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Traité d'amitié et reconnaissance restent d'actualité

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  • Traité d'amitié et reconnaissance restent d'actualité

    Ceux qui s'y opposent sont dans une impasse . Ils s'en rendent compte ou ne vont pas tarder avec l'âge ( certains concernés pieds noirs notamment) à s'en rendre compte au fond d'eux mêmes. pourquoi finissent ils par defendre la guerre meurtriere des Saint Arnaud et autres militaires français criminels ( autant criminel que Himmler dans la campagne de Russie )

    Sarkozy et Gallo se trompent et le premier n'a fait que repondre à une emotion et son souci de ratisser large

    Le deuxieme est devenu un peu fou et a perdu un debat face à des nons historiens plus objectifs et arc boutés sur l'humain , sur les droits de l'homme qui ont permis aux parents italiens de Gallo ( immigrés italiens meprisés en France dans les années 20:30).........de devenir des citoyens français avec les mêmes droits que des Picards ou des Auvergnats .
    Sur le code noir , Napoleon et l'esclavage , Taubira a laminé Gallo

    L'article du journal le Matin à propos de la diplomatie de Bouteflika et de la pretendue gifle de Sarkozy à propos da la demande de repentance est un article mediocre.

    L'idée du traité d'amitié et de la reconnaissance des crimes suite à une guerre recente est absolument pas une betise et reste d'actualité.

  • #2
    Article 13 de la loi du 23 février

    La caution de la France politique à l’OAS dénoncée

    Les vieux démons de la France coloniale continueront à visiter la France d’aujourd’hui tant qu’elle refusera de les regarder en face.
    L’écrivain Jean Philippe Ould Aoudia exige de la France officielle non seulement de regarder ses vieux démons, mais surtout de ne pas les glorifier. Auteur du livre La bataille de Marignane, Jean Philippe Ould Aoudia fustige « la caution du pouvoir politique apportée aux nostalgiques de la période coloniale ». Faisant le parallèle avec la commémoration de l’exécution du résistant français Guy Môquet par les nazis, l’écrivain français plaide pour une dénonciation des crimes commis par l’OAS. Jean Philippe Ould Aoudia, soutenu par un collectif d’associations, d’historiens, d’écrivains et de politiques français, conteste la présence actuelle des membres de l’organisation terroriste au cœur de la République française. Il estime dans un communiqué que « le souvenir du sacrifice de Guy Môquet serait moins ambigu si par ailleurs le pouvoir politique n’apportait pas sa caution aux nostalgiques de la période coloniale qui honorent et justifient aujourd’hui les crimes commis par l’OAS ». L’intellectuel français, dont le père fut assassiné avec cinq de ses collègues et l’écrivain algérien Mouloud Feraoun en 1962 dans les locaux des centres sociaux éducatifs, dénonce l’érection de stèles commémoratives en l’honneur des assassins membres de l’OAS. Ould Aoudia évoque Mouloud Feraoun, dont il dit que la « féroce bêtise a assassiné froidement et délibérément ». Les membres du collectif condamnent l’article 13 du 23 février 2005 indemnisant les membres de l’OAS. L’abrogation de l’article 4 de cette même loi glorifiant le colonialisme n’est qu’une goutte d’eau dans le marécage de l’apologie de la colonisation. Le même collectif, qui compte parmi ses membres les amis des éditions Tirésias et mémoires partagées, la ligue des droits de l’homme et le mouvement contre le racisme, estime que « le refoulé de la guerre d’Algérie donne lieu aujourd’hui à un conflit des mémoires, et les fils de victimes de l’OAS réclament ici que justice soit rendue à leur mémoire ». Michel Reynaud, directeur des éditions Tirésias, considère que la France « doit régler son compte à son histoire, sinon on ne s’en sortira jamais, notamment face à ces renégats, ces assassins de l’OAS ». Le sénateur Jean Pierre Michel, qui dénonce aussi la folie meurtrière de l’OAS, estime pour sa part que la France « n’est pas encore prête à reconnaître tous les crimes coloniaux ».
    Nadjia Bouaricha (El Watan)

