La France rejoint Israel pour durcir les sanctions contre l'Iran

[nassim]

LA CRISE DU NUCLÉAIRE iranien a occupé une bonne part des entretiens entre Nicolas Sarkozy et Ehoud Olmert, qu'il recevait hier pour la première fois à l'Élysée. À Paris, le premier ministre israélien est venu plaider pour de nouvelles sanctions face aux projets nucléaires de l'Iran. Il tiendra le même message à Londres où il se rend aujourd'hui. À l'issue d'un déjeuner de travail, le porte-parole de la présidence de la République a déclaré hier que « ni pour la France ni pour Israël il n'est acceptable que l'Iran soit doté de l'arme nucléaire ». Après des années difficiles consécutives à la guerre en Irak, les relations entre les deux pays, déjà normalisées sous Jacques Chirac, sont désormais plutôt bonnes.

Impressionné par la détermination de Nicolas Sarkozy, Ehoud Olmert s'est félicité de l'intention française de promouvoir des sanctions européennes contre l'Iran. Au diapason des propos tenus par le président français devant les ambassadeurs, fin août, Bernard Kouchner, qui assistait hier au déjeuner à l'Élysée, répète en des termes désormais bien rodés qu'« un Iran doté de capacités nucléaires militaires serait pour nous une perspective inacceptable ».

Les Européens sont toutefois loin d'être à l'unisson sur cette question, l'Allemagne et l'Italie se montrant réticentes à s'engager sur la voie de sanctions européennes. Ces différences d'approche ont été patentes lors de la dernière rencontre des chefs de la diplomatie européenne, à Luxembourg, le 15 octobre, Bernard Kouchner se refusant pour sa part à toute précipitation. Devant ce risque de fléchissement, le premier ministre israélien souligne que des sanctions ciblées peuvent modifier l'équilibre des forces en Iran et conduire à un changement de politique. Pour Ehoud Olmert, il y a urgence car l'Iran sera, dans quelques années, en mesure de fabriquer une bombe atomique. Le chef de l'AIEA, Mohamed ElBaradei a pour sa part contesté l'imminence de la menace iranienne. « À supposer que l'Iran ait l'intention de se doter de la bombe nucléaire, il lui faudra encore entre trois et huit années pour y arriver », souligne-t-il dans un entretien au Monde.

Il faut, ajoute-t-il, « détourner les gens de l'idée que l'Iran sera une menace dès demain, et que nous nous trouvons maintenant devant la question de savoir s'il faut bombarder l'Iran ou le laisser avoir la bombe ». « Nous ne sommes pas du tout dans cette situation », affirme encore Mohamed ElBaradei qui rendra, sans doute en décembre, un nouveau rapport sur la coopération entre l'Iran et l'AIEA.

Hier à l'Élysée, Nicolas Sarkozy et Ehoud Olmert ont également fait le point sur la préparation de la conférence envisagée fin novembre ou début décembre à Annapolis, dans le Maryland, sur le processus de paix israélo-palestinien. Pour le premier ministre israélien, la rencontre ne doit pas entrer dans les détails de la négociation mais en fixer le cadre général. Selon l'Élysée, Nicolas Sarkozy a rappelé le souhait de la France que des discussions s'engagent entre les parties sur le statut final d'un État palestinien, mais aussi sur le droit au retour des réfugiés palestiniens, la question de Jérusalem et la sécurité. Ehoud Olmert a enfin invité Nicolas Sarkozy à se rendre en Israël avant la présidence française de l'Union européenne fin 2008 pour marquer le renouveau des relations bilatérales.

source : le figaro

[absente]

Pour le premier ministre israélien, la rencontre ne doit pas entrer dans les détails de la négociation mais en fixer le cadre général. Selon l'Élysée, Nicolas Sarkozy a rappelé le souhait de la France que des discussions s'engagent entre les parties sur le statut final d'un État palestinien, mais aussi sur le droit au retour des réfugiés palestiniens, la question de Jérusalem et la sécurité

s'agissant du droit des palestiniens pour "la forme" La France "souhaite" que... Israel..., enfin si ça la dérange pas trop, presque en s'excusant , pour l'iran on exige , on tape sur la table, on crie partout haut et fort le probable, possible danger que peut représenter la possession du nucléaire par les iraniens dans l'avenir, sinon :18: vraiment la politique française étrangère est de pire en pire avec Sarko, ça sera la total

[btp50]

La France rejoint Israel pour durcir les sanctions contre l'Iran

Ce n'est pas le contraire plutot, je ne pense pas que la France se fait dicter de ce qu'elle doit faire par Israel.

[Demola]

Ben si justement, la France comme les US se font dicter ce qu'ils doivent faire par Israel.
Chirac a tenu tête, et a réussi à maintenir un certain équilibre entre les arabes et Israel, mais ce n'est plus et ce ne sera plus le cas avec Sarko qui n'est pas seulement un ami de l'état juif, mais c'est et surtout un juif d'origine.
En dehors de ce fait, le lobby juif connu et reconnu aux US et qui pèse sur toutes les décisions, ce lobby que Mitterrand avait dénoncé existe bel et bien en France et y est aussi fort si c'est pas plus qu'aux US.
Il suffit de regarder la composante juive dans la politique, les médias, les finances, la culture, l'économie, etc...
Personne n'a le droit de critiquer ou du moins faire un reproche à l'état sioniste, sinon on lui sort illico presto la "CHOAH" et on le fait passer pour un antisémite (soit dit en passant SEM fils de Noé est père d'Abraham père de toutes les religions, pourquoi seuls les juifs seraient des sémites?).
Mais est ce qu'on va reprocher éternellement aux juifs leur solidarité et leur malice, faute d'avoir réussi à faire autant ou mieux nous les arabes.
On est cent fois plus nombreux et plus gatés par la nature qu'eux (je parle richesses naturelles, pas intelligence, ni beauté, , pour que ce soit clair), mais c'est eux qui mènent le monde par le bout du nez et font ce qu'ils veulent, où ils veulent et comme ils veulent.
Arrêtons de les critiquer et les maudire, et essayons plutôt de les imiter ou les égaler.

[nassim]

je ne pense pas que la France se fait dicter de ce qu'elle doit faire par Israel.

Si, justement. Israel fait du lobbying auprès des occidentaux pour "punir" l'Iran et l'empêcher de développer son savoir nucléaire. Depuis l'arrivée de Sarkozy, la France a rejoint la position d'Israel et a adopté une approche agressive vis-à-vis de l'Iran.