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Washington - Le Fonds monétaire international (FMI) attend son prochain patron, le Français Dominique Strauss-Kahn, en plein marasme: une réforme en panne et des comptes dans le rouge.
Aucune avancée significative n'est attendue sur le rééquilibrage des pouvoirs au sein de l'institution vieillissante et controversée, lors de son assemblée générale annuelle, samedi.
Le ministre allemand des Finances, Peer Steinbrück, a indiqué vendredi qu'on était «encore loin d'une réforme des quotes-parts».
Tâche difficile
La répartition des quotes-parts, qui règle l'équilibre des forces entre les 185 membres du FMI, est régi par un ensemble de formules mathématiques complexes dont la modernisation fait l'objet d'âpres négociations, les pays industrialisés refusant de céder davantage de pouvoir aux pays émergents.
«Nous sommes plus ou moins arrivés là d'où nous sommes partis», a même lâché M. Steinbrück, estimant que le prochain directeur général du Fonds «aura une tâche difficile».
Nommé fin septembre, Dominique Strauss-Kahn succédera le 1er novembre au directeur général démissionnaire du FMI, l'Espagnol Rodrigo Rato.
Complaisance
L'ancien ministre français socialiste des Finances héritera de la réforme engagée en 2005 par son prédécesseur, et qui n'a pour l'heure abouti qu'à accroître légèrement le poids de la Chine, de la Corée du Sud, de la Turquie et de le Mexique.
Le G24, qui regroupe les principaux pays en développement, a implicitement accusé vendredi le FMI d'avoir fait preuve de complaisance dans sa surveillance des pays riches, et contribué indirectement à la crise sur les marchés financiers, cet été.
En attendant que la réforme progresse, le compteur tourne, ont par ailleurs rappelé vendredi les ministres des Finances des sept pays les plus industrialisés du monde (G7). «Le FMI doit commencer à passer sérieusement en revue ses activités et consolider ses dépenses», ont-il affirmé à l'issue de leur réunion à Washington.
Recettes en chute
Le FMI a perdu 71 millions de droits de tirage spéciaux (SDR, environ 110 millions de dollars) au cours de l'exercice fiscal clos fin avril, a rappelé jeudi l'agence de notation Standard and Poor's. «A ce rythme, il en perdra deux fois plus au terme de l'exercice 2008», a-t-elle mis en garde.
Le FMI dont les recettes ont fondu faute de grands débiteurs, compte 2691 employés. Ses dépenses de fonctionnement, qu'il s'est engagé à réduire de 6 % sur les trois prochaines années, sont proches d'un milliard de dollars par an.
Source: SDA/ATS
Washington - Le Fonds monétaire international (FMI) attend son prochain patron, le Français Dominique Strauss-Kahn, en plein marasme: une réforme en panne et des comptes dans le rouge.
Aucune avancée significative n'est attendue sur le rééquilibrage des pouvoirs au sein de l'institution vieillissante et controversée, lors de son assemblée générale annuelle, samedi.
Le ministre allemand des Finances, Peer Steinbrück, a indiqué vendredi qu'on était «encore loin d'une réforme des quotes-parts».
Tâche difficile
La répartition des quotes-parts, qui règle l'équilibre des forces entre les 185 membres du FMI, est régi par un ensemble de formules mathématiques complexes dont la modernisation fait l'objet d'âpres négociations, les pays industrialisés refusant de céder davantage de pouvoir aux pays émergents.
«Nous sommes plus ou moins arrivés là d'où nous sommes partis», a même lâché M. Steinbrück, estimant que le prochain directeur général du Fonds «aura une tâche difficile».
Nommé fin septembre, Dominique Strauss-Kahn succédera le 1er novembre au directeur général démissionnaire du FMI, l'Espagnol Rodrigo Rato.
Complaisance
L'ancien ministre français socialiste des Finances héritera de la réforme engagée en 2005 par son prédécesseur, et qui n'a pour l'heure abouti qu'à accroître légèrement le poids de la Chine, de la Corée du Sud, de la Turquie et de le Mexique.
Le G24, qui regroupe les principaux pays en développement, a implicitement accusé vendredi le FMI d'avoir fait preuve de complaisance dans sa surveillance des pays riches, et contribué indirectement à la crise sur les marchés financiers, cet été.
En attendant que la réforme progresse, le compteur tourne, ont par ailleurs rappelé vendredi les ministres des Finances des sept pays les plus industrialisés du monde (G7). «Le FMI doit commencer à passer sérieusement en revue ses activités et consolider ses dépenses», ont-il affirmé à l'issue de leur réunion à Washington.
Recettes en chute
Le FMI a perdu 71 millions de droits de tirage spéciaux (SDR, environ 110 millions de dollars) au cours de l'exercice fiscal clos fin avril, a rappelé jeudi l'agence de notation Standard and Poor's. «A ce rythme, il en perdra deux fois plus au terme de l'exercice 2008», a-t-elle mis en garde.
Le FMI dont les recettes ont fondu faute de grands débiteurs, compte 2691 employés. Ses dépenses de fonctionnement, qu'il s'est engagé à réduire de 6 % sur les trois prochaines années, sont proches d'un milliard de dollars par an.
Source: SDA/ATS
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