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    • #3
      Le sioux

      C'est pire qu'une bêtise de vouloir un traité de l'amitié assorti d'excuses alors que la France a parmi sa population des harkis et des pieds noirs qui sont devenus de puissants lobbys. Jamais un pied noir ou un harki n'acceptera de faire d'excuses à ceux qu'ils considèrent comme des terroristes et cela d'autant plus quand ils voient de qui est composé le gouvernement algérien.......Il faut parfois savoir être réaliste et éviter le ridicule.......
      Le FLN doit aussi reconnaitre ses crimes et cela aussi il ne faut pas l'oublier, tel celui de Ramdane, de Belkacem, de Larbi M'hidi (Aussares n'était pas seul et ce n'est pas lui qui a tué M'hidi mais bel et bien un prétendu FLN aujourd'hui) et de tous ceux qui ont été assassinés sous la bleuite. La guerre d'Algérie est une sale guerre car des deux côtés les choses n'ont pas été propres car une guerre ne l'est jamais. Plutôt que de demander des excuses, nous devrions faire plutôt tel que le Japon ou l'Inde qui se sont reconstruits malgré tout et qui aujourd'hui peuvent rivaliser avec les industries occidentales. Ce serait un bien plus efficace camouflet que de demontrer que cette independance nous en avons fait quelque chose......

      Pour l'instant ce n'est pas le cas et l'état algerien a même trouvé le moyen d'amnistier les criminels de la decennie noire qu'ils soient representants de l'état ou islamistes. Pour l'opinion internationale cela est complètement contradictoire et surtout ridicule....L'etat français a fauté c'est certain pendant la guerre d'Algérie mais les terroristes d'aujourd'hui ont repris les mêmes méthodes que certains du FLN qui étaient eux aussi à l'époque appelés terroriste et l'état algerien a répondu exactement comme les colons l'avaient fait : en employant la torture et le meurtre d'innocents. Exposé le corp de soi disant terroriste abattu par l'ANP sur les places de village était une methode employée par les militaires français déjà.......
      Les libertés ne se donnent pas, elles se prennent

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      • #4
        Guerrouma

        Oui mais une vraie amitié, jamais je n'obligerais un ami à faire quelque chose qu'il ne veut pas et pareil pour moi surtout quand il a des raisons pour cela et qu'elles peuvent se comprendre.

        Mais une amitié basée sur des échanges, une coopération économique et des projets ambitieux là cela serait bien plus interessant. On avancerait plutôt que de regarder un passé qui fait mal à tout le monde car trop de non dits.
        Les libertés ne se donnent pas, elles se prennent

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        • #5
          Les Pelissier, Cavaignac ,Saint Arnaud c'est pas de 1954 à 1962 ! C'est la periode de l'invasion de l'Algerie et des crimes contre l'humanité



          http://www.ldh-toulon.net/spip.php?article952


          Armand Jacques Arnaud (dit Achille Leroy de Saint-Arnaud) « avait les états de service d’un chacal » (Victor Hugo).

          Partant des lettres qu’il a adressées à sa famille, François Maspero a relaté sa carrière dans un livre qui n’a rien perdu de son actualité, L’honneur de Saint-Arnaud [1].

          Les extraits qui sont repris ci-dessous révèlent le prix du sang qu’il a fallu faire payer pour coloniser l’Algérie.



