Pas de Rafale, mais un TGV pour Sarkozy
Alors que le chef de l'Etat est arrivé lundi au Maroc, la France a déjà signé un protocole d'accord pour la réalisation d'un TGV entre Tanger et Casablanca.
En revanche, l'entourage du président a pris acte de la volonté du Maroc d'acheter des F16 américains plutôt que des Rafale français.
- le 22/10/2007 - 22h23
Visite d'Etat oblige -le plus haut niveau dans le protocole diplomatique-, Nicolas Sarkozy a été accueilli à sa descente d'avion à Marakkech par son hôte principal, en l'occurrence le roi Mohammed VI. Les deux hommes se sont ensuite rendus au Palais Royal en voiture décapotable pour saluer la foule. Comme le veut aussi la tradition, après la cérémonie d'accueil officielle, ils ont ensuite eu un premier entretien en tête à tête. Le chef de l'Etat devait ensuite avoir une audience avec le Premier ministre marocain avant un dîner privé avec le roi.
Outre l'exaltation des liens privilégiés de la France et de son ex-protectorat, l'objectif de Nicolas Sarkozy et des 70 chefs d'entreprises français qui l'accompagnent est clair : signer des contrats pour renforcer encore la place de Paris comme premier partenaire commercial du royaume chérifien. Mission accomplie puisque dès lundi soir, les annonces se sont multipliées. La présidence française a annoncé que la France et le Maroc avaient signé un protocole d'accord pour la réalisation d'une ligne de train grande vitesse entre Tanger et Casablanca. Ce chantier est estimé à deux milliards d'euros, dont la moitié reviendra notamment à trois entreprises françaises, Alstom, la SNCF et Réseau ferré de France, pour le matériel roulant et l'équipement de la voie. La première tranche de la ligne TGV sera réalisé entre Tanger et Kenitra, au nord, sur 200 km.
Pas de Rafale mais une frégate de classe Frenn
En revanche, l'entourage de Nicolas Sarkozy a pris acte de la volonté du Maroc d'acheter des chasseurs-bombardiers américains F16 plutôt que des Rafale français. Le porte-parole de la présidence française David Martinon a toutefois annoncé que la France va vendre au Maroc une frégate polyvalente de classe Frenn et qu'elle modernisera 25 hélicoptères Puma et 140 véhicules de l'avant blindés de l'armée marocaine.
De son côté, Areva a signé lundi un protocole d'accord avec l'Office chérifien des phosphates pour une coopération "en matière de recherches dans le domaine de l'extraction de l'uranium à partir de l'acide phosphatique", a annoncé l'Elysée dans un communiqué. "C'est le premier accord commercial dans ce domaine au Maroc", fait-on valoir dans l'entourage du président français.
Le projet d'Union méditerranéenne
Sur le plan diplomatique, Nicolas Sarkozy doit également évoquer son projet d'Union méditerranéenne lors d'un discours à Tanger prévu mardi à 17h30 - à suivre en direct sur LCI.fr. Le Maroc, carrefour de l'immigration africaine vers l'Union européenne, a déjà manifesté son intérêt.
Les deux pays signeront également deux accords de coopération dans le domaine de la justice, l'un concernant le cadre juridique qui régit leur coopération depuis 1957, et l'autre le transfèrement des détenus. Les deux conventions seront paraphées par le ministre marocain de la Justice, Abdelouahed Radi, et par son homologue française, Rachida Dati, qui accompagne Nicolas Sarkozy dans cette visite.
Nancy: Hadji invité au Maroc par le roi Mohamed VI
Le milieu de terrain international marocain de Nancy, Youssouf Hadji, a été invité au Maroc par le roi Mohamed VI à l'occasion de la visite du président français Nicolas Sarkozy, a indiqué lundi le président du club lorrain Jacques Rousselot.
"Après avoir reçu l'invitation, j'ai donné mon accord à Youssouf pour partir deux jours, mardi et mercredi", a indiqué le dirigeant nancéien précisant que le Bordelais Marouane Chamakh a également été invité par le roi.
