres de la mortalité infantiles sont très encourageants mais restent élevés (37%o contre 3,5%o dans les pays développés), idem pour la mortalité maternelle. Cela dit serait malhonnête de ne pas souligner la nette amélioration des indices.

                      Mais là où le bas blesse, c'est les disparités régionales en terme d'offre de soins et certainement aussi en terme d'indicateurs de santé. Les indices de dispersion (écart type, variance) doivent être énormes.
                      Le sage souffre dans le bonheur du savoir... L’ignorant exulte dans les délices de l’ignorance

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                      • #12
                        Il révèle, par ailleurs, que 62 403 praticiens exercent en Algérie ce qui donne un taux de couverture de 1 praticien pour 341 habitants et 1,94 lit d’hospitalisation pour 1 000 habitants.
                        Les statistiques Algeriennes sont interessantes: 62 403 practiciens donnent un taux de 1 practicien pour 341 habitans. 62403 x 341 = 21 279 423 habitants, et moi qui croyais que la population de l'Algerie est plus de 33 milions, sauf que si l'autre tier de la population n'a pas besoin de medecins.

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                        • #13
                          Quatre instituts de très haut niveau consacrés aux traitements du rein, du cancer, du cœur et de l’œil seront bientôt créés dans différentes régions du pays. Par ailleurs, deux grands hôpitaux pour grands brûlés verront le jour à Skikda et Arzew. Grâce à ces futures acquisitions,
                          C'est la seule parade contre la fuite des cerveaux .
                          Moi je me pose la question suivante : avons-nous les cadres et personnel qualifié pour diriger ces établissements. Et combien seront payer ces praticiens ?
                          Dernière modification par absent, 21 octobre 2007, 12h53.

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                          • #14
                            Si j'ai cité l'exemple de la malnutrition c'est pour illustrer la confusion qui entoure un sujet somme toute mesurable et quantifiable, et montrer à quel point le politique prime sur le scientifique chez nous. Ailleurs on évalue un phénomène, on le mesure, on le quantifie et on donne des résultats concrets, qu'ils plaisent ou non au responsable politique. Les résultats ne peuvent être contredits que par une autre expertise.
                            Une dernière remarque concernant ce problème, afin de ne pas déborder du sujet de départ :

                            La polémique est né d'un article de presse qui donne des résultats éloignés de l'étude elle même. J'avais eu l'occasion de donner le lien direct vers l'étude (scientifique) qui traite de la malnutrition (que je rappelle ici : http://www.ands.dz/preli.pdf) et qui contredit le contenu et les conclusions de l'article.

                            Sans vouloir occulter la problématique de la malnutrition mais la polémique en question a trait à la spécialisation (pour ne pas parler au professionalisme -y compris la bonne foi- et à la compétence) de certains journalistes.

                            Un dernier exemple en date, Ec Chourrouk titre :
                            بوش يهدد بفرض عقوبات على الجزائر بسبب المتاجرة بالبشر ؟!
                            Alors que la lecture de la depeche à laquelle réfère l'article, aborde l'algérie en fin de papier pour dire :
                            Paragraphe original :
                            Bush waived all sanctions against eight countries: Algeria, Bahrain, Malaysia, Oman, Qatar, Saudi Arabia, Sudan and Uzbekistan - all on the same grounds that doing so would serve the United States' strategic interests with these countries.

                            Traduction :
                            Bush a renoncé à toutes les sanctions à l'encontre de huit pays: Algérie, Bahreïn, Malaisie, Oman, Qatar, Arabie saoudite, le Soudan et l'Ouzbékistan - tous sur les mêmes motifs que cela servirait les intérêts stratégiques des Etats-Unisa avec ces pays.
                            le sensationnel comme le politique ne doivent en cas supplanter l'information et l'étude scientifique. Sur ce point Entièrement d'accord.


                            Pardon pour la digression. Revenons au sujet.

                            Commentaire


                            • #15
                              Oui revenons à notre sujet. Pour ma part je serais intéressé de voir ces chiffres déclinés par région : l'espérance de vie à Alger et à Illizi, la mortalité infantile à Oran et à In Guezzam...Le grand problème je le répète est un problème de disparité régionales, d'égalité d'accès au soins. Lorsqu'il est dit "construction de 4 instituts de haut niveau à travers le territoire national", il faut entendre "quelque part entre Oran et Annaba.

                              La dernière phrase de l'article a attiré mon attention il est dit "En effet, il s’agira alors de facturer de la même manière les actes de soins prodigués par les hôpitaux publics et les établissements privés".
                              Comment ? s'il vous plait ?
                              D'une part les hôpitaux publics sont soumis au système de l'enveloppe globale, alors que les privés sont rémunérés à la journée ou à l'acte ! il faut unifier le modèle de mesure de l'activité d'abord pour unifier le mode de rémunérations. En France cela a pris plus de 10 ans et ce n'est pas fini. En Algérie où à chaque changement de ministre, il y a un changement de la politique de santé, on n'est pas sorti de l'auberge.

                              La France a adopté le système américain des DRG (Diagnisis Related Groups) pour la mesure de l'activité et a baptisé son système PMSI (Programme de médicalisation des Système d'Information) qui a donné par la suite la T2A (rémunération à l'activité). La mise en oeuvre de la rémunération à l'activité est progressive et s'étalera sur dix ans avant de voir les secteurs privés et public soumis au même mode de rémunération. Vous voyez le chemin !
                              Dernière modification par ETTARGUI, 21 octobre 2007, 16h50.
                              Le sage souffre dans le bonheur du savoir... L’ignorant exulte dans les délices de l’ignorance

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