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Les injections effectuées en milieu médical avec des seringues non stérilisées sont à l'origine du décès d'environ 1,3 million de personnes par an.
Près de la moitié des injections dans les pays en développement comportent des risques d'infection.
Chaque année, six milliards d'injections sont effectuées à l'aide de seringues ou d'aiguilles réutilisées et non-stérilisées, ce qui représente 40% du total des injections pratiquées dans les pays en développement, a précisé l'Organisation mondiale de la santé (OMS). La proportion est de 70% dans certains pays africains.
Selon l'OMS, ces pratiques sont à l'origine de 5% des nouveaux cas de contamination par le virus du sida et de deux millions de cas d'hépatite C ainsi que de 33% des nouveaux cas d'hépatite B.
L'OMS demande depuis 1999 à ses Etats membres de recourir aux injections de façon sûre, mais beuacoup de pays ne peuvent pas s'offrir les nouvelles technologies de stérilisation. Des seringues bas de gamme coûtent 25 centimes, contre 1 franc 20 pour les modèles les plus sophistiqués et les plus sûrs.
Des experts sont réunis de mardi à jeudi à Genève pour convaincre les producteurs de réduire le prix des seringues tout en appelant les gouvernements à mieux chiffrer leurs besoins et leurs commandes. L'agence de l'ONU souhaite aussi favoriser les transferts de technologie vers les pays en développement.
Source: SDA/ATS
Les injections effectuées en milieu médical avec des seringues non stérilisées sont à l'origine du décès d'environ 1,3 million de personnes par an.
Près de la moitié des injections dans les pays en développement comportent des risques d'infection.
Chaque année, six milliards d'injections sont effectuées à l'aide de seringues ou d'aiguilles réutilisées et non-stérilisées, ce qui représente 40% du total des injections pratiquées dans les pays en développement, a précisé l'Organisation mondiale de la santé (OMS). La proportion est de 70% dans certains pays africains.
Selon l'OMS, ces pratiques sont à l'origine de 5% des nouveaux cas de contamination par le virus du sida et de deux millions de cas d'hépatite C ainsi que de 33% des nouveaux cas d'hépatite B.
L'OMS demande depuis 1999 à ses Etats membres de recourir aux injections de façon sûre, mais beuacoup de pays ne peuvent pas s'offrir les nouvelles technologies de stérilisation. Des seringues bas de gamme coûtent 25 centimes, contre 1 franc 20 pour les modèles les plus sophistiqués et les plus sûrs.
Des experts sont réunis de mardi à jeudi à Genève pour convaincre les producteurs de réduire le prix des seringues tout en appelant les gouvernements à mieux chiffrer leurs besoins et leurs commandes. L'agence de l'ONU souhaite aussi favoriser les transferts de technologie vers les pays en développement.
Source: SDA/ATS