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La sécurité des réseaux sans fil WI-FI au Maroc est à la limite de l'inexistence

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  • La sécurité des réseaux sans fil WI-FI au Maroc est à la limite de l'inexistence

    La sécurité des réseaux sans fil WI-FI au Maroc est à la limite de l'inexistence.









    Cette technologie avait pris un peu de retard dans son arrivée sur le territoire, les opérateurs nationaux manquaient un peu d’implication sur ce sujet, mais on peut dire qu’elle a su le rattraper et que son développement à vraiment été très rapide.
    Sa présence se propage partout dans le pays car le WI-FI permet de créer facilement des réseaux efficaces sans la contrainte du câblage et à faible coût. Une technologie très utile vu les contraintes géographiques du Maroc mais qui peut s’avérer dangereuse si les règles de bases de sécurité sont ignorées.
    Et c’est justement en grande partie le cas, environ 65% des réseaux sans fil de la capitale marocaine ne sont pas protégés, dont 47% qui utilisent des routeurs avec des authentifications et protections à valeur par défaut, révèle l’étude de SSI Maroc.
    La SSI (Sécurité des Systèmes d’Information au Maroc) à également expliqué que « Ainsi toute tierce personne malintentionnée peut facilement se connecter sur n’importe quel réseau sans fil non protégé pour surfer librement et gratuitement sur Internet tout en usurpant l’adresse IP du propriétaire du réseau sur lequel elle est connectée ».
    « Le problème devient plus grave lorsque la personne qui s’invite dans le réseau en question commet des actions illicites tels que le piratage d’autres serveurs distants par exemple, rendant ainsi le propriétaire du réseau unique coupable de ces multiples faits là ».
    D’autres pratiques comme le « sniffing », qui permet d’écouter le trafic et d’intercepter grâce à des outils spécialisés les différentes données et informations, souvent sensibles, se répand. Où encore se balader en voiture dans les rues de la ville avec son ordinateur portable à la recherche des réseaux WI-FI non sécurisés ; ce qui est devenu un « sport » international appelé « wardriving ».
    Cette activité est bien évidement illégale et punie par la loi, mais n’ayant jamais rencontrer de précédent au Maroc, il est difficile de spécifier en détails les risques encourus.
    Mais ce qui peut, en revanche, limiter les dégâts en assurant une certaine protection, c’est la clé WEP qui reste un moyen assez simple de diminuer les risques d’intrusions. Sans oublier bien sûr la vérification des points d’accès selon la zone que l’on souhaite couvrir ; car étant souvent largement plus grande que les besoins, il est nécessaire d’adapter soigneusement la puissance de la borne d’accès.
    De l’autre côté, cette facilité d’accès gratuit permet à beaucoup de jeunes marocains de bénéficier de l’ouverture sur le monde qu’offre Internet, et même si la plus part du temps il ne font que tchater sur MSN ou consulter leurs mails, ils ont le sentiment de faire partie de ce monde en pleins développement.
    Et puis il est difficile et surtout avec un public jeunes de leurs faire comprendre que c’est illégal, que c’est comme du vol d’utiliser les connections des autres : Comment voler quelques choses qui n’est pas matériel ? Cette notion, qui s’applique également au problème du téléchargement, est particulièrement difficile à intégrer.
    De la même façon que les générations plus anciennes ont du mal à savoir ce qu’est Internet, et où est ce que ça se trouve ? L’idée du virtuel donne un tel espace de liberté que les gens n’y associent pas naturellement les règles de la vie matérielle.
    Les jeunes ne voient que le côté pratique, et les différentes démarches pour se connecter sur le réseau de quelqu’un rentre très vite dans leurs habitudes.
    De plus le fait que des grandes entreprises et des administrations ne se protègent pas ne fait que renforcer l’idée qu’ils sont dans leur droit.
    Un jeune Marrakchi expliquait sur le net « la semaine dernière, installé dans un café du Boulevard d’Anfa, j’ai pu choisir entre une quinzaine de réseau sans fil qui fonctionnaient tous parfaitement, et offraient un débit très honorable ».
    Il continuait en précisant « On se plaint beaucoup de la fracture du numérique et on craint que le Maroc soit du mauvais côté de la faille, mais, quand je vois la facilité de se connecter au WI-FI ici, je relativise ce pessimisme ambiant.
    On peut aussi dire que c’est parce que nous sommes du mauvais côté de la faille que personne ne pense à sécuriser son réseau… ».
    Alors entre le respect des réglementations et l’extrême facilité de les ignorer, quel chemin suivre ? Une chose est sûre, c’est en rendant la tâche difficile qu’on découragera une grande majorité d’adopter ces pratiques.
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