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Comme le dit le Sultan Al-Jaber "Nous anticipons notre avenir"
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Dans le monde de la mode, ce sont les filles aux longues jambes et aux pommettes hautes qui remportent les plus gros contrats. Dans le monde de l'énergie, les gambettes interminables et les pommettes acérées appartiennent sans le moindre doute au pétrole et au gaz. Ce sont en quelque sorte les Kate et les Giselle des défilés énergétiques internationaux.
- Etant donné la relation longue et prospère que le Moyen-Orient entretient avec ces top models de l'énergie, on pourrait vous pardonner de penser qu'un laideron comme l'énergie renouvelable n'attire pas trop d'admirateurs dans la région. Mais assez étonnamment, c'est tout le contraire.
- Si vous faites route le long du Knowledge Village ("Village de la Connaissance") à Dubaï, vous remarquerez peut-être une clarté scintillant devant votre pare-brise. Non, ce n'est pas un mirage ; c'est le reflet d'un panneau solaire large de 40 mètres.
- Le panneau, dont l'entreprise photovoltaïque suédoise Switchboard a fait don au building TELECOM, peut fournir jusqu'à 10 mégawatts par an, ce qui n'est pas rien. Et ce n'est qu'une seule des nombreuses initiatives impressionnantes qui apparaissent partout dans le pays -- cette nation riche en pétrole cherchant à assurer son avenir après l'ère de l'or noir. On trouve déjà des feux de circulation, des parcmètres et des balises marines solaires, et bon nombre d'hôtels chauffent leur eau par panneaux solaires. Ce n'est qu'un début.
- Les cours record du pétrole ont inondé les Emirats Arabes Unis (EAU) de pétrodollars. Leurs réserves nationales de pétrole et de gaz sont classées respectivement quatrième et cinquième dans le monde. Mais les récipiendaires de cette aubaine savent que l'ère du pétrole ne durera pas éternellement. En diversifiant leur économie de manière à inclure des investissements en énergies renouvelables, les EAU couvrent en fait leur portefeuille très pétrolier.
** Le cheikh Mohammed ben Rached Al Maktoum, vice-président et premier ministre des EAU, a affirmé son engagement en matière de développement et de promotion des initiatives en énergies renouvelables. Il espère que d'ici 2014, Dubaï tirera environ 14% de ses pics de consommation des énergies renouvelables.
- Mais il y a plus impressionnant encore que ce qui se passe à Dubaï : les initiatives prises par sa voisine, Abu Dhabi. Abu Dhabi, la capitale du pays, représente 95% de la production pétrolière totale du pays. Elle abrite également le plus grand projet d'énergies alternatives du Moyen-Orient.
- Abu Dhabi a récemment été élue "Ville Durable de l'Année" durant le Prix de l'Energie Renouvelable Mondiale, à Londres. Ce titre lui a été attribué juste après que l'initiative gouvernementale des EAU, Masdar, a reçu le Prix Mondial de l'Energie Propre de l'Association Transatlantic21 à Bâle, en Suisse.
** Le Projet Masdar (masdar signifie "la source" en arabe) est financé par le gouvernement ; il vise à fournir une plate-forme de coopération globale pour la recherche et le développement de technologies d'énergies durables.
- Lancé en mai de l'an dernier, ce projet novateur a pris pour modèle la Silicon Valley californienne dans le but de devenir un endroit où les entreprises spécialisées en énergies renouvelables peuvent échanger des idées et faire progresser leurs technologies de pointe.
- "Pour nous, cela représente une opportunité unique, connaissant notre position dans le marché énergétique, connaissant notre expertise dans ce domaine et les ressources financières substantielles dont nous disposons aujourd'hui", déclare Sultan al-Jaber, PDG de la société Abu Dhabi Future Energy Company (ADFEC), élaborée pour mener le Projet Masdar. "La question n'est pas de remplacer les secteurs du pétrole et du gaz -- c'est plutôt de rallonger la vie de ces mêmes secteurs et de trouver des alternatives pour l'avenir".
- Dans ses efforts pour développer les énergies alternatives, le Projet Masdar a mis en place le fonds Masdar Clean Tech. ADFEC, avec le Consensus Business Group, le Credit Suisse et Siemens, a misé 250 millions de dollars pour lancer les choses. Le fonds fournit un outil d'investissement qui permettra de construire un portefeuille de fonds de technologies propres, d'investissements directs ou collectifs et de joint-ventures.
- Du point de vue pratique, Masdar a joint ses forces à Foster & Partners pour planifier la première ville "zéro carbone, zéro déchets". Cette structure durable de six millions de mètres carrés sera sans voitures et tirera son énergie -- vous l'aurez deviné -- d'une gigantesque ferme solaire.
- Avec le Projet Masdar, l'avenir des énergies renouvelables semble brillant, au Moyen-Orient.
- "Dans les EAU aujourd'hui, nous ne souffrons pas d'un manque de sécurité énergétique... et nous ne voulons jamais en souffrir", déclarait récemment Sultan Al-Jaber au journal Emirates Evening Post. "Nous anticipons notre avenir"
- A côté de Kate et de Giselle, notre laideron énergétique peut sembler bien pâle... mais si elle peut prendre une longueur d'avance dans le pays des longues jambes, elle devrait pouvoir décrocher un rendez-vous à peu près n'importe où !