          Paris, 11 juillet 1845 : à la Chambre des Pairs, entre un débat sur l’aménagement des ports corses et un autre sur la loi relative aux chemins de fer, le prince de la Moskowa, fils du maréchal Ney, demande la parole pour une brève interpellation :

          « Messieurs, un journal qui se publie en Algérie, l’Akhbar, contient le récit d’un fait inouï dans notre histoire militaire. Un colonel français se serait rendu coupable d’un acte de cruauté inexplicable, inqualifiable, à l’égard de malheureux arabes prisonniers. Je viens demander au gouvernement français de s’expliquer sur ce fait. » Et il donne lecture de l’article : « Il vient d’arriver dans le Dahra un de ces événements qui contristent profondément ceux qui en ont été témoins, même lorsqu’ils en ont compris l’affreuse nécessité... Le colonel Pélissier s’occupait à poursuivre les Ouled-Riah, tribu qui n’a jamais été soumise, parce que les pays qu’ils habitent renferment d’immenses cavernes ... » Suit le récit de l’enfumade des Ouled-Riah. Hommes, femmes, enfants et troupeaux se sont, à l’arrivée de la colonne française, réfugiés dans leurs grottes. On en a fait le siège et, au bout d’une journée, « à bout de patience » face au « fanatisme sauvage de ces malheureux » qui exigeaient, pour sortir, que l’armée française s’éloigne, Pélissier a fait mettre le feu à des fascines disposées aux accès. Le matin, tout est consommé. Cinq cents victimes, dit le rapport officiel. Aux environs de mille, témoignera un officier espagnol présent. Péroraison de l’orateur : « Il est de l’honneur de l’armée comme il est de la dignité du Gouvernement que de pareils faits soient démentis ou désavoués hautement. »

          Le ministre de la Guerre et président nominal du Conseil, le vieux Soult, affecte d’être pris de court : « Les rapports qui sont parvenus au Ministère sont tellement contradictoires que j’ai dû m’empresser de demander de nouveaux renseignements... Mais pour le fait lui-même, le Gouvernement désapprouve hautement ! (Très bien ! Très bien ! Une voix : - S’il a eu lieu !) »

          Il ne s’en tire pas à si bon compte. Montalembert, catholique au coeur sensible, intervient à son tour : « Je vous demande, Messieurs, de réfléchir à l’effet qu’une pareille nouvelle va produire en Angleterre, hors de France, et je vous demande s’il ne doit pas y avoir un sentiment unanime d’horreur... » Soult lâche encore du lest : « Si l’expression de désapprobation que j’ai employée au sujet du fait dont il est question est insuffisante, j’ajoute que je le déplore. »

          L’incident est clos. Provisoirement. Ça fait quand même du bruit dans le pays. Et aussi dans l’armée d’Afrique : celle-ci ressent cette agression de la métropole comme un coup de poignard dans le dos, et quelques jours plus tard Soult doit faire machine arrière : « J’ai dit que je désapprouvais et déplorais. Ces expressions se rapportent au fait en lui-même car toutes les fois qu’il s’agit d’un accident, d’un malheur, le sentiment naturel porte tout le monde à le déplorer et à gémir. Mais je veux être plus explicite. Cette affaire à laquelle s’est trouvé un des plus honorables militaires de l’armée d’Afrique, le colonel Pélissier, dont je ferai constamment l’éloge, l’a mis dans une situation fort pénible et embarrassante... Messieurs, je suis aussi patient qu’un autre, mais si j’avais été dans la situation où s’est trouvé le colonel Pélissier j’aurais peut-être fait aussi un exemple très sévère... Nous avons trop souvent le tort, nous autres Français, d’exagérer les faits sans tenir compte des circonstances... En Europe, un pareil fait serait affreux, détestable. En Afrique, c’est la guerre elle-même. Comment voulez-vous qu’on la fasse ?... Je crois qu’on ferait beaucoup mieux de s’abstenir de toutes les réflexions qui peuvent produire un très mauvais effet. »

          Cette fois, l’incident est définitivement clos. On pourra jaser en Angleterre ou ailleurs : Pélissier finira maréchal de France. [ ... ]


