Dans son rapport annuel Amnesty International cette année a les USA dans son collimateur que ce soit en Irak, à Guatanamo, aux USA même et critique aussi sa politique extérieur qui consiste a propagé la peur au nom des droit de l'Homme.
Un autre volé interessant du rapport, c'est les virulentes critiques envers l'Etat isrealien, AI accuse Tsahal de crime de guerre, d'assassinat d'enfants, de bombadement sans discernement et de la destruction des maison arabe.
Finalement amnesty indique que la pauvreté est un des fléaux menaçant le plus les droits de l’homme dans le monde et précise qu’en 2004, plus d’un milliard de personnes ont vécu ‘’dans des conditions inhumaines’’.
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Un autre volé interessant du rapport, c'est les virulentes critiques envers l'Etat isrealien, AI accuse Tsahal de crime de guerre, d'assassinat d'enfants, de bombadement sans discernement et de la destruction des maison arabe.
Finalement amnesty indique que la pauvreté est un des fléaux menaçant le plus les droits de l’homme dans le monde et précise qu’en 2004, plus d’un milliard de personnes ont vécu ‘’dans des conditions inhumaines’’.
Droits de l'homme: les Etats-Unis dans le collimateur d'Amnesty --par Paisley Dodds--
AP | 25.05.05 | 15:25
LONDRES (AP) -- Le rapport annuel d'Amnesty International, rendu public mercredi, dresse un sombre bilan des violations des droits de l'homme dans le monde. Parmi les Etats pratiquant la torture, l'ONG dénonce notamment les Etats-Unis pour le traitement réservé aux prisonniers du centre de détention de Guantanamo, à Cuba.
Washington a abandonné le rôle que son statut de superpuissance lui conférait, à savoir veiller au respect d'un seuil minimal de droits humains, pour «imposer une nouvelle définition édulcorée de la torture et des abus», a accusé la secrétaire générale d'Amnesty, Irene Khan, lors de la présentation du rapport à Londres.
«Les Etats Unis donnent le ton pour ce qui est du comportement des gouvernements dans le monde entier», s'est-elle inquiétée. A ses yeux, «quand le pays le plus puissant de la planète foule au pied la primauté de la loi et les droits humains, il autorise les autres à enfreindre les règles sans vergogne».
Quelque 140 prisonniers, originaires de 40 pays, sont encore détenus à la prison militaire de la base américaine de Guanatanamo Bay. Plus de 200 autres ont été relâchés, parfois pour retrouver des gêoles nationales. Nombreux sont ceux à avoir été emprisonnés trois ans sans connaître les motifs de leur incarcération.
L'administration américaine répond qu'elle reste en pointe en matière de défense des droits de l'homme. Comme l'a assuré le commandant Joe Carpenter, porte-parole du Pentagone, les personnes détenues dans des prisons américaines sont traitées avec humanité et des enquêtes sont ouvertes en cas d'accusation de mauvais traitement.
Au moins dix cas de ce genre ont donné lieu à l'ouverture d'une enquête à Guanatanamo. Selon le rapport d'Amnesty, d'autres instructions sont en cours. L'ONG, qui s'est vu refuser l'accès à ce centre de détention, rappelle que seul le Comité international de la Croix-Rouge (CICR) a été autorisé à approcher les prisonniers.
Amnesty note d'autre part que les violations des droits humains enregistrés en 2004 ont souvent été liées à des actions terroristes, à commencer par la décapitation filmée d'otages en Irak.
Dans ce pays qui tente de se structurer, malgré la violence aveugle de la guérilla, le rapport dénonce aussi la torture de prisonniers perpétrée par les forces de la coalition, le rétablissement de la peine de mort et les enlèvements et exécutions d'otages civils par des groupes armés.
En Afghanistan, les affrontements entre insurgés et forces gouvernementales nuisent aux civils et à l'acheminement de l'aide humanitaire, ajoute Amnesty, tout en reprochant aux militaires américains de procéder à des arrestations «arbitraires et illégales.»
Autre dossier sensible, celui du conflit israélo-palestinien, qui, en 2004, a fait 700 victimes du côté palestinien et 109 du côté israélien. Selon Amnesty, l'armée israélienne se livrerait à des crimes de guerre comprenant torture, exécutions sommaires, destruction de propriété et obstruction à l'aide médicale.
Le Soudan, le Zimbabwe, la Chine, la Russie, la République démocratique du Congo et Haïti sont également citées dans le rapport de l'ONG.
AP | 25.05.05 | 15:25
LONDRES (AP) -- Le rapport annuel d'Amnesty International, rendu public mercredi, dresse un sombre bilan des violations des droits de l'homme dans le monde. Parmi les Etats pratiquant la torture, l'ONG dénonce notamment les Etats-Unis pour le traitement réservé aux prisonniers du centre de détention de Guantanamo, à Cuba.
Washington a abandonné le rôle que son statut de superpuissance lui conférait, à savoir veiller au respect d'un seuil minimal de droits humains, pour «imposer une nouvelle définition édulcorée de la torture et des abus», a accusé la secrétaire générale d'Amnesty, Irene Khan, lors de la présentation du rapport à Londres.
«Les Etats Unis donnent le ton pour ce qui est du comportement des gouvernements dans le monde entier», s'est-elle inquiétée. A ses yeux, «quand le pays le plus puissant de la planète foule au pied la primauté de la loi et les droits humains, il autorise les autres à enfreindre les règles sans vergogne».
Quelque 140 prisonniers, originaires de 40 pays, sont encore détenus à la prison militaire de la base américaine de Guanatanamo Bay. Plus de 200 autres ont été relâchés, parfois pour retrouver des gêoles nationales. Nombreux sont ceux à avoir été emprisonnés trois ans sans connaître les motifs de leur incarcération.
L'administration américaine répond qu'elle reste en pointe en matière de défense des droits de l'homme. Comme l'a assuré le commandant Joe Carpenter, porte-parole du Pentagone, les personnes détenues dans des prisons américaines sont traitées avec humanité et des enquêtes sont ouvertes en cas d'accusation de mauvais traitement.
Au moins dix cas de ce genre ont donné lieu à l'ouverture d'une enquête à Guanatanamo. Selon le rapport d'Amnesty, d'autres instructions sont en cours. L'ONG, qui s'est vu refuser l'accès à ce centre de détention, rappelle que seul le Comité international de la Croix-Rouge (CICR) a été autorisé à approcher les prisonniers.
Amnesty note d'autre part que les violations des droits humains enregistrés en 2004 ont souvent été liées à des actions terroristes, à commencer par la décapitation filmée d'otages en Irak.
Dans ce pays qui tente de se structurer, malgré la violence aveugle de la guérilla, le rapport dénonce aussi la torture de prisonniers perpétrée par les forces de la coalition, le rétablissement de la peine de mort et les enlèvements et exécutions d'otages civils par des groupes armés.
En Afghanistan, les affrontements entre insurgés et forces gouvernementales nuisent aux civils et à l'acheminement de l'aide humanitaire, ajoute Amnesty, tout en reprochant aux militaires américains de procéder à des arrestations «arbitraires et illégales.»
Autre dossier sensible, celui du conflit israélo-palestinien, qui, en 2004, a fait 700 victimes du côté palestinien et 109 du côté israélien. Selon Amnesty, l'armée israélienne se livrerait à des crimes de guerre comprenant torture, exécutions sommaires, destruction de propriété et obstruction à l'aide médicale.
Le Soudan, le Zimbabwe, la Chine, la Russie, la République démocratique du Congo et Haïti sont également citées dans le rapport de l'ONG.
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