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Au deuxième jour d'une grève des hôtesses et stewards qui a conduit à l'annulation de 30% de ses vols, Air France s'est dit vendredi prêt à discuter de leurs rémunérations et leurs conditions de travail.
A quelques minutes d'intervalle, l'entreprise a annoncé qu'elle avait assigné FO, l'Unsa et le SNPNC en justice pour obtenir réparation du préjudice causé par la grève et a appelé les syndicats à mettre fin à "un conflit qui ne peut être que très négatif pour l'avenir de la compagnie".
"La direction d'Air France rappelle qu'elle entend (...) poursuivre avec une réelle volonté d'aboutir les négociations menées depuis juin dernier. A tout moment ces négociations peuvent reprendre", lit-on dans un communiqué.
La compagnie estime pouvoir assurer au moins 70% de ses vols les jours prochains. Les vacances scolaires commençaient vendredi soir et le préavis déposé par une intersyndicale des hôtesses et stewards pour obtenir la renégociation d'un accord sur les salaires et les conditions de travail court jusqu'à lundi.
"L'entreprise est prête à examiner les questions relatives aux rémunérations, aux conditions d'exercice de leur métier par les personnels navigants commerciaux, à leurs conditions d'emploi et de travail", précise le communiqué envoyé en fin d'après-midi.
La compagnie a dit qu'elle avait assigné FO, le SNPNC et l'Unsa en justice pour obtenir la réparation intégrale du préjudice lié à la grève, ces syndicats n'ayant pas respecté un accord imposant de mettre en place "un dispositif de veille sociale, préalable à tout déclenchement de grève".
Air France avait prévu d'assurer 70% de ses vols vendredi et précisé qu'elle utilisait "toutes les autres solutions de réacheminement possibles sur les lignes de ses partenaires SkyTeam, ainsi que d'autres compagnies".
Le mouvement touche surtout les court et moyen-courrier. Jeudi, premier jour de la grève, 83% des vols ont été assurés, selon Air France.
"TOUJOURS PRÊTS À NÉGOCIER"
Une représentante de l'intersyndicale a déclaré lors d'une conférence de presse que 84% des hôtesses et stewards étaient en grève vendredi.
"Nous sommes toujours prêts à négocier dès lors que l'entreprise a une nouvelle volonté de prendre en compte les revendications légitimes sur le rattrapage salarial et sur l'amélioration des conditions de travail", a ajouté Sophie Gorins.
Dans une lettre aux salariés publiée vendredi dans Le Parisien, le P-DG d'Air France, Jean-Cyril Spinetta, déclarait que les grévistes mettaient en péril la santé financière de l'entreprise.
Accepter leurs revendications "reviendrait à fragiliser l'entreprise et à rouvrir le cycle infernal des pertes et des plans d'économie", expliquait-il.
Selon le P-DG, "depuis la tragédie du 11 septembre (2001), Air France a été la seule compagnie aérienne à se battre pour ne procéder ni au blocage des salaires ni à la mise en oeuvre de plans de licenciement".
La CGT a rejeté les arguments "inacceptables" de la direction et parlé de "désinformation". "Le manque à gagner par l'entreprise généré par le conflit PNC pourra à terme s'avérer nettement supérieur aux revendications exprimées" par les salariés, a-t-elle expliqué.
Air France a mis en place un numéro vert à l'attention des voyageurs en France, le 0.800.240.260 et invité sa clientèle à consulter le site internet www.airfrance.fr .
La compagnie a annoncé mercredi que ses clients pourraient reporter leur voyage pendant toute la durée du mouvement social sur un autre vol, une autre destination, un vol d'une autre compagnie ou sur les lignes SNCF.
En cas d'annulation d'un vol ou d'impossibilité de trouver un réacheminement satisfaisant, Air France remboursera l'intégralité du billet, a précisé la compagnie.
- (Reuters)
A quelques minutes d'intervalle, l'entreprise a annoncé qu'elle avait assigné FO, l'Unsa et le SNPNC en justice pour obtenir réparation du préjudice causé par la grève et a appelé les syndicats à mettre fin à "un conflit qui ne peut être que très négatif pour l'avenir de la compagnie".
"La direction d'Air France rappelle qu'elle entend (...) poursuivre avec une réelle volonté d'aboutir les négociations menées depuis juin dernier. A tout moment ces négociations peuvent reprendre", lit-on dans un communiqué.
La compagnie estime pouvoir assurer au moins 70% de ses vols les jours prochains. Les vacances scolaires commençaient vendredi soir et le préavis déposé par une intersyndicale des hôtesses et stewards pour obtenir la renégociation d'un accord sur les salaires et les conditions de travail court jusqu'à lundi.
"L'entreprise est prête à examiner les questions relatives aux rémunérations, aux conditions d'exercice de leur métier par les personnels navigants commerciaux, à leurs conditions d'emploi et de travail", précise le communiqué envoyé en fin d'après-midi.
La compagnie a dit qu'elle avait assigné FO, le SNPNC et l'Unsa en justice pour obtenir la réparation intégrale du préjudice lié à la grève, ces syndicats n'ayant pas respecté un accord imposant de mettre en place "un dispositif de veille sociale, préalable à tout déclenchement de grève".
Air France avait prévu d'assurer 70% de ses vols vendredi et précisé qu'elle utilisait "toutes les autres solutions de réacheminement possibles sur les lignes de ses partenaires SkyTeam, ainsi que d'autres compagnies".
Le mouvement touche surtout les court et moyen-courrier. Jeudi, premier jour de la grève, 83% des vols ont été assurés, selon Air France.
"TOUJOURS PRÊTS À NÉGOCIER"
Une représentante de l'intersyndicale a déclaré lors d'une conférence de presse que 84% des hôtesses et stewards étaient en grève vendredi.
"Nous sommes toujours prêts à négocier dès lors que l'entreprise a une nouvelle volonté de prendre en compte les revendications légitimes sur le rattrapage salarial et sur l'amélioration des conditions de travail", a ajouté Sophie Gorins.
Dans une lettre aux salariés publiée vendredi dans Le Parisien, le P-DG d'Air France, Jean-Cyril Spinetta, déclarait que les grévistes mettaient en péril la santé financière de l'entreprise.
Accepter leurs revendications "reviendrait à fragiliser l'entreprise et à rouvrir le cycle infernal des pertes et des plans d'économie", expliquait-il.
Selon le P-DG, "depuis la tragédie du 11 septembre (2001), Air France a été la seule compagnie aérienne à se battre pour ne procéder ni au blocage des salaires ni à la mise en oeuvre de plans de licenciement".
La CGT a rejeté les arguments "inacceptables" de la direction et parlé de "désinformation". "Le manque à gagner par l'entreprise généré par le conflit PNC pourra à terme s'avérer nettement supérieur aux revendications exprimées" par les salariés, a-t-elle expliqué.
Air France a mis en place un numéro vert à l'attention des voyageurs en France, le 0.800.240.260 et invité sa clientèle à consulter le site internet www.airfrance.fr .
La compagnie a annoncé mercredi que ses clients pourraient reporter leur voyage pendant toute la durée du mouvement social sur un autre vol, une autre destination, un vol d'une autre compagnie ou sur les lignes SNCF.
En cas d'annulation d'un vol ou d'impossibilité de trouver un réacheminement satisfaisant, Air France remboursera l'intégralité du billet, a précisé la compagnie.
- (Reuters)
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