Le gouvernement du Pakistan a rejeté lundi la demande de l'ex-premier ministre Benazir Bhutto d'une aide d'experts étrangers dans l'enquête sur l'attentat suicide qui l'a visée jeudi à Karachi (sud) et qui a tué au moins 139 personnes.
«Nous rejetons la demande visant à impliquer des experts étrangers dans l'enquête», a déclaré à la presse le ministre de l'Intérieur. «Nos enquêteurs sont capables de mener par eux-mêmes les investigations», a-t-il ajouté.
Mme Bhutto, qui a déclaré à plusieurs reprises soupçonner que des responsables de services de renseignements en activité ou à la retraite étaient mêlés à l'attentat, sans cependant mettre en cause le pouvoir du président Pervez Musharraf.
Mme Bhutto qui négocie un accord de partage du pouvoir avec M. Musharraf, avait réclamé dimanche l'autorisation de recourir à des experts reconnus aux États-Unis ou en Grande-Bretagne.
Jeudi peu avant minuit, une, ou peut-être deux bombes, bourrées de billes d'acier et de clous, ont explosé au milieu d'une foule très compacte à quelques mètres du camion blindé au sommet duquel Mme Bhutto menait un gigantesque défilé à Karachi, pour célébrer son retour au pays après huit ans d'exil.
Au moins 139 personnes ont été tuées et près de 300 blessées.
La piste des combattants islamistes proches d'Al-Qaeda et des talibans, qui multiplient ce type d'attentat dans tout le pays depuis plus de trois mois, est privilégiée par les enquêteurs.
Mme Bhutto a juré d'«éradiquer» leur présence du Pakistan. Elle a reçu, selon la presse, des menaces en provenance de ces groupes.
- AFP
«Nous rejetons la demande visant à impliquer des experts étrangers dans l'enquête», a déclaré à la presse le ministre de l'Intérieur. «Nos enquêteurs sont capables de mener par eux-mêmes les investigations», a-t-il ajouté.
Mme Bhutto, qui a déclaré à plusieurs reprises soupçonner que des responsables de services de renseignements en activité ou à la retraite étaient mêlés à l'attentat, sans cependant mettre en cause le pouvoir du président Pervez Musharraf.
Mme Bhutto qui négocie un accord de partage du pouvoir avec M. Musharraf, avait réclamé dimanche l'autorisation de recourir à des experts reconnus aux États-Unis ou en Grande-Bretagne.
Jeudi peu avant minuit, une, ou peut-être deux bombes, bourrées de billes d'acier et de clous, ont explosé au milieu d'une foule très compacte à quelques mètres du camion blindé au sommet duquel Mme Bhutto menait un gigantesque défilé à Karachi, pour célébrer son retour au pays après huit ans d'exil.
Au moins 139 personnes ont été tuées et près de 300 blessées.
La piste des combattants islamistes proches d'Al-Qaeda et des talibans, qui multiplient ce type d'attentat dans tout le pays depuis plus de trois mois, est privilégiée par les enquêteurs.
Mme Bhutto a juré d'«éradiquer» leur présence du Pakistan. Elle a reçu, selon la presse, des menaces en provenance de ces groupes.
- AFP