          Pélissier Pauvre Pélissier, un si brave homme, un peu bourru, un peu « bouledogue » même, mais si humain... Ses contemporains ne tarissent pas d’anecdotes : oui, il était soupe au lait - n’a-t-il pas, dans un restaurant, envoyé une omelette à la figure d’un serveur maladroit ? -, mais il adorait les mots d’enfants... Cette malheureuse affaire, cet « accident », pour reprendre le terme de Soult, va lui coller à la peau jusqu’à son dernier jour, et il ne cessera de se justifier, d’écrire notes, mémoires et éclaircissements. Tout cela, c’est la faute aux Ouled-Riah eux-mêmes, à leur entêtement. Il a vraiment tout essayé : « Je suis humain, mais je ne sais ce que j’aurais pu faire au-delà de ce que j’ai fait pour épargner à ces malheureux l’impasse infernale où ils sont tombés et très en dehors de ma volonté. » Absurde, leur terreur des représailles, d’être emprisonnés dans la « Tour des cigognes », célèbre prison de Mostaganem. Extravagante, leur exigence que l’armée recule pour les laisser sortir. D’ailleurs, il ne voulait que leur faire peur : ce sont leurs métiers à tisser entassés aux issues qui, prenant feu, ont produit l’épaisse fumée qui les a intoxiqués. (Mais, témoigne le sergent du génie Moret, « les soldats qui avaient essuyé des coups de feu mettaient de la rage à porter du bois ».) Et puis, ces sauvages n’ont-ils pas préféré massacrer eux-mêmes leurs femmes et leurs enfants qui tentaient de sortir ? [...] Non, il ne conteste pas le regrettable résultat de l’opération, puisque c’est lui-même qui, dans son rapport à Bugeaud, tombé dans des mains malveillantes, parle de « hideux spectacle ». (« Rien ne pourrait donner idée, relate de son côté l’officier espagnol qui l’accompagnait, de l’horrible spectacle que présentait la caverne. Tous les cadavres étaient nus, dans des positions qui indiquaient les convulsions qu’ils avaient dû éprouver avant d’expirer... le sang leur sortait par la bouche. »)

          D’ailleurs, la preuve de son souci d’humanité, c’est qu’en découvrant ledit spectacle, il a fait porter secours aux survivants. [...]Ce rapport donne également le chiffre des pertes françaises : pas de morts, cinq blessés dont aucun n’est en danger, et vingt-cinq malades de diarrhée.) Non, non, s’acharnera encore Pélissier dans ses vieux jours avec, dit un témoin, « un sentiment de vive émotion et les larmes aux yeux » : « Répétez surtout que je n’ai jamais voulu la mort des tribus rebelles. » Mais son cri du coeur, c’est celui qu’il a lancé dans l’un de ses nombreux plaidoyers : « La peau d’un de mes tambours avait plus de prix que la peau de tous ces misérables. » L’« affaire du Dahra » demeure dans les annales de la conquête comme une sorte de bavure (regrettable, selon le terme consacré). Elle n’est pourtant pas isolée. On connaît officiellement au moins quatre tueries similaires opérées dans la région par des commandants de colonnes à la même époque [2].


          A tout seigneur tout honneur, commençons par notre ami Saint-Arnaud. Celui-ci a reçu Pélissier dans sa circonscription, il a d’autant mieux suivi l’affaire qu’ils se sont concertés, et qu’il a été le premier à en avoir communication écrite. Il a commencé par se taire, prudemment, mais la réaction métropolitaine l’a fait sortir de ses gonds. Le 27 juin 1845, il écrit à son frère Adolphe :
          Dernière modification par Sioux foughali, 28 octobre 2007, 15h41. Motif: article de Maspero contenant des passages de lettres de criminels

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          • #6
            suite

