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La SNVI absente du Salon des véhicules Industriels

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  • La SNVI absente du Salon des véhicules Industriels

    Pourquoi la SNVI a-t-elle boudé le 1er Salon de véhicules Industriels ?
    Nous n’avons pas boudé. Si nous n’étions pas présents à ce salon, c’est parce que nous avons fait un choix entre deux manifestations importantes qui se déroulent pratiquement en même temps. Puisque nous étions présents à la foire de la production nationale, la foire internationale et à toutes les manifestations économiques qui se déroulent à la Safex, nous avons donc cette fois-ci opté pour le salon international de la sous-traitance. Il s’agit pour nous de choisir entre présenter nos produits industriels qui sont connus de nos partenaires et professionnels ou participer à la 2e édition du Salon international du partenariat et de la promotion de la sous-traitance (Siprost) organisé par la bourse algérienne de la sous-traitance du centre sous le haut patronage du ministre de la PME et de l’Artisanat du 21 au 23 octobre prochains. Finalement, nous avons opté pour le Siprost qui est stratégique pour notre entreprise et même pour l’Algérie, puisqu’on parle de développer la filière automobile. Un constructeur d’automobiles n’installe pas une unité d’automobiles dans un pays qui ne recèle pas un réseau de sous-traitants en fabrication d’équipements. Or, Siprost met en avant les équipementiers étrangers qui sont importants pour le développement de l’industrie automobile. Et c’est pourquoi nous avons préféré d’y participer. Je dois d’ailleurs présenter, en marge de ce salon, dans le cadre d’un séminaire de deux jours portant le thème sur la nouvelle stratégie industrielle, une communication intitulée Sous le signe de la volonté politique. Je dois dire aussi que j’y ai prévu d’expliquer les raisons de notre absence à ce salon. Il s’agit pour nous de développer un réseau stratégique de sous-traitants qui va permettre l’émergence de la filière automobile. Voilà succinctement le pourquoi de notre absence à ce salon de véhicules industriels dont nous avons pris connaissance 15 jours seulement avant son début.

    Y a-t-il de nouveaux produits SNVI ?
    C’est l’une aussi des raisons de notre absence. C’est parce que nous n’avons pas de nouveaux produits à présenter que nous avons jugé non approprié de participer à ce salon de véhicules industriels. Mais nous avons un plan de charges assez important. Et nous sommes toujours présents au salon de la production nationale et la foire internationale dont nous connaissons les dates à l’avance. Nous nous y préparons à l’avance pour être présents en force et présenter de nouveaux produits. C’est une question d’investissement qui se pose à l’entreprise. Faute de partenaires pour l’instant. Mais nos clients sont satisfaits sur les éléments essentiels d’un véhicule, la motorisation et la fiabilité des équipements en l’occurrence. Nous avons 40% de notre clientèle qui est constituée de particuliers qui choisissent les produits SNVI en connaissance de cause.

    La SNVI est-elle membre de l’association des concessionnaires algériens d’automobiles ?
    Nous ne sommes pas membres de cette association. C’est elle qui a organisé ce 1er salon des véhicules industriels. Mais nous sommes, par contre, membres actifs de l’union de producteurs de l’industrie automobile et de la mécanique (UPIAM) qui, elle, a mis en priorité le Siprost.

    Quel est le chemin parcouru par la SNVI en matière de développement de la sous-traitance ?
    Durant ces dernières années, nous avons fait des efforts très importants en matière de développement de réseaux de sous-traitants. Alors qu’ils n’étaient que 20 à 30 sous-traitants entre 1998 et 2000, ils sont aujourd’hui plus de 350 sous-traitants. Parmi ces derniers, une grande partie d’entre eux est regroupée au sein de l’UPIAM dont le siège est à Rouiba. Je suis vice-président de cette union dont la mission première est de développer le réseau de la sous-traitance en Algérie. Prenons à titre d’illustration le cas des camions Renault, Man ou Mercedes, plus de 60% de ses composants sont fabriqués aujourd’hui par des sous-traitants très compétitifs. Or, que nous, nous étions obligés de tout produire à la SNVI avec des coûts supérieurs par rapport à ceux de nos concurrents. La tendance à la SNVI est d’aller vers un taux d’intégration, à l’instar de celui des autres constructeurs de véhicules, c’est à dire inférieur à 50%.
    Il nous appartient de confier le reste des composants à des sous-traitants professionnels. Nous avons maintenant suffisamment de sous-traitants dans les filières de l’usinage, garnitures de véhicules, vitrerie et câblerie. Notre objectif est d’intensifier ce tissu industriel de sous-traitants. Car travailler pour la SNVI, c’est travailler pour d’autres activités lucratives comme les tracteurs et engins agricoles. Un sous-traitant peut même s’ériger, comme le fait un Tunisien, en une entité capable d’exporter ses produits. Nous avons, à deux reprises, été sollicités par des partenaires marocains et français pour fabriquer en Algérie des équipements et de les réexporter ensuite, mais nos sous-traitants n’étaient pas à l’époque en mesure de fabriquer les produits demandés selon les normes de qualité exigées.

    Quelle est la part réservée, à ce propos, par la SNVI dans le cadre de la coopération internationale ?
    La stratégie industrielle qui a été retenue récemment par le gouvernement, lors des assises industrielles, privilégie le développement de réseaux de la sous-traitance et de la filière automobile comme choix stratégique. Et ce dans le cadre de rencontres, de mise en relation d’affaires et de partenariat entre les sous-traitants algériens et les équipementiers étrangers. Il y a de bons sous-traitants algériens qui émergent dans le marché de la pièce de rechange. Notre objectif est aujourd’hui de les mettre en contact avec les équipementiers occidentaux dans un cadre de partenariat. Il s’agit bien entendu de réaliser des investissements pour améliorer la qualité des équipements.

