Le président du Conseil de la Déontologie Médicale, Dr. Bekat Borkani Mohamed a lancé un appel à la nécessité de trouver des mécanismes légaux à même de permettre aux femmes victimes viol de se faire avorter, ajoutant que les hommes de religion ont un rôle primordial à jouer à ce sujet de par leur contribution à prodiguer des fatwas concernant ces cas qui ne doivent nullement s’inscrire dans la case des crimes.
Le locuteur s’est montré, lors du forum d’El Moudjahid, compréhensif, quant à la sensibilité de ce sujet figurant parmi les sujets « tabou » de notre société. Toutefois, l’alarmante recrudescence du phénomène du viol durant ces quelques dernières années, devrait nous inciter davantage, selon lui, à trouver une solution pour éviter que les enfants innocents assument les erreurs commises par l’un des parents. Dans le même sillage, il a mentionné les mesures exceptionnelles approuvées par les autorités concernant les femmes victimes d’un viol durant la décennie noire.
Par ailleurs, Dr. Bekat a déclaré que les statistiques officielles sur les femmes victimes de viol en Algérie ont atteint un tel niveau qu’il n’est plus question de se taire, en indiquant l’impérieuse nécessité de l’intervention des dirigeants du secteur des Affaires religieuses pour donner plus de considération au dossier et de lever l’ambigüité sur l’amalgame entre l’avortement prohibé par la religion et l’avortement dans ce cas de figure exceptionnelle, et ce au même titre que l’avortement lorsque le fétus souffre d’une malformation.
- El Khabar
Le locuteur s’est montré, lors du forum d’El Moudjahid, compréhensif, quant à la sensibilité de ce sujet figurant parmi les sujets « tabou » de notre société. Toutefois, l’alarmante recrudescence du phénomène du viol durant ces quelques dernières années, devrait nous inciter davantage, selon lui, à trouver une solution pour éviter que les enfants innocents assument les erreurs commises par l’un des parents. Dans le même sillage, il a mentionné les mesures exceptionnelles approuvées par les autorités concernant les femmes victimes d’un viol durant la décennie noire.
Par ailleurs, Dr. Bekat a déclaré que les statistiques officielles sur les femmes victimes de viol en Algérie ont atteint un tel niveau qu’il n’est plus question de se taire, en indiquant l’impérieuse nécessité de l’intervention des dirigeants du secteur des Affaires religieuses pour donner plus de considération au dossier et de lever l’ambigüité sur l’amalgame entre l’avortement prohibé par la religion et l’avortement dans ce cas de figure exceptionnelle, et ce au même titre que l’avortement lorsque le fétus souffre d’une malformation.
- El Khabar
Commentaire