Annonce

Réduire
Aucune annonce.

Les exportations de l'Algérie hors hydrocarbures jugées faibles

Réduire
X
 
  • Filtre
  • Heure
  • Afficher
Tout nettoyer
nouveaux messages

  • Les exportations de l'Algérie hors hydrocarbures jugées faibles

    Dans les prochaines années, le niveau des exportations hors hydrocarbures de l'Algérie risque d’être plus faible qu’il l’est aujourd’hui. C’est du moins ce qu’a déclaré M. Ali Bey Nasri, vice-président de l’Association nationale des exportateurs algériens, “Invité de l’économie”, une émission de la Radio nationale Chaîne II. Et pour cause, au-delà de la fragilité de leur structure qui est dominée essentiellement par les produits raffinés et les métaux non ferreux, les exportations hors hydrocarbures peinent à se développer en l’absence d’une réelle stratégie nationale. Du coup, les prévisions de deux milliards de dollars d’exportations hors hydrocarbure sont qualifiées par M. Ali Bey Nasri, vice-président de l’Association nationale des exportateurs algériens, “de fantaisistes qui ne reposent sur aucune donnée réelle”.

    Le vice-président de l’Anexal annonce que sur les premiers mois de l’année en cours, les exportations hors hydrocarbures ont atteint 812 millions de dollars. 184,3 millions de dollars sont des drivés de pétrole, 115 millions de dollars de produits laminés en fer et en acier, 106 millions de dollars d’ammoniac, 75 millions de dollars de déchets ferreux et non ferreux, 15,1 millions de dollars de dattes… En d’autres termes les produits hors hydrocarbures exportés sont constitués pour l’essentiel de dérivés des hydrocarbures et de déchets ferreux et non ferreux. M. Ali Bey Nasri rappelle qu’en 2006 les exportations hors hydrocarbures étaient estimées à 1,1 milliard de dollars, soit à peine 2,17% des exportations globales. Les produits exportés sont constitués pour l’essentiel de dérivés des hydrocarbures et de déchets ferreux et non ferreux. 508 millions de dollars ont été réalisés par six entreprises publiques du secteur de l’énergie et des mines portant sur neuf produits.

    Le vice-président de l’Anexal estime que l’ouverture du commerce s’est déroulée au détriment de l’économie nationale. Selon lui, le niveau de protection douanière est de 18%, le plus bas dans les pays du Maghreb. Évoquant le Fonds de soutien aux exportations, M. Ali Bey Nasri relève que seuls deux volets ont été appliqués : la participation aux foires et expositions à l’étranger et le fret international. Les trois autres volets, la prospection des marchés, la mise à niveau, les études de marché et l’accès à la documentation n’ont jamais été appliqués. En outre, les délais de remboursement sont jugés trop lents et prennent parfois deux années. Le vice-président de l’Association nationale des exportateurs algériens évoque les amendements proposés concernant ce fonds. Il parle du maintien des trois volets qui n’ont jamais été appliqués et de la suppression de prise en charge.

    “Cela ne règle pas le problème”, soutient-il, en soulignant le retard dans l’installation du Conseil national consultatif pour la promotion des exportations, dont la création remonte, pourtant, à 2004. M. Ali Bey Nasri annonce dans la foulée la tenue d’une réunion, le 29 octobre prochain, sous l’égide du ministre du Commerce autour des nouvelles dispositions applicables aux exportations hors hydrocarbures. Le vice-président de l’Anexal explique la faiblesse des exportations hors hydrocarbures par le fait que les entreprises algériennes ne sont pas préparées à l’exportation, en relevant les problèmes d’organisation, de qualité des produits et de mise à niveau.

    source : Liberté

  • #2
    Les exportations de l'Algérie hors hydrocarbures jugées faibles

    Maintenant que le constat est fait depuis des décennies que font les gouvernements successifs pour y remédier, il en va de l'avenir de 33millions d'habitants; l'urgence de la situation doit être pris en compte sinon les Algériens risquent de dépendre un jour des programmes alimentaires de l'ONU.
    Mr NOUBAT

    Commentaire


    • #3
      >>>Maintenant que le constat est fait depuis des décennies que font les gouvernements successifs pour y remédier

      Pour moi il n'y a pas plusieurs gouvernements et pluiseurs politiques, il y a un seul gouvernement et une seule politique, c'est à dire à peu près rien.

      Le FLN et son fils de sang le RND ont dirigé le pays depuis 45 ans avec strictement la même mentalité qui consiste à dire tous ceux qui ne nous critiquent sont des larbins et des mains de l'étranger. A partir de là leur politique s'appuie sur ce principe à désigner un baton qui gêne les roues de tourner et expliquer systématiquement du plus petit au gros échec de la politique.

      Souvenez vous de Khalifa, un scandale dont les politiques sont entièrement responsables, citez moi un seul politique accusé d'irresponsabalité ? rien walou.
      Il suffit de scander tahia el djazair et faire partie des beni oui oui, pratiquer le clientalisme, la tchippa et la maarifa pour faire partie des pions de la politique.

      Citez moi un seul ministre compétant ? walou que des tocards.

      Iol y bien ici des gens qui sont contents de ce très statut-quo, eh ben c'est pareil pour les gouvernants, ils se sentent bien dans leur peau, et sont content de ce qu'ils n'ont pas réaliser car en vérité ils ont à peu près rien fait.
      Ce n'est pas en voyant des chantiers partout que les choses avancent bein au contraire, le BTP seule chose visible et palpable (avec le nombre de chinois en forte croissance), cache en vérité le gèle de l'économie, ce qui serait intéressant alors c'est de parier sur la durée (5 ans , 10 ans , 20 ans ou 50 ans).

      Commentaire


      • #4
        Les exportations vont augmenter

        Les exportations vont augmenter surement ,il suffit seulement de les favoriser et d'apprendre les techniques d'exportation et de marketing et seulement comme ca nous algériens seront capables d'aller de l'avant.

        Commentaire


        • #5
          @barberousse
          oui mais avant ca il faut trouver des creneaux ou l'algerie peut etre competitive.la concurence est rude à l'international tu sais.

          Commentaire


          • #6
            L'algerie n'a pas besoin de BRILLER

            L'algerie essaye tant bien que mal de sortir de son marasme ,son objectif n'est point de concurrencer qui que ce soit mais de faire sa place intelligemment et surement.D'abors réduire ses importations (ca viendra),apprendre à EXPORTER hors pétrole,attirer les investissements ,réduire le chomage,réinviter ses expatriés et embaucher les immigrés, pourquoi pas.
            Pour les crénaux ,t'inquiétes Sonatrach est la :elle exportera des produits finis comme le font de grandes compagnies (Shell),elle alimentera l'espagne en GAZ ( en vendant elle meme au CONSOMMATEUR ESPAGNOL DIRECTEMENT).
            La suite ... apres

            Commentaire

            Chargement...
            X