Source: Agora.com
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Dans le monde de la mode, ce sont les filles aux longues jambes et aux pommettes hautes qui remportent les plus gros contrats. Dans le monde de l'énergie, les gambettes interminables et les pommettes acérées appartiennent sans le moindre doute au pétrole et au gaz. Ce sont en quelque sorte les Kate et les Giselle des défilés énergétiques internationaux.
- Etant donné la relation longue et prospère que le Moyen-Orient entretient avec ces top models de l'énergie, on pourrait vous pardonner de penser qu'un laideron comme l'énergie renouvelable n'attire pas trop d'admirateurs dans la région. Mais assez étonnamment, c'est tout le contraire.
- Si vous faites route le long du Knowledge Village ("Village de la Connaissance") à Dubaï, vous remarquerez peut-être une clarté scintillant devant votre pare-brise. Non, ce n'est pas un mirage ; c'est le reflet d'un panneau solaire large de 40 mètres.
- Le panneau, dont l'entreprise photovoltaïque suédoise Switchboard a fait don au building TELECOM, peut fournir jusqu'à 10 mégawatts par an, ce qui n'est pas rien. Et ce n'est qu'une seule des nombreuses initiatives impressionnantes qui apparaissent partout dans le pays -- cette nation riche en pétrole cherchant à assurer son avenir après l'ère de l'or noir. On trouve déjà des feux de circulation, des parcmètres et des balises marines solaires, et bon nombre d'hôtels chauffent leur eau par panneaux solaires. Ce n'est qu'un début.
- Les cours record du pétrole ont inondé les Emirats Arabes Unis (EAU) de pétrodollars. Leurs réserves nationales de pétrole et de gaz sont classées respectivement quatrième et cinquième dans le monde. Mais les récipiendaires de cette aubaine savent que l'ère du pétrole ne durera pas éternellement. En diversifiant leur économie de manière à inclure des investissements en énergies renouvelables, les EAU couvrent en fait leur portefeuille très pétrolier.
** Le cheikh Mohammed ben Rached Al Maktoum, vice-président et premier ministre des EAU, a affirmé son engagement en matière de développement et de promotion des initiatives en énergies renouvelables. Il espère que d'ici 2014, Dubaï tirera environ 14% de ses pics de consommation des énergies renouvelables.
- Mais il y a plus impressionnant encore que ce qui se passe à Dubaï : les initiatives prises par sa voisine, Abu Dhabi. Abu Dhabi, la capitale du pays, représente 95% de la production pétrolière totale du pays. Elle abrite également le plus grand projet d'énergies alternatives du Moyen-Orient.
- Abu Dhabi a récemment été élue "Ville Durable de l'Année" durant le Prix de l'Energie Renouvelable Mondiale, à Londres. Ce titre lui a été attribué juste après que l'initiative gouvernementale des EAU, Masdar, a reçu le Prix Mondial de l'Energie Propre de l'Association Transatlantic21 à Bâle, en Suisse.
** Le Projet Masdar (masdar signifie "la source" en arabe) est financé par le gouvernement ; il vise à fournir une plate-forme de coopération globale pour la recherche et le développement de technologies d'énergies durables.
- Lancé en mai de l'an dernier, ce projet novateur a pris pour modèle la Silicon Valley californienne dans le but de devenir un endroit où les entreprises spécialisées en énergies renouvelables peuvent échanger des idées et faire progresser leurs technologies de pointe.
- "Pour nous, cela représente une opportunité unique, connaissant notre position dans le marché énergétique, connaissant notre expertise dans ce domaine et les ressources financières substantielles dont nous disposons aujourd'hui", déclare Sultan al-Jaber, PDG de la société Abu Dhabi Future Energy Company (ADFEC), élaborée pour mener le Projet Masdar. "La question n'est pas de remplacer les secteurs du pétrole et du gaz -- c'est plutôt de rallonger la vie de ces mêmes secteurs et de trouver des alternatives pour l'avenir".
- Dans ses efforts pour développer les énergies alternatives, le Projet Masdar a mis en place le fonds Masdar Clean Tech. ADFEC, avec le Consensus Business Group, le Credit Suisse et Siemens, a misé 250 millions de dollars pour lancer les choses. Le fonds fournit un outil d'investissement qui permettra de construire un portefeuille de fonds de technologies propres, d'investissements directs ou collectifs et de joint-ventures.
- Du point de vue pratique, Masdar a joint ses forces à Foster & Partners pour planifier la première ville "zéro carbone, zéro déchets". Cette structure durable de six millions de mètres carrés sera sans voitures et tirera son énergie -- vous l'aurez deviné -- d'une gigantesque ferme solaire.
- Avec le Projet Masdar, l'avenir des énergies renouvelables semble brillant, au Moyen-Orient.
- "Dans les EAU aujourd'hui, nous ne souffrons pas d'un manque de sécurité énergétique... et nous ne voulons jamais en souffrir", déclarait récemment Sultan Al-Jaber au journal Emirates Evening Post. "Nous anticipons notre avenir"
- A côté de Kate et de Giselle, notre laideron énergétique peut sembler bien pâle... mais si elle peut prendre une longueur d'avance dans le pays des longues jambes, elle devrait pouvoir décrocher un rendez-vous à peu près n'importe où !
Source: Agora.com