L’intrigue tourne bien à la mauvaise plaisanterie : après avoir annoncé sa reddition, les dirigeants du pays ne se souviennent plus si Hassan Hattab s’est rendu ni même où il se trouve. L’homme dont Yazid Zerhouni avait assuré qu’il était entre les mains des autorités pourrait finalement être déclaré « en fuite » et jugé « par contumace » à son procès prévu le 4 novembre ! Et c’est le ministre de la Justice, Garde des Sceaux, Tayeb Belaiz, qui l’avoue ! Interrogé hier sur le fait paradoxal que les tribunaux criminels lancent des avis de recherche sur Hattab alors qu’on le dit entre les mains des services de sécurité, Tayeb Belaiz s’est borné à formuler cette réponse embarrassée : «Qu’il soit arrêté ou en fuite, la loi s’appliquera sur lui dans tous les cas de figures. S’il ne vient pas, on appliquera la mesure de contumace …» (El-Khabar). Le ministre de la Justice qui parle de « cas de figures » quinze jours après que son homologue de l’Intérieur ait annoncé, à Paris, qu’il s’était rendu aux autorités (lire : « Yazid Zerhouni a-t-il menti à Paris ? ») !
A quoi joue-t-on ? Le canular Hattab n’en finit donc pas de ridiculiser le régime.
Seconde gifle pour Zerhouni : contrairement à ce qu’il a annoncé aux journalistes, le terroriste Hattab ne bénéficiera des dispositions de la charte pour la paix et la réconciliation nationale. En martelant que « que la loi s’appliquera à Hattab », le ministre de la Justice, Tayeb Belaiz, semble avoir tranché : Hattab sera lourdement condamné et jugé en « son absence » ! Zerhouni aura fait deux gaffes en une phrase. Et la mauvaise intrigue reste entière : où est Hattab ? Elle pourrait même devenir, avec le temps : « Qui est Hattab ? »
M. Kebli
Le matin
A quoi joue-t-on ? Le canular Hattab n’en finit donc pas de ridiculiser le régime.
Seconde gifle pour Zerhouni : contrairement à ce qu’il a annoncé aux journalistes, le terroriste Hattab ne bénéficiera des dispositions de la charte pour la paix et la réconciliation nationale. En martelant que « que la loi s’appliquera à Hattab », le ministre de la Justice, Tayeb Belaiz, semble avoir tranché : Hattab sera lourdement condamné et jugé en « son absence » ! Zerhouni aura fait deux gaffes en une phrase. Et la mauvaise intrigue reste entière : où est Hattab ? Elle pourrait même devenir, avec le temps : « Qui est Hattab ? »
M. Kebli
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