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Fronde sociale au parlement:Les senateurs et députés demandent a etre augmentés

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    Fronde sociale au Parlement ?

    Par : Mustapha Hammouche
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    Selon le confrère El Khabar, les sénateurs et les députés vont mettre en place une commission parlementaire pour étudier leur situation salariale et formuler leur demande de reclassement social.
    La source précise que les élus du peuple réagissent à l’amélioration de l’échelle de rémunération des hauts fonctionnaires. La dernière grille de salaires de la Fonction publique, si elle comporte quelques augmentations, de niveau symbolique, des traitements de fonctionnaires, fait la part belle aux personnels “hors catégories” ou “hors cadre”. Dans cette aide, les membres du Conseil de la nation et les députés ne veulent donc pas être en reste et cherchent le moyen de bénéficier de la largesse de l’État pour ses hauts serviteurs.
    On se souvient des houleuses délibérations qui, il y a huit ans, avait animé l’hémicycle au sujet des salaires et indemnités des parlementaires. Il a fallu l’intervention de Bouteflika pour finaliser ce qui allait devenir la loi du 1er janvier 2001 relative au parlementaire. Depuis, le pouvoir d’achat des députés et sénateurs, qui ont omis de demander l’indexation de leurs indemnités sur le cours du brut, a dû se dévaloriser. Aujourd’hui, les temps sont durs, en effet. La pomme de terre est à soixante-quinze dinars et le gouvernement veut rendre les logements sociaux incessibles et augmenter le prix du gasoil et de la vignette automobile. Et l’Inspection générale des finances commence à surveiller les cumuls d’hébergement et de logement des députés et le montant des notes de téléphone sur les factures émises au compte de l’Assemblée nationale.
    Cette commission ad hoc n’est peut-être qu’un début du long combat social qui attend la représentation nationale. D’autres actions suivront peut-être. Un débat peut-être, qui, comme en 2000, attirera une nouvelle fois le plein de députés dans l’hémicycle. Mais certainement pas le débrayage, même si l’absentéisme frise régulièrement la grève. Les grands élus ne sont pas syndiqués, en effet.
    Les sénateurs et députés ne se sont pas exprimés sur l’opportunité de la nouvelle grille de salaires. Et pour cause : elle ne les concerne pas. Au sens littéral du terme. Ils ne se sont donc pas, non plus, exprimés sur la pertinence du mouvement social qui se manifeste à travers les actions des enseignants, des vétérinaires, des médecins et d’autres catégories de fonctionnaires. Mais, ils risquent de se retrouver, même si chacun usera de ses moyens de lutte propres, à leurs côtés dans ce front social en gestation.
    La question sociale dépend du seul pouvoir exécutif soutenu par l’UGTA. C’est donc à la bipartite de légiférer sur les salaires. Les salaires des hauts fonctionnaires et des “hauts élus” seuls échappent à la négociation sociale. L’État, c’est-à-dire le pouvoir dans notre cas, est supposé reconnaître les siens et ne pas les oublier.
    Les parlementaires trouvent apparemment que les décideurs n’ont pas pensé à les faire profiter de cette nouvelle augmentation.
    N’ayant jamais observé une désobéissance politique du Parlement, peut-être est-ce, là, une seconde occasion d’assister à sa révolte sociale.
    Liberté

  • #2
    Selon le confrère El Khabar, les sénateurs et les députés vont mettre en place une commission parlementaire pour étudier leur situation salariale et formuler leur demande de reclassement social.

    Il faut d'abord qu'il commence par voter la loi qu'il ont rétoqué et qui consiste à ce qu'il déclare en plus de leur biens celui de leur proches.
    « Great minds discuss ideas; average minds, events; small minds, people. » Eleanor ROOSEVELT

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