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Malvie, désir de quitter le pays, piston…

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  • Malvie, désir de quitter le pays, piston…

    Les problèmes de la jeunesse en débats

    L’examen du dossier des 23 millions de jeunes âgés entre 6 et 29 ans, une première dans les annales des rencontres gouvernement-walis, a été suscité par l’étape actuelle, qui est marquée notamment par le phénomène des kamikazes à Alger, Lakhdaria, Batna et Dellys, ainsi que celui des harragas.

    Durant deux jours, les participants ont débattu au sein des six ateliers créés pour la circonstance des problèmes soulevés, depuis de nombreuses années. Sans échapper aux questions, du genre : “Pourquoi la malvie des jeunes alors que l’État a fourni d’importants efforts ?”, “pourquoi ce besoin chez des jeunes de quitter leur pays ou de mourir ?”, “où a-t-on failli ?” Plusieurs participants ont mis en avant “la démission” de la famille et de l’école, le recul de l’environnement social et culturel, les désordres provoqués par le “piston” et la culture d’exclusion et du mépris. La mondialisation et ses effets n’ont pas été négligés, puisque la plupart ont convenu de la nécessité de “canaliser” l’énergie des jeunes, en prévenant que la modernité a “des bons et des mauvais côtés”.

    Le maître mot de la rencontre a été l’information et la communication, à la lumière de la mondialisation de nouvelles technologies de la communication, de l’Internet, des antennes paraboliques et des programmes de qualité, à la fois “attractifs”, des chaînes étrangères. Une communication qui doit être à l’écoute des doléances des jeunes, de leurs aspirations et leurs attentes, les poussant surtout à s’impliquer dans la réalisation de projets les concernant.

    Dans sa contribution, un représentant du centre de recherche en anthropologie sociale et culturelle (Crasc) a appelé à cesser de “culpabiliser et stigmatiser la famille et le système éducatif”, car le problème de la délinquance juvénile, certes “complexe”, nécessite des mesures à la fois “préventives”, “répressives” et “de suivi”. Des mesures où la sanction, appliquée “humainement et intelligemment”, doit avoir “un effet positif sur le jeune”, selon lui. S’appuyant sur des enquêtes, dont celle réalisée en juin 2006, le représentant du Crasc a asséné certaines vérités telles que notamment “l’augmentation du nombre de toxicomanes dans la tranche d’âge des moins de 20 ans”, les mauvaises conditions de vie et l’insuffisance de centres de prise en charge. Selon lui, “la thérapie de choc” pour toutes les formes de comportement de déviance et de marginalité des jeunes (délinquance, toxicomanie, suicides ou tentatives de suicide, etc.) réside dans “la croissance et le développement durable, la consolidation de la famille, une école performante, un large environnement sportif, culturel et de loisirs”.

    Il y a lieu de souligner qu’hier, le président Bouteflika a annoncé l’élaboration prochaine d’une “nouvelle politique d’intégration”, qui ne sera pas “conjoncturelle”. Selon lui, elle portera “sur le long terme” et se distinguera par le retour de l’État aux missions d’accompagnement de la jeunesse, voire même d’aide à “l’émergence d’une vie associative rénovée”.
    H. A(Liberté)
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