À la lumière des nouveaux développements sur la scène politico-sécuritaire, l’ANP vient, une nouvelle fois, d’adapter son schéma organisationnel avec la mise en place d’un nouveau dispositif sécuritaire, autour des IVe et VIe Régions militaires qui englobent les wilayas de Ouargla, Ghardaïa, El-Oued, Batna et Biskra dans le sud de l'Algérie. Cette dernière, où le chef d’état-major, le général des corps d’armée, Gaïd Salah s’est rendu hier et a donné de nouvelles directives, selon des sources généralement crédibles.
La nouvelle politique adoptée sur le terrain par l’ANP, depuis l’été dernier est, en effet, dictée par une conjoncture où l’on assiste à un nouveau redéploiement des groupes armés, renforcés par la présence de terroristes étrangers, avec en prime, des guerres de leadership. Par ailleurs, la découverte de camps d’entraînement pour le compte de l’organisation al-Qaïda, dans la wilaya d’El-Oued a été un “leitmotiv”, pour les forces de lutte antiterroriste qui, depuis, maintiennent la pression.
À ces nouvelles données, vient se greffer, l’échec des négociations entre les services de sécurité et l’“émir” de la zone IX, Amar Laouar, alias Mokhtar Belmokhtar, en vue d’une éventuelle reddition. Ce dernier, dont le procès se tiendra demain, à Ghardaïa, devra répondre de plusieurs chefs d’inculpation, entre autres, homicide volontaire, appartenance à groupe terroriste, destruction de biens publics et apologie de crime. Il est à rappeler que Mokhtar Belmokhtar a déjà été condamné, par contumace, par le tribunal de Batna, à la peine capitale, où il était accusé à l’instar de Hassan Hattab, de constitution de groupe terroriste armé, atteinte à l’intégrité des intérêts de l’État, assassinats avec préméditation, incendie volontaire et vol et port d’armes prohibées.
Des sources sécuritaires ont révélé que Amar Laouar, alias Mokhtar Belmokhtar, originaire de Metlili, une région située à 40 kilomètres de Ghardaïa, n’a jamais rompu ses liens avec les groupes islamistes armés. Ses dissensions avec Abdelmalek Droukdel, connu sous le non de Abou Moussab Abdou Elouadoud, actuel “émir” du GSPC affilié à al-Qaïda au pays du Maghreb et la guerre de leadership qui s’en est suivie, n’ont fait que conforter l’ex-“émir” de la zone IX, dans l’idée qu’il était le seul “émir” terroriste algérien reconnu par al-Qaïda, avant que celle-ci n’annonce le ralliement de l’ensemble du GSPC.
En effet, hypothétiquement évincé par Droukdel, notamment, depuis que ce dernier s’est autoproclamé “émir” du GSPC al-Qaïda en Algérie, Mokhtar Belmokhtar renforçait, pendant ce temps, sa main mise sur la bande du Sahel, du fait de l’importance géostratégique que lui conférait, déjà, la région dans ses activités de contrebande. Il a, ainsi, su tirer profit de complicités, favorisées par des alliances parentales, pour pénétrer jusqu’au Mali, au Niger, en Mauritanie ou encore au Tchad où la connexion entre le terrorisme et la contrebande est avérée. Aujourd’hui, il est à la tête de katibat El-Moulathamin, où il active dans les monts de Boukhil, dans la wilaya de Djelfa, jusqu’à l’extrême Sud. Il a, en outre, renforcé ses liens avec les barons touareg qui s’adonnent au trafic de cigarettes, entre autres activités illégales. Ces derniers, en retour, bénéficient de la protection de Mokhtar Belmokhtar, considéré comme principal fournisseur d’armes qu’il finance avec l’argent des rackets.
source : Liberté
La nouvelle politique adoptée sur le terrain par l’ANP, depuis l’été dernier est, en effet, dictée par une conjoncture où l’on assiste à un nouveau redéploiement des groupes armés, renforcés par la présence de terroristes étrangers, avec en prime, des guerres de leadership. Par ailleurs, la découverte de camps d’entraînement pour le compte de l’organisation al-Qaïda, dans la wilaya d’El-Oued a été un “leitmotiv”, pour les forces de lutte antiterroriste qui, depuis, maintiennent la pression.
À ces nouvelles données, vient se greffer, l’échec des négociations entre les services de sécurité et l’“émir” de la zone IX, Amar Laouar, alias Mokhtar Belmokhtar, en vue d’une éventuelle reddition. Ce dernier, dont le procès se tiendra demain, à Ghardaïa, devra répondre de plusieurs chefs d’inculpation, entre autres, homicide volontaire, appartenance à groupe terroriste, destruction de biens publics et apologie de crime. Il est à rappeler que Mokhtar Belmokhtar a déjà été condamné, par contumace, par le tribunal de Batna, à la peine capitale, où il était accusé à l’instar de Hassan Hattab, de constitution de groupe terroriste armé, atteinte à l’intégrité des intérêts de l’État, assassinats avec préméditation, incendie volontaire et vol et port d’armes prohibées.
Des sources sécuritaires ont révélé que Amar Laouar, alias Mokhtar Belmokhtar, originaire de Metlili, une région située à 40 kilomètres de Ghardaïa, n’a jamais rompu ses liens avec les groupes islamistes armés. Ses dissensions avec Abdelmalek Droukdel, connu sous le non de Abou Moussab Abdou Elouadoud, actuel “émir” du GSPC affilié à al-Qaïda au pays du Maghreb et la guerre de leadership qui s’en est suivie, n’ont fait que conforter l’ex-“émir” de la zone IX, dans l’idée qu’il était le seul “émir” terroriste algérien reconnu par al-Qaïda, avant que celle-ci n’annonce le ralliement de l’ensemble du GSPC.
En effet, hypothétiquement évincé par Droukdel, notamment, depuis que ce dernier s’est autoproclamé “émir” du GSPC al-Qaïda en Algérie, Mokhtar Belmokhtar renforçait, pendant ce temps, sa main mise sur la bande du Sahel, du fait de l’importance géostratégique que lui conférait, déjà, la région dans ses activités de contrebande. Il a, ainsi, su tirer profit de complicités, favorisées par des alliances parentales, pour pénétrer jusqu’au Mali, au Niger, en Mauritanie ou encore au Tchad où la connexion entre le terrorisme et la contrebande est avérée. Aujourd’hui, il est à la tête de katibat El-Moulathamin, où il active dans les monts de Boukhil, dans la wilaya de Djelfa, jusqu’à l’extrême Sud. Il a, en outre, renforcé ses liens avec les barons touareg qui s’adonnent au trafic de cigarettes, entre autres activités illégales. Ces derniers, en retour, bénéficient de la protection de Mokhtar Belmokhtar, considéré comme principal fournisseur d’armes qu’il finance avec l’argent des rackets.
source : Liberté
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