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Les premiers pas du supermarché virtuel

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  • Les premiers pas du supermarché virtuel

    je crois que c'est une bonne idee surtous pour les porffessionels (restau, hotel....)


    · Des sociétés commencent à se positionner

    · Au Maroc, le secteur bloque sur des obstacles d’ordre culturel

    A quand la fin du bon vieux caddie? En tout cas, pas dans l’immédiat, même si le concept fait ses premiers pas au Maroc. En effet, une société d’achat en ligne, Proxi-Business Maroc, a vu le jour il y a 3 ans à Marrakech. Son promoteur, Philippe Bourgeois, y croit dur comme fer: le supermarché virtuel a de l’avenir. Sur le site supermarche-marrakech.com, il est aujourd’hui possible d’acheter auprès des grandes surfaces de la place à partir de chez soi. La clientèle de Proxi-Business Maroc se compose à 80% de maisons d’hôtes et à 20% de particuliers. La société compte s’installer à Casablanca et à Rabat en 2008.
    «La formule commence à avoir du succès. Le bouche à oreille est notre meilleure pub. Aujourd’hui, le prix du panier virtuel moyen varie entre 1.500 et 2. 000 DH. En France, il est inférieur à 150€ (environ 1.500 DH). C’est donc un secteur prometteur», affirme Bourgeois. Et d’ajouter que «le chiffre d’affaires de sa société qui s’élève à 1 million de DH a doublé depuis le début de l’activité». Pour l’heure, le paiement se fait à la livraison en attendant la mise en marche du système de paiement en ligne. Par ailleurs, selon un responsable d’une grande chaîne de distribution de la place, de grandes enseignes devraient accompagner la croissance de ce type de vente. Dans un autre registre, la vente par correspondance (VPC) enregistre ses premiers succès. Le principe existe déjà au Maroc, notamment à travers la boutique M6 qui est dotée d’un call-center basé à Casablanca. La société a mis en place un numéro de téléphone pour recueillir les commandes à partir du Maroc. Le règlement s’effectue à la commande. La possibilité de paiement en ligne donnera un coup de fouet au secteur et poussera d’autres sociétés à investir le marché marocain.
    La société Oriflame, spécialisée dans les produits cosmétiques, vend, avec succès, exclusivement sur catalogue. A l’international, 90% de son chiffre d’affaires est réalisé par le biais d’internet. Selma Benjelloun Assari, marketing manager d’Oriflame Maroc, souligne que le paiement en ligne laisse augurer de belles perspectives pour le secteur. Dans la mesure où l’accès à l’internet est en pleine expansion. En effet, le pays compte quelque 400.000 d’abonnés et 4 millions d’usagers à fin 2006.
    Seulement, la question se pose quant à la disposition du consommateur marocain à acheter et payer en ligne? «Cela viendra», indique un observateur économique. Rappelons que dans les pays occidentaux la formule a également eu du mal à décoller, mais aujourd’hui cela fait partie des habitudes d’achat. A titre indicatif, en France, le e-commerce a progressé de 33% en 2006 pour atteindre 9,3 milliards d’euros de chiffre d’affaires.
    Naturellement, au Maroc, il s’agit de dépasser les obstacles culturels, ceux-là mêmes qui bloquent le développement du paiement par carte bancaire. Un gros effort d’information et de sensibilisation doit être mené dans ce sens. Car, bien que le Royaume soit leader en Afrique avec 3,5 millions de cartes émises, celles-ci servent plus au retrait qu’au paiement.

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    Motivation



    Les banques ont un rôle primordial à jouer dans l’expansion du e-commerce. Selon les opérateurs du secteur, le nombre de cartes devrait atteindre les 5,5 millions d’ici 2009. Par ailleurs, les banques et leur service informatique travaillent aujourd’hui d’arrache-pied pour mettre en place un système de sécurité performant en matière de transfert des données financières.
    Une fois cela opérationnel, les banques s’attelleront à motiver leurs clients à adhérer au système de paiement en ligne et par carte par l’octroi de réductions ou de bons d’achats.

