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La nouvelle grille des salaires dévalorise le savoir en Algérie

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  • La nouvelle grille des salaires dévalorise le savoir en Algérie

    La nouvelle grille des salaires dévalorise globalement le savoir richesse plus important que toutes les réserves de pétrole et de gaz. Or, sans la maîtrise de la connaissance peut-on imaginer un seul instant la mise en œuvre d’une véritable politique industrielle et agricole déterminants pour l’avenir du pays, segments de production alors qu’on est en passe d’importer presque tout grâce paradoxalement à cette aisance financière qui peut engendrer le développement du sous-développement ?

    Car sur le plan économique le constat est que le premier plan de soutien à la relance économique, 1999/2004 pour plus de 7 milliards de dollars US et le second 2004/2009 doté d’une enveloppe de plus de 140 milliards de dollars US avec des réévaluations incessantes n’ont pas réussi à inverser les tendances profondes de la crise économique que connaît notre pays depuis deux décennies de dynamique rentière, alors que toutes les restructurations opérées par les pouvoirs publics affichaient apparemment l’objectif de la mise en place d’une économie créatrice de valeur ajoutée reposant sur trois secteurs à savoir l’industrie, l’agriculture et certains segments des services qui ont un caractère de plus en plus marchand.

    Certes, l’Algérie a pu grâce aux remboursements par anticipation réduire sensiblement son stock de la dette extérieure évalué à moins de 5 milliards de dollars US fin 2006 et des réserves de change de plus de 90 milliards de dollars US en octobre 2007. Mais existe un paradoxe entre cette aisance financière et la sphère réelle productive en déclin avec un pouvoir d’achat de la majorité de la population en stagnation ou diminution du fait à la fois du gaspillage croissant et de la concentration excessive du revenu national au profit de larges couches rentières renvoyant à une transition ambivalente soulignée par l’Institut international Bertelsmann dans ses indices de 2006 “de la corruption tentaculaire, l’inefficacité gouvernementale, la partialité des tribunaux, un système de protections sociales défaillant du fait de l’inégalité des chances persistantes en matière d’accès au marché, à l’éducation, au crédit en termes de soins et le frein au développement de l’entreprise créatrice de richesses”.

    Par ailleurs, comme démontré dans les tableaux qui suivent, se pose un problème quant à l’interprétation du décret régissant les hauts cadres de l’Etat. Il appartient aux autorités d’expliquer clairement à l’opinion publique l’une des deux options choisies afin d’éviter de faux débats. Si c’est la seconde option choisie, sans les avantages en nature un haut fonctionnaire coûte à l’Etat plus de 370 000 dinars par mois pour la G.

    source : Liberté
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