L'Algérie « n'acceptera aucune condition » pour le rapatriement des Algériens détenus dans la prison américaine de Guantanamo, a affirmé mardi à Alger le ministre de la Justice Tayeb Belaïz. "Personne ne pourra interdire aux Algériens le retour dans leur pays, et si ces derniers ont commis des crimes, ils seront jugé selon la loi", a-t-il dit à la presse en marge d'une rencontre entre le gouvernement et les préfets.
Dix-sept Algériens sont toujours en détention au centre de Guantanamo. Une délégation algérienne de haut niveau s'est rendue sur place et à confirmé leurs identités, a précisé M. Belaïz. Washington souhaite remettre aux autorités algériennes ses ressortissants détenus à Guantanamo dans le cadre de la lutte contre le terrorisme, en conditionnant cette offre à la garantie qu'ils ne subiront pas de "mauvais traitements" en Algérie et qu'ils ne retourneront pas à l'action terroriste. Alger estime que ces deux conditions constituent une immixtion dans ses affaires intérieures.
Le ministre a également précisé "qu'aucun Algérien détenu à Guantanamo n'a
refusé de revenir dans son pays". Le ministre a, par ailleurs, indiqué que l'ancien chef et fondateur du Groupe salafiste pour la prédication et le combat (GSPC), Hassan Hattab, dont
le procès doit s'ouvrir à partir du 4 novembre à Alger, "sera jugé selon la loi".
Hassan Hattab s'est rendu aux autorités le 22 septembre. Il sera jugé notamment pour "création et appartenance à une organisation terroriste, assassinat avec préméditation et utilisation d'explosifs dans des lieux publics".
Selon la presse algérienne, l'ancien chef du GSPC, déjà condamné par contumace à mort et à la perpétuité, s'est rendu pour bénéficier de la Charte sur la paix et la réconciliation nationale de février 2006, qui offre le pardon aux islamistes contre leur reddition.
Par AFP le 23/10/2007 à 14:08
Dix-sept Algériens sont toujours en détention au centre de Guantanamo. Une délégation algérienne de haut niveau s'est rendue sur place et à confirmé leurs identités, a précisé M. Belaïz. Washington souhaite remettre aux autorités algériennes ses ressortissants détenus à Guantanamo dans le cadre de la lutte contre le terrorisme, en conditionnant cette offre à la garantie qu'ils ne subiront pas de "mauvais traitements" en Algérie et qu'ils ne retourneront pas à l'action terroriste. Alger estime que ces deux conditions constituent une immixtion dans ses affaires intérieures.
Le ministre a également précisé "qu'aucun Algérien détenu à Guantanamo n'a
refusé de revenir dans son pays". Le ministre a, par ailleurs, indiqué que l'ancien chef et fondateur du Groupe salafiste pour la prédication et le combat (GSPC), Hassan Hattab, dont
le procès doit s'ouvrir à partir du 4 novembre à Alger, "sera jugé selon la loi".
Hassan Hattab s'est rendu aux autorités le 22 septembre. Il sera jugé notamment pour "création et appartenance à une organisation terroriste, assassinat avec préméditation et utilisation d'explosifs dans des lieux publics".
Selon la presse algérienne, l'ancien chef du GSPC, déjà condamné par contumace à mort et à la perpétuité, s'est rendu pour bénéficier de la Charte sur la paix et la réconciliation nationale de février 2006, qui offre le pardon aux islamistes contre leur reddition.
Par AFP le 23/10/2007 à 14:08
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