    Jihane kabbaj

  • #2
    Les nouvelles opportunités du e-commerce

    · Ouverture totale du système de paiement en ligne

    · La bataille ouverte entre les compagnies aériennes low cost

    · Premier bénéficiaire: le client

    L’annonce de la mise en place du processus de paiement sécurisé par Internet conduite par le Centre monétique interbancaire et la société Maroc Telecommerce est un évènement.
    «Ce projet va booster le marché du e-commerce», affirme avec satisfaction Myriam Kadmiri, responsable marketing et communication de Jet4you. En effet, il n’est plus obligatoire de posséder une carte bancaire internationale pour pouvoir acheter en ligne. Ce qui réjouit les entreprises dont le modèle économique se base sur ce créneau. Mais l’enjeu aujourd’hui est de rassurer les gens quant à la sécurité des transactions financières afin de banaliser ce mode de paiement. Et par conséquent élargir le taux de bancarisation (estimé à 25%) et généraliser le paiement par carte bancaire (www.leconomiste.com).
    De grandes opportunités s’offrent ainsi aux entreprises en ligne. Celles-ci vont se développer dans de nombreux créneaux (alimentation, habillement, décoration, voyages, etc.) et de nouveaux modes de consommation voir le jour.
    Les entreprises existantes pourront également tirer profit de cet atout de taille notamment les compagnies aériennes. « Le lancement de cette nouvelle plateforme ne pouvait mieux tomber», annonce Rajaâ Bensaoud, directrice de communication à Royal Air Maroc. La compagnie s’est déjà préparée en lançant en septembre dernier une nouvelle version de son site Internet. L’offre de services s’est également étoffée proposant notamment une palette de promotions simples d’accès. A signaler qu’en 2007, la vente à distance Maroc (VDM) pèse pour plus d’un quart de l’activité de la compagnie nationale. Bensaoud ajoute que le paiement en ligne sera un vecteur de développement de l’ensemble de l’industrie du e-travel (hôtellerie, location de voiture…)
    Pour les compagnies à bas coûts, c’est l’aboutissement de plusieurs années de labeur. En effet, leur succès se base sur un système de distribution directe composé d’achats sur Internet et via les centres d’appel. Par cette formule, celles-ci arrivent à proposer des tarifs très avantageux. La solution de paiement en ligne va leur permettre de toucher une population plus importante sur le marché marocain.
    Aujourd’hui, le fait de passer par une agence engendre des frais supplémentaires de près de 300 DH pour un billet aller-retour. Certaines compagnies telles que Jet4you facturent un coût supplémentaire, celui de la rémunération de ses partenaires, agences et centres d’appels. « Le fait d’acheter et de payer par Internet va permettre une économie de tous ces frais d’intermédiation», signale Myriam Kadmiri.
    Il en est de même pour la filiale low cost de RAM, Atlas Blue, qui prédit un avenir certain pour le secteur. On peut penser que la population concernée par ces produits est une population avertie, connectée de manière régulière à Internet et qui est généralement bancarisée. «Pas forcément, car les porteurs de cartes bancaires pourront en faire bénéficier ceux qui n’ont pas de cartes », répond Kamal Bennis, responsable marketing et développement des marchés à Atlas Blue.

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    Paypal s’intéresse au marché marocain



    Aujourd’hui, seul Maroc Telecommerce fait office de plateforme de paiement en ligne. Elle est chargée de mettre à la disposition des entreprises l’infrastructure nécessaire qui leur permettra de vendre sur Internet au Maroc et à l’étranger. Une dizaine d’entreprises ont déjà adhéré à son système (Europcar, RAM, Maroc Luxury), mais le traitement des réservations ne se faisait pas encore en temps réel.
    L’intérêt affiché aujourd’hui par Paypal au Maroc montre combien le marché marocain est porteur de grands projets de cybercommerce. Cet intérêt se traduit via son site Internet.

    Jihane KABBAJ

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