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L’économie algérienne continue d’être l’otage des intérêts catégoriels, des rentes acquises et de la prudence, à la limite de la pusillanimité de la conduite politique des réformes, selon le Forum des chefs d'entreprise et les derniers chiffres de la conjoncture monétaire et financière communiqués par le gouverneur de la Banque d’Algérie qui font ressortir clairement le paradoxe de l’économie algérienne en crise malgré l’importance des excédents financiers. La croissance globale ne semble pas outre mesure avoir tiré profit de la consolidation des équilibres macro-économiques et des surplus financiers qui se sont accumulés à la faveur de la persistance de l’embellie sur les prix du pétrole.
Les prix à la production industrielle hors hydrocarbures ont connu une hausse de 2,4% pour le secteur public et de 1,9% pour le secteur privé en 2006 par rapport à l'année 2005. Le Forum des chefs d’entreprise annonce que pour le mois de septembre 2007, l’indice de confiance global affiche une valeur négative (-4) contre une valeur positive en juin (6). C’est ce qui ressort de la dernière lettre du Forum des chefs d’entreprise. Les perspectives sont assez pessimistes dans les industries agroalimentaires (-8), elles le sont un peu moins dans les services (-3). La situation est nettement meilleure dans le BTPH (+11). Le trend croissant de la production observé à partir du mois de décembre 2006 n’a finalement duré que quatre mois. Il a laissé place depuis le mois d’avril 2007 à une tendance baissière caractérisée par le recul de l’indice de confiance de 43 points en avril 2007 à 7 points en septembre 2007. Les fluctuations sont par contre beaucoup moins fortes pour ce qui concerne les stocks des produits et les niveaux des commandes des clients.
La hausse des prix internationaux des produits entrant dans la production nationale et le renchérissement de l’euro par rapport au dollar américain ont eut pour effet un relèvement des prix des produits locaux. Il est à relever que si 66% des chefs d’entreprise qui ont répondu ont signalé un relèvement des prix des intrants industriels, une proportion légèrement inférieure (60% des réponses) estime que la hausse des prix des fournitures industrielles se poursuivra au cours des 3 prochains mois. En ce qui concerne les prix des produits fabriqués localement par contre, un peu moins de 60% des répondants estiment ne pas avoir à augmenter les prix de leurs produits et 38% seront contraints de revoir à la hausse. La baisse des prix n’est par contre envisagée que par une proportion insignifiante d’industriels.
source : Liberté
Les prix à la production industrielle hors hydrocarbures ont connu une hausse de 2,4% pour le secteur public et de 1,9% pour le secteur privé en 2006 par rapport à l'année 2005. Le Forum des chefs d’entreprise annonce que pour le mois de septembre 2007, l’indice de confiance global affiche une valeur négative (-4) contre une valeur positive en juin (6). C’est ce qui ressort de la dernière lettre du Forum des chefs d’entreprise. Les perspectives sont assez pessimistes dans les industries agroalimentaires (-8), elles le sont un peu moins dans les services (-3). La situation est nettement meilleure dans le BTPH (+11). Le trend croissant de la production observé à partir du mois de décembre 2006 n’a finalement duré que quatre mois. Il a laissé place depuis le mois d’avril 2007 à une tendance baissière caractérisée par le recul de l’indice de confiance de 43 points en avril 2007 à 7 points en septembre 2007. Les fluctuations sont par contre beaucoup moins fortes pour ce qui concerne les stocks des produits et les niveaux des commandes des clients.
La hausse des prix internationaux des produits entrant dans la production nationale et le renchérissement de l’euro par rapport au dollar américain ont eut pour effet un relèvement des prix des produits locaux. Il est à relever que si 66% des chefs d’entreprise qui ont répondu ont signalé un relèvement des prix des intrants industriels, une proportion légèrement inférieure (60% des réponses) estime que la hausse des prix des fournitures industrielles se poursuivra au cours des 3 prochains mois. En ce qui concerne les prix des produits fabriqués localement par contre, un peu moins de 60% des répondants estiment ne pas avoir à augmenter les prix de leurs produits et 38% seront contraints de revoir à la hausse. La baisse des prix n’est par contre envisagée que par une proportion insignifiante d’industriels.
source : Liberté