Pour ceux qui n'ont pas acces aux chaines francaises:
RENDEZ-VOUS LCI.FR
Le discours de Sarkozy à Tanger sur l'Union méditérranéenne, mardi à 17h30
Alors que le chef de l'Etat est arrivé lundi au Maroc, la France a déjà signé un protocole d'accord pour la réalisation d'un TGV entre Tanger et Casablanca.
En revanche, l'entourage du président a pris acte de la volonté du Maroc d'acheter des F16 américains plutôt que des Rafale français.
- le 22/10/2007 - 22h23
Visite d'Etat oblige -le plus haut niveau dans le protocole diplomatique-, Nicolas Sarkozy a été accueilli à sa descente d'avion à Marakkech par son hôte principal, en l'occurrence le roi Mohammed VI. Les deux hommes se sont ensuite rendus au Palais Royal en voiture décapotable pour saluer la foule. Comme le veut aussi la tradition, après la cérémonie d'accueil officielle, ils ont ensuite eu un premier entretien en tête à tête. Le chef de l'Etat devait ensuite avoir une audience avec le Premier ministre marocain avant un dîner privé avec le roi.
Outre l'exaltation des liens privilégiés de la France et de son ex-protectorat, l'objectif de Nicolas Sarkozy et des 70 chefs d'entreprises français qui l'accompagnent est clair : signer des contrats pour renforcer encore la place de Paris comme premier partenaire commercial du royaume chérifien. Mission accomplie puisque dès lundi soir, les annonces se sont multipliées. La présidence française a annoncé que la France et le Maroc avaient signé un protocole d'accord pour la réalisation d'une ligne de train grande vitesse entre Tanger et Casablanca. Ce chantier est estimé à deux milliards d'euros, dont la moitié reviendra notamment à trois entreprises françaises, Alstom, la SNCF et Réseau ferré de France, pour le matériel roulant et l'équipement de la voie. La première tranche de la ligne TGV sera réalisé entre Tanger et Kenitra, au nord, sur 200 km.
Pas de Rafale mais une frégate de classe Frenn
En revanche, l'entourage de Nicolas Sarkozy a pris acte de la volonté du Maroc d'acheter des chasseurs-bombardiers américains F16 plutôt que des Rafale français. Le porte-parole de la présidence française David Martinon a toutefois annoncé que la France va vendre au Maroc une frégate polyvalente de classe Frenn et qu'elle modernisera 25 hélicoptères Puma et 140 véhicules de l'avant blindés de l'armée marocaine.
De son côté, Areva a signé lundi un protocole d'accord avec l'Office chérifien des phosphates pour une coopération "en matière de recherches dans le domaine de l'extraction de l'uranium à partir de l'acide phosphatique", a annoncé l'Elysée dans un communiqué. "C'est le premier accord commercial dans ce domaine au Maroc", fait-on valoir dans l'entourage du président français.
Le projet d'Union méditerranéenne
Sur le plan diplomatique, Nicolas Sarkozy doit également évoquer son projet d'Union méditerranéenne lors d'un discours à Tanger prévu mardi à 17h30 - à suivre en direct sur LCI.fr. Le Maroc, carrefour de l'immigration africaine vers l'Union européenne, a déjà manifesté son intérêt.
Les deux pays signeront également deux accords de coopération dans le domaine de la justice, l'un concernant le cadre juridique qui régit leur coopération depuis 1957, et l'autre le transfèrement des détenus. Les deux conventions seront paraphées par le ministre marocain de la Justice, Abdelouahed Radi, et par son homologue française, Rachida Dati, qui accompagne Nicolas Sarkozy dans cette visite.
Nancy: Hadji invité au Maroc par le roi Mohamed VI
Le milieu de terrain international marocain de Nancy, Youssouf Hadji, a été invité au Maroc par le roi Mohamed VI à l'occasion de la visite du président français Nicolas Sarkozy, a indiqué lundi le président du club lorrain Jacques Rousselot.
"Après avoir reçu l'invitation, j'ai donné mon accord à Youssouf pour partir deux jours, mardi et mercredi", a indiqué le dirigeant nancéien précisant que le Bordelais Marouane Chamakh a également été invité par le roi.
Pour ceux qui n'ont pas acces aux chaines francaises:
RENDEZ-VOUS LCI.FR
Le discours de Sarkozy à Tanger sur l'Union méditérranéenne, mardi à 17h30
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