            « Le colonel Pélissier et moi, nous étions chargés de soumettre le Dahra, et le Dahra est soumis. Pélissier est plus ancien que moi et colonel d’état-major, j’ai agi avec lui avec déférence. Je lui ai laissé la belle part... Il a dû agir avec rigueur. J’aurais été à sa place, j’aurais fait de même. » [...] Faire de même ? Il n’aura pas longtemps à attendre. Le 15 août, il envoie à Adolphe le récit de sa propre « enfumade » des Sbéahs, en lui demandant de le garder pour lui. Le voici, tel qu’il a été publié par la famille :

            « Cher frère, je voulais te faire un long récit de mon expédition, mais le temps me manque. Je viens d’écrire huit pages au maréchal. La fatigue et la chaleur m’accablent, j’ai passé hier vingt-quatre heures à cheval. Je t’envoie seulement une espèce de journal sommaire de mes opérations. Tu sais que j’avais dirigé mes trois colonnes, de manière à surprendre le chérif, le 8, par un mouvement combiné. J’ai rejeté Bou Maza sur les colonnes de Ténès et de Mostaganem qui l’ont tenu entre elles et l’ont poursuivi. Il a fini par s’échapper en passant entre Claparède, Canrobert, Fleury et le lieutenant-colonel Berthier. On m’a rapporté trente quatre têtes, mais c’est la sienne que je voulais.

            « Le même jour, je poussais une reconnaissance sur les grottes ou plutôt cavernes, deux cents mètres de développement, cinq entrées. Nous sommes reçus à coups de fusil, et j’ai été si surpris que j’ai salué respectueusement quelques balles, ce qui n’est pas mon habitude. Le soir même, investissement par le 53e sous le feu ennemi, un seul homme blessé, mesures bien prises. Le 9, commencement des travaux de siège, blocus, mines, pétards, sommations, instances, prières de sortir et de se rendre. Réponse : injures, blasphèmes, coups de fusil... feu allumé. 10, 11, même répétition. Un Arabe sort le 11, engage ses compatriotes à sortir ; ils refusent. Le 12, onze Arabes sortent, les autres tirent des coups de fusil. Alors je fais hermétiquement boucher toutes les issues et je fais un vaste cimetière. La terre couvrira à jamais les cadavres de ces fanatiques. Personne n’est descendu dans les cavernes ; personne... que moi ne sait qu’il y a là-dessous cinq cents brigands qui n’égorgeront plus les Français. Un rapport confidentiel a tout dit au maréchal, simplement, sans poésie terrible ni images.

            « Frère, personne n’est bon par goût ou par nature comme moi. Du 8 au 12, j’ai été malade, mais ma conscience ne me reproche rien. J’ai fait mon devoir de chef, et demain je recommencerais. Mais j’ai pris l’Afrique en dégoût. » Un mois plus tard, dégoût ou pas, il sera toujours à l’oeuvre : « Je n’ai pas encore tout à fait fini avec les Sbéahs, mais cela avance... A la fin de l’expédition, j’aurai tué ou pris plus de deux mille Sbéahs. La tribu entière compte de dix à douze mille âmes. Et peut-être ne seront-ils pas corrigés ? » [...]

            [En bref, quelques dates dans la fin de carrière de Saint-Arnaud :

            1847 : Saint-Arnaud est promu général.
            1848 : « le sentiment qui domine chez moi, c’est la haine des révolutions ».
            Octobre 1851 : le futur Napoléon III le nomme ministre de la Guerre.
            Saint-Arnaud mène de main de maître le coup d’Etat du 2 décembre 1851.
            En 1852, consécration suprême, il est nommé maréchal de France.
            1854 : Saint-Arnaud obtient le commandement de l’expédition de Crimée.
            Il remporte la victoire de l’Alma, le 20 septembre 1854.
            Ayant contracté le choléra, il se voit contraint de remettre son commandement le 26.
            29 septembre 1854 : mort du Maréchal de Saint-Arnaud.]


