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Après avoir lancé avec succès son premier satellite d’observation de la terre Alsat 1, il y a 5 ans, l’Algérie mettra sur orbite son second satellite Alsat 2 vers la fin de l’année prochaine. Le directeur général de l’ASAL (Agence spatiale algérienne), M. Oussedik Azeddine, a avancé cette échéance, hier en marge de la tenue à Alger d’un atelier international sur les changements climatiques et le rôle des technologies spatiales.
M. Oussedik a précisé que «le projet avance normalement. D’ailleurs, 30 chercheurs algériens se sont rendus à Toulouse l’année dernière pour apprendre les différentes étapes qui entrent dans la mise sur orbite du satellite Alsat 2A, afin qu’ils puissent mettre eux-mêmes sur orbite Alsat 2B».
Il convient de rappeler que l’accord passé avec le groupe français EADS Astrium stipule que le contrat Alsat 2 prévoit la conception et le développement de 2 satellites : le premier, Alsat 2A, sera intégré et testé en France, alors que le second, Alsat 2B, sera intégré en Algérie.
Le satellite Alsat 2 offrira une image de très haute qualité qui permettra de donner des résultats optimisés en matière de cartographie, de gestion des ressources agricoles, forestières, minières et pétrolières et dans lutte antiacridienne et la gestion des catastrophes naturelles notamment.
Le programme Alsat 2 porte également sur la mise en place d’un terminal image permettant l’exploitation et le pilotage des satellites depuis le territoire algérien. M. Oussedik a hésité à communiquer le montant global de ce projet, estimant qu’il ne sera possible de le chiffrer qu’une fois terminé.
On sait cependant que le satellite Alsat 1 a coûté 11 millions de dollars. Le second pourrait coûter peut-être 16 ou 17 millions de dollars», a-t-il tout de même avancé. Les satellites d’observation classique coûtent beaucoup plus cher, aux alentours de 200 millions de dollars, mais l’Algérie, selon le même responsable, a fait le choix des «micro-satellites», moins chers et tout aussi performants.
En attendant Alsat 2, Alsat 1 fera son bilan à l’occasion de la célébration, le 21 novembre prochain, de son cinquième anniversaire. D’ores et déjà, ce satellite a fait ses preuves, selon le DG de l’ASAL, puisqu’il est utilisé dans l’agriculture, la lutte antiacridienne et contre les incendies de forêt notamment.
La technologie spatiale pour prévenir contre les catastrophes naturelles Intervenant à l’ouverture des travaux de l’atelier, le ministre de la Poste et des Technologies de l’information et de la communication, M. Boudjemaâ Haïchour, a expliqué que le développement de la technologie spatiale en Algérie ne se limite pas à la mise sur orbite de satellites d’observation mais va beaucoup plus loin dans le sens d’une utilisation pacifique de l’espace.
D’ailleurs, l’Algérie a lancé un programme spatial national 2006-2020, doté d’une enveloppe de 82 milliards de dinars, dont l’objectif est de «maîtriser et développer les ressources technologiques et humaines afin de mettre les sciences de l’espace au service du développement durable, à travers une gestion intégrée des espaces et la prévention des catastrophes naturelles».
source : le Jeune Indépendant
M. Oussedik a précisé que «le projet avance normalement. D’ailleurs, 30 chercheurs algériens se sont rendus à Toulouse l’année dernière pour apprendre les différentes étapes qui entrent dans la mise sur orbite du satellite Alsat 2A, afin qu’ils puissent mettre eux-mêmes sur orbite Alsat 2B».
Il convient de rappeler que l’accord passé avec le groupe français EADS Astrium stipule que le contrat Alsat 2 prévoit la conception et le développement de 2 satellites : le premier, Alsat 2A, sera intégré et testé en France, alors que le second, Alsat 2B, sera intégré en Algérie.
Le satellite Alsat 2 offrira une image de très haute qualité qui permettra de donner des résultats optimisés en matière de cartographie, de gestion des ressources agricoles, forestières, minières et pétrolières et dans lutte antiacridienne et la gestion des catastrophes naturelles notamment.
Le programme Alsat 2 porte également sur la mise en place d’un terminal image permettant l’exploitation et le pilotage des satellites depuis le territoire algérien. M. Oussedik a hésité à communiquer le montant global de ce projet, estimant qu’il ne sera possible de le chiffrer qu’une fois terminé.
On sait cependant que le satellite Alsat 1 a coûté 11 millions de dollars. Le second pourrait coûter peut-être 16 ou 17 millions de dollars», a-t-il tout de même avancé. Les satellites d’observation classique coûtent beaucoup plus cher, aux alentours de 200 millions de dollars, mais l’Algérie, selon le même responsable, a fait le choix des «micro-satellites», moins chers et tout aussi performants.
En attendant Alsat 2, Alsat 1 fera son bilan à l’occasion de la célébration, le 21 novembre prochain, de son cinquième anniversaire. D’ores et déjà, ce satellite a fait ses preuves, selon le DG de l’ASAL, puisqu’il est utilisé dans l’agriculture, la lutte antiacridienne et contre les incendies de forêt notamment.
La technologie spatiale pour prévenir contre les catastrophes naturelles Intervenant à l’ouverture des travaux de l’atelier, le ministre de la Poste et des Technologies de l’information et de la communication, M. Boudjemaâ Haïchour, a expliqué que le développement de la technologie spatiale en Algérie ne se limite pas à la mise sur orbite de satellites d’observation mais va beaucoup plus loin dans le sens d’une utilisation pacifique de l’espace.
D’ailleurs, l’Algérie a lancé un programme spatial national 2006-2020, doté d’une enveloppe de 82 milliards de dinars, dont l’objectif est de «maîtriser et développer les ressources technologiques et humaines afin de mettre les sciences de l’espace au service du développement durable, à travers une gestion intégrée des espaces et la prévention des catastrophes naturelles».
source : le Jeune Indépendant
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