Le président français Nicolas Sarkozy a défendu, mercredi à Marrakech, son droit d'être «l'ami» des Américains sans pour autant adhérer à toute leur politique, ou de vouloir la sécurité d'Israël tout en défendant le droit des Palestiniens à avoir leur État.
En visite d'État de lundi à mercredi au Maroc, M. Sarkozy s'exprimait devant des chefs d'entreprises français et marocains. Il a repris l'avion pour Paris mercredi en début d'après-midi.
«Le procès est ouvert : je serais un ami des Américains. Eh bien oui, c'est vrai, ne me torturez plus, j'avoue», a ironisé le chef de l'État, souvent dénoncé par ses adversaires politiques pour ses sympathies pro-américaines.
«Je ne vois d'ailleurs pas pourquoi je devrais être un ennemi des Américains. Quelle drôle d'idée ! Voici, un pays, l'un des seuls à travers le monde, avec la Pologne, avec qui nous n'avons jamais été en guerre. Ce n'est quand même pas une raison pour se détester», a-t-il poursuivi.
Faisant allusion à la préférence du Maroc pour les F16 américains au détriment de l'avion de combat français Rafale, M. Sarkozy a affirmé: «je préfère que le Maroc achètent des avions français plutôt qu'américains, mais quand eux arrivent à donner leurs avions, je me dis +je vais regarder comment ils ont fait, et la prochaine fois, ils ne le referont pas+, plutôt que leur en vouloir».
«Quand on arrive deuxième d'une course, il ne faut pas détester le premier, il faut le copier pour le dépasser la prochaine fois. Je ne comprends pas cette vision agressive, rétrécie, fermée, frileuse, des relations internationales», a-t-il ajouté.
«Ce n'est pas parce que je suis ami des Américains que je dois accepter la politique des Américains sur tous les sujets. Ce n'est pas parce que je serais intransigeant avec le droit à la sécurité d'Israël que je ne suis pas attentif au droit des Palestiniens à avoir un État indépendant pour eux», a-t-il également déclaré.
- AFP
En visite d'État de lundi à mercredi au Maroc, M. Sarkozy s'exprimait devant des chefs d'entreprises français et marocains. Il a repris l'avion pour Paris mercredi en début d'après-midi.
«Le procès est ouvert : je serais un ami des Américains. Eh bien oui, c'est vrai, ne me torturez plus, j'avoue», a ironisé le chef de l'État, souvent dénoncé par ses adversaires politiques pour ses sympathies pro-américaines.
«Je ne vois d'ailleurs pas pourquoi je devrais être un ennemi des Américains. Quelle drôle d'idée ! Voici, un pays, l'un des seuls à travers le monde, avec la Pologne, avec qui nous n'avons jamais été en guerre. Ce n'est quand même pas une raison pour se détester», a-t-il poursuivi.
Faisant allusion à la préférence du Maroc pour les F16 américains au détriment de l'avion de combat français Rafale, M. Sarkozy a affirmé: «je préfère que le Maroc achètent des avions français plutôt qu'américains, mais quand eux arrivent à donner leurs avions, je me dis +je vais regarder comment ils ont fait, et la prochaine fois, ils ne le referont pas+, plutôt que leur en vouloir».
«Quand on arrive deuxième d'une course, il ne faut pas détester le premier, il faut le copier pour le dépasser la prochaine fois. Je ne comprends pas cette vision agressive, rétrécie, fermée, frileuse, des relations internationales», a-t-il ajouté.
«Ce n'est pas parce que je suis ami des Américains que je dois accepter la politique des Américains sur tous les sujets. Ce n'est pas parce que je serais intransigeant avec le droit à la sécurité d'Israël que je ne suis pas attentif au droit des Palestiniens à avoir un État indépendant pour eux», a-t-il également déclaré.
- AFP
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