            Dès sa mort, en 1854, au lendemain de la bataille de l’Alma, le frère et la veuve du maréchal avaient eu l’idée de magnifier son souvenir par la publication de ses lettres. Il fallait, écrit Adolphe de Saint-Arnaud dans son introduction, mieux faire connaître l’exemple de cet homme d’action au « patriotisme éclairé et sincère qui ne savait comprendre ni la société sans ordre, ni la France sans grandeur ». Sainte-Beuve consacra à cette correspondance une « Causerie du lundi » tellement enthousiaste qu’elle figura en préface à la seconde édition du livre. Sainte-Beuve faisait du maréchal « la définition vivante de ce qu’est un brillant officier français de notre âge », l’exemple idéal à offrir à la jeunesse française :

            « Après avoir tout vu dans la vie, en savoir tous les courants et tous les écueils, s’y être brisé, puis s’en être relevé, connaître les hommes par les passions et savoir s’en servir, avoir appris à ses dépens à toucher en eux les cordes qui résistent et celles qui répondent, avoir conservé au milieu de toutes ses traverses, et jusque dans les désastres où l’on est tombé par sa faute, son sang-froid, sa gaieté, son entrain, les ressources de son esprit, sa bonne mine, son courage, son espérance surtout, et cette moralité essentielle de l’homme ; quelle préparation meilleure, quand le ressort général n’a point fléchi, quand le principe d’honneur a gardé toute sa sensibilité, pour cette improvisation perpétuelle qu’est la guerre et qui, dès qu’on arrive au commandement, est bien autre chose que ce qu’elle paraît de loin ; car on ne l’a définie qu’en gros quand on a dit qu’elle est l’art de tuer et la facilité à mourir... »[...]

            Sainte-Beuve disait de Saint-Arnaud : « Militaire français s’il en fut, esprit français, saillie française... » Ombres et lumières : il apparaît, dans notre histoire et au gré des historiens, comme tout cela à la fois, gentilhomme et bourreau, chrétien et cynique, loyal et corrompu. Et toujours : français. Car cet homme est de chez nous. Cet homme est à nous.

            Ce qu’il y a de fascinant, dans sa correspondance, ce n’est pas tellement qu’il y raconte avec autant de naturel que de clarté et d’élégance toute une série d’actions qui peuvent difficilement être présentées comme des faits d’armes - cette interminable répétition de pays dévastés, de villages brûlés, de populations massacrées sans distinction d’âge et de sexe. Il avait bien le droit de raconter sa vie à sa famille. Là où ça devient formidable, c’est quand on voit cette famille décider que le plus bel hommage à rendre au cher disparu est de publier ses lettres et que, tout en en supprimant ou amputant, bien légitimement, un certain nombre, elle choisit délibérément de conserver l’essentiel de ces lettres-là. Il n’y a dans ce geste aucune hésitation, aucun doute : ces massacres font partie de la gloire militaire du maréchal. La famille a été jusqu’à conserver la lettre où il écrivait lui-même qu’il ne ferait pas la bêtise de rédiger un rapport officiel sur les enfumades. Pourquoi être gêné ? Rien que d’honorable, dans tout cela. Le maréchal lui-même a été, en son temps, le premier à l’affirmer : « La place était honorable, et je suis fier d’y avoir été. »

            François Maspero

            Commentaire


            • #7
              tournons ces pages noire de notre histoire car une multitude
              de pages blanche reste encore a ecrire, d'amitié
              et de coopération

              Commentaire


              • #8
                ZWINA ''C'est pire qu'une bêtise de vouloir un traité de l'amitié assorti d'excuses alors que la France a parmi sa population des harkis et des pieds noirs qui sont devenus de puissants lobbys. Jamais un pied noir ou un harki n'acceptera de faire d'excuses à ceux qu'ils considèrent comme des terroristes et cela d'autant plus quand ils voient de qui est composé le gouvernement algérien.......Il faut parfois savoir être réaliste et éviter le ridicule.......


