Annonce

Réduire
Aucune annonce.

Rachid Ramda condamné à perpétuité aux assises

Réduire
X
 
  • Filtre
  • Heure
  • Afficher
Tout nettoyer
nouveaux messages

  • Rachid Ramda condamné à perpétuité aux assises

    PARIS (Reuters) - Rachid Ramda, un Algérien de 38 ans, a été condamné à perpétuité vendredi par la cour d'assises de Paris pour avoir financé de Londres trois des attentats islamistes de 1995 en France qui avaient fait dix morts et plusieurs centaines de blessés.

    La peine est assortie d'une période de sûreté incompressible de 22 ans, le maximum prévu par la loi.
    Rachid Ramda devrait faire appel et être rejugé dans environ un an.
    Après trois semaines et demi de procès, les sept magistrats de la cour d'assises spéciale ont suivi les demandes de l'avocate générale, Delphine Dewailly.
    Dans son réquisitoire mercredi, cette dernière avait estimé que les éléments matériels du dossier démontraient la culpabilité de l'accusé, malgré ses dénégations.
    Rachid Ramda était un "rouage essentiel du Groupe islamique armé" algérien, qui a revendiqué les attentats, avait-elle affirmé.
    Extradé de Grande Bretagne en décembre 2005 après dix ans de procédure, Rachid Ramda assure être étranger à l'affaire et se dit victime d'une manipulation policière. Il avait déjà été condamné à dix ans de prison ferme dans un volet correctionnel du dossier, en 2006.
    A l'audience, il a dit souhaiter la peine de mort pour les auteurs des attentats, suscitant l'indignation des familles de victimes.
    A la barre ou dans des lettres, les deux personnes déjà condamnées à perpétuité pour avoir participé directement à ces actions, Boualem Bensaïd et Smaïn Ali Belkacem, ont assuré qu'ils ne le connaissaient pas.
    Rachid Ramda est reconnu coupable de "complicité d'assassinats en relation avec une entreprise terroriste" concernant les attaques des stations du RER Saint-Michel (huit morts, 150 blessés le 25 juillet 1995), du métro Maison-Blanche (18 blessés le 6 octobre 1995) et du RER Musée-d'Orsay (26 blessés le 17 octobre 1995).
    La cour d'assises considère qu'il a non seulement fourni le moyens financiers de ces actions mais qu'il a également donné l'ordre de commettre les attentats de Saint-Michel et du Musée d'Orsay.
    EMPREINTE DIGITALE
    Le groupe, qui avait commencé la campagne en assassinant en juillet 1995 l'imam modéré Abdelbaki Sahraoui et son secrétaire, a organisé ensuite sept attentats ou tentatives d'attentats entre juillet et octobre 1995 avec des bouteilles de gaz remplies de clous. Des actions présentées par leurs auteurs comme des représailles contre le soutien de Paris aux autorités algériennes.
    Les investigations ont semblé montrer que Rachid Ramda était en rapport téléphonique régulier avec Ali Touchent et Boualem Bensaïd, coordinateurs des actions en France.
    Présenté comme l'envoyé de "l'émir" du GIA Djamel Zitouni, il était une figure du "Londonistan", où les islamistes avaient alors pignon sur rue sans être inquiétés. L'accusation soutenait qu'il animait à Londres le bulletin Al Ansar, organe officieux du GIA, par le biais duquel les attentats ont été revendiqués.
    L'accusation s'est appuyée sur les nombreux documents saisis chez lui, dont des ordres écrits du GIA et le texte d'un ultimatum envoyé le 27 août 1995 au président Jacques Chirac par le GIA, dans lequel il lui demandait de se convertir à l'islam.
    L'empreinte digitale de Rachid Ramda figure en outre sur un bordereau de virement Western Union de 5.000 livres sterling (38.000 francs de l'époque) envoyé à Boualem Bensaïd.
    Rachid Ramda a reconnu avoir fait l'envoi mais assuré qu'il ne savait pas ce que faisait le bénéficiaire des fonds. Il pensait lui venir en aide de manière générale, a-t-il assuré.
    Les avocats de Ramda avaient plaidé l'acquittement, estimant que l'enquête ne démontrait pas qu'il était le financier du GIA. D'autres personnes fréquentaient son logement de Londres, ont-ils dit.

  • #2
    SHEH !! c'est qu'il ne peut même pas rêver qu'un jour il se sera liberé par une quelconque reconciliation .
    ... « La douleur m’a brisée, la fraternité m’a relevée, de ma blessure a jailli un fleuve de liberté » Mémorial de Caen .

    Commentaire


    • #3
      En France au moins, les terros sont condamnés.
      En Algérie, ils sont nourris, logés, blanchis.

      Commentaire


      • #4
        Bien fait pour sa gueule, voila la vraie justice, alors que nos terros assassins sont graciés et nous narguent en se promenant en 4x4! :22:
        "Je déteste les victimes quand elles respectent les bourreaux". Jean-Paul Sartre

        Commentaire


        • #5
          Bonjour

          L'Europe a été l'arrière base du terrorisme pendant la décennie noire, avec un silence complice sous couvert de la liberté d'expression.

          Cette condamnation est à juste titre une preuve que ces individus ont profité de leur présence en Europe pour servir de stratège de soutien logistique et d'approvisionneurs à la bêtes immonde qui a engendré des larves .

          Le Ramda n'est qu'un petit ,tout petit poisson, les plus dangereux sont toujours sous la protection de l'occident, entre autre Haddam, Kebir et bien d'autres larves qui profitent de l'occident pour incendier le pays .

          Bien entendu les incapables qui siègent à la tête de l'Etat sont incapables de rendre justice au peuple.

          J'espère que ses compères suivront.
          “La vérité est rarement enterrée, elle est juste embusquée derrière des voiles de pudeur, de douleur, ou d’indifférence; encore faut-il que l’on désire passionnément écarter ces voiles” Amin Maalouf

          Commentaire

          Chargement...
          X