    === MODERATION ===
    Lisez la FAQ pour apprendre à rédiger correctement vos topics (titres et messages), SVP : http://www.algerie-dz.com/forums/faq...edaction_topic

  • #2
    suite....

    Qu’en est-il du plan de charges de l’entreprise ?
    Vendre un camion ne pose plus de problème de nos jours. Nous avons un chiffre d’affaires de 19 milliards DA prévu pour 2007. Un peu plus de 22 milliards DA pour l’année 2008. Et nous avons toujours un portefeuille de commandes à honorer pour dire que nos produits sont cotés. Certes 60% de nos clients relèvent des institutions de l’Etat. Mais nous avons 40% de clients constitués de simples particuliers. Et ils sont satisfaits du rapport qualité/prix puisqu’ils reviennent chez nous. Et puis ce pourcentage en faveur des institutions de l’Etat est conjoncturel car nous avons acquis un gros marché avec le ministère de l’Intérieur.
    Il porte sur la fourniture de 1300 minibus pour le transport scolaire et 15OO camions et camions-bennes. Nous avons aussi un contrat de maintenance portant sur près de 3000 véhicules dont 2500 sont déjà réparés. Nous avons également une autre commande de 300 autobus de la part du ministère de l’Enseignement supérieur et de la Recherche scientifique. Donc nous n’avons pas de problèmes de plan de charges.

    Est-ce que l’entreprise arrive à équilibrer les recettes par rapport aux dépenses ?
    Nous ne travaillons qu’avec nos recettes. L’ancien découvert bancaire a été bloqué en septembre 2003 par le gouvernement. Depuis, la banque nous autorise comme limite un montant de 650 millions DA de découvert. Il y a donc un équilibre dans la gestion financière de l’entreprise entre les recettes et les dépenses, en attendant bien entendu des marges bénéficiaires. Il n’en demeure pas moins que l’assainissement financier est vital pour l’entreprise. Et le gouvernement nous dit que je ne vous autorise l’assainissement de l’entreprise que lorsque vous aurez trouvé un partenaire. C’est pourquoi la recherche d’un partenariat est stratégique pour la SNVI. Nous avons déjà trouvé un partenaire pour l’unité de carrosserie industrielle de Tiaret qui emploie 1000 personnes. Il s’agit de Bemtitan Kaiser, un groupe français qui va prendre 66% du capital de l’unité. Et pour le reste des unités, nous sommes en attente. Mais il y a l’ouverture excessive du marché de l’automobile qui bloque l’investissement étranger. Comment voulez-vous qu’un constructeur automobile coréen ou chinois investisse en Algérie lorsqu’il sait qu’il peut vendre ses produits sans risque et avec une taxe douanière de 5% ? Dans de nombreux pays, la production nationale est protégée, y compris aux USA, sous forme de taxes importantes ou droits d’entrée sur le marché national. C’est le cas aussi en Tunisie et au Maroc. Et puis nous avons un outil de production obsolète puisque nous n’avons pas investi depuis les années 80. C’est pourquoi nous sommes à la recherche d’un partenariat national et étranger pour résoudre cette question d’assainissement financier et d’investissement, en matière notamment de sous-traitance. Il s’agit pour nous de combler le manque d’investissement que la SNVI ne peut réaliser pour l’instant.

    Quel est l’état d’esprit de l’équipe dirigeante à propos du rejet de privatisation de la SNVI annoncée par M. Abdelhamid Temmar ?
    Nous sommes des commis de l’Etat, des gestionnaires. Nous nous inscrivons dans la stratégie que préconise le gouvernement. A un certain moment, on nous disait de privilégier l’option de partenariat. Cela ne voulait pas dire la privatisation totale de la SNVI. C’est ce que nous avons fait jusqu’à présent. A propos de cette annonce, je l’ai apprise par le biais de la presse. Et un seul journal avait repris l’information. Je n’ai pas reçu de confirmation à propos de cette décision de non privatisation de l’entreprise et par conséquent pas de compression d’effectifs qu’aurait prise le ministre de l’Industrie et de la Promotion des investissements. J’ai cru comprendre que le gouvernement a décidé de pérenniser l’activité de la production de véhicules industriels. Mais l’option de partenariat reste dans tous les cas de figure toujours valable, avec peut-être un taux d’ouverture du capital limité.
    Faut-il peut-être ajouter que cette activité industrielle, qui date d’une époque lointaine en Algérie, est la base, sans laquelle, le développement de la filière automobile légère risque d’être hypothéqué.
    Entretien réalisé par Meziane Atmani.

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    • #3
      Tous les organismes etatique ont pompe cette entreprise au lieu d'apurer ses dettes et relance cet outil en partenariat avec une entreprise prive, surtout qu'elle est essentiel pour la demande interieure.

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      • #4
        cette entreprise fabrique encore des modeles des années 70 pour des raisons qui ont été citées à mainte reprises sur le forum.j'aimerais savoir quelle est sa part de marché en algerie?

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        • #5
          cette entreprise fabrique encore des modeles des années 70 pour des raisons qui ont été citées à mainte reprises sur le forum.j'aimerais savoir quelle est sa part de marché en algerie?
          70% comme dans les annees 70...
          Ne croyez pas avoir etouffe la Casbah, Ne croyez pas batir sur nos depouilles votre nouveau monde.(Kateb Yacine)

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          • #6
            70% comme dans les annees 70...


            la detruire ferait l'affaire des importateurs, qui deja font explose la note en plaçant les vehicules de luxe au detriment du basic, si elle trouve un partenaire digne elle leurs fera de l'ombre en plus.

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