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La Pologne a tourné la page hier de l'ère Kaczynski. Mais après un long suspense. En raison officiellement d'incidents techniques, les premiers sondages à la sortie des urnes n'ont été rendus publics que tard dans la soirée, avec trois heures de retard. Les libéraux de la Plateforme civique (PO, opposition) remportent haut la main les législatives anticipées avec 44,2 % des suffrages contre 31,3 % pour le parti Droit et Justice (PIS) des frères Kaczynski. La forte polarisation de la campagne électorale semble avoir mobilisé les électeurs. La participation s'est élevée à 55,3 %, un record depuis 1991.
Les ex-alliés du PIS, les populistes de Samoobrona et les ultracatholiques de la Ligue des familles polonaises, subissent un camouflet cinglant en ne franchissant même pas le seuil requis de 5 % pour entrer au parlement. Ce n'est pas le cas de l'alliance de centre-gauche LiD et du petit Parti paysan, qui obtiennent respectivement 12,2 % et 7,9 % des suffrages. Longtemps au coude à coude avec le PIS, les libéraux ont pris l'avantage dans les derniers jours précédant le scrutin grâce à l'efficace prestation de leur chef de file, Donald Tusk, lors d'un duel télévisé avec Jaroslaw Kaczynski. Habile débatteur, le premier ministre a été, cette fois, déstabilisé par les attaques de son rival sur la hausse des prix ou les salaires très bas du personnel de santé. Plusieurs grosses pointures politiques sont également monté au créneau, tel Lech Walesa qui a appelé les Polonais « à mettre fin au spectacle minable » offert par les Kaczynski.
Le PIS n'en demeurera pas moins un parti d'opposition puissant soutenu par le président Lech Kaczynski, dont le mandat expire en 2010. Ses fonctions sont essentiellement honorifiques, mais il aura la possibilité d'user de son droit de veto aux lois adoptées par le parlement.
La lutte anticorruption dont Jaroslaw Kaczynski avait fait son cheval de bataille n'a apparemment pas été payante. Ainsi, quelques jours avant le scrutin, le bureau anticorruption, dirigé par un proche du premier ministre, avait diffusé des enregistrements de conversations d'une députée libérale accusée de corruption. Ce coup bas s'est révélé être un faux pas.
source : le figaro
Les ex-alliés du PIS, les populistes de Samoobrona et les ultracatholiques de la Ligue des familles polonaises, subissent un camouflet cinglant en ne franchissant même pas le seuil requis de 5 % pour entrer au parlement. Ce n'est pas le cas de l'alliance de centre-gauche LiD et du petit Parti paysan, qui obtiennent respectivement 12,2 % et 7,9 % des suffrages. Longtemps au coude à coude avec le PIS, les libéraux ont pris l'avantage dans les derniers jours précédant le scrutin grâce à l'efficace prestation de leur chef de file, Donald Tusk, lors d'un duel télévisé avec Jaroslaw Kaczynski. Habile débatteur, le premier ministre a été, cette fois, déstabilisé par les attaques de son rival sur la hausse des prix ou les salaires très bas du personnel de santé. Plusieurs grosses pointures politiques sont également monté au créneau, tel Lech Walesa qui a appelé les Polonais « à mettre fin au spectacle minable » offert par les Kaczynski.
Le PIS n'en demeurera pas moins un parti d'opposition puissant soutenu par le président Lech Kaczynski, dont le mandat expire en 2010. Ses fonctions sont essentiellement honorifiques, mais il aura la possibilité d'user de son droit de veto aux lois adoptées par le parlement.
La lutte anticorruption dont Jaroslaw Kaczynski avait fait son cheval de bataille n'a apparemment pas été payante. Ainsi, quelques jours avant le scrutin, le bureau anticorruption, dirigé par un proche du premier ministre, avait diffusé des enregistrements de conversations d'une députée libérale accusée de corruption. Ce coup bas s'est révélé être un faux pas.
source : le figaro
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