                Evidemment , presenter comme ça , on pourrait te donner raison.

                les choses sont plus complexes......oui la violence dela colonisation peut être reconnue par pieds noirs et harkis. Parmi ces 2 groupes , beaucoup la reconnaissent. Faut pas se fier aux parties emergées des icebergs



                Le FLN doit aussi reconnaitre ses crimes et........tous ceux qui ont été assassinés sous la bleuite. La guerre d'Algérie est une sale guerre car des deux côtés les choses n'ont pas été propres car une guerre ne l'est jamais.

                L'un n'empeche pas l'autre..le statu quo silence n'est pas une maturité.


                Renvoyer les (violences / consequences) dos à dos ...c'est exonerer les premiers responsables , à savoir :.La Classe politique française de 1920 à 1963 et ça c'est inacceptable ,


                De plus, beaucoup de gens en Algerie savent que la guerre a été aussi fratricide.....et même qu'il y a eu des episodes encore plus complexes que la bleuite....par exemple des denonciateurs reconvertis en citoyens patriotes et des villageois harkis qui ,sous la menace de l'assassinat du douar en entier, se sont engagés à empecher le soutien aux Maquisards cachés dans la region , ( histoire des mechta et douars soutiens des moujahids) ...

                On va pas faire du sur place .......le traité d'amitié et la repentance accompagnés de l'eclairage (d'ailleurs de plus en plus important) , de temoins et d'historiens est la bonne voie.

                C'est mon avis et je le partage avec moi même

                Salutations Cordiales à toi , Zwina

                Le sioux
                Dernière modification par Sioux foughali, 28 octobre 2007, 16h07.

                Commentaire


                • #9
                  Les Pieds Noirs, maudits de tous

                  La repentance ….Et oui je suis Pied Noir… Je me rends régulièrement en Algérie où je serai sous peu. Tous les Algériens que j’y ai rencontrés sont des amis….Jamais personne ne m’a demandé de me repentir de quoi que ce soit….J’ai parfois abordé le problème ….surtout à la veille du référendum sur la réconciliation nationale…réconciliation à laquelle j’étais plutôt favorable….J’ai trouvé beaucoup d’opposants non pas envers ces Pieds Noirs que l’on traite de tous les noms dans les forums, mais de certains qui ont causé bien du mal à la population algérienne après notre départ….
                  Ce dont je suis certain c’est qu’il y a un décalage énorme entre le quotidien vécu en Algérie et les propos de ce forum.
                  L’écrit radicalise les positions et l’on a des difficultés à dialoguer au travers d’un écran….Non pas que je n’apprécie pas les sujets abordés ; mais parce qu’il est difficile de caser certains propos…Il est de bon ton de taper sur le colon, le PN ou le harki…sans oublier le gouvernement... dont tout le monde attend une manne intarissable…..
                  Oui il est vrai que depuis des années j’ai des difficultés à m’exprimer sur ce forum …. (Et pourtant je le consulte souvent) car bien souvent les idées émises ne représentent pas la réalité quotidienne algérienne….En ce qui concerne la repentance, chaque homme a en principe une conscience …Moi je suis en accord avec elle…Je ne confesserai jamais un mal que je n’ai pas fait …surtout si mon confesseur n’est pas aussi blanc qu’il le prétend……
                  Et pendant ce temps là, il y a tant à faire en Algérie…

                  Et pour reprendre les propos de Transit, propos que j’ai appréciés…
                  « Tournons ces pages noires de notre histoire car une multitude de pages blanches restent encore à écrire, d'amitié et de coopération »

                  Henri Thoa
                  Rien n'est pire que de passer dans la vie et de rester inaperçu

                  Henri Thoa

                  Commentaire


                  • #10
                    QUOTE]Traité d'amitié et reconnaissance restent d'actualité [/QUOTE]

                    Encore est toujours ce traité qui n'a de vrai que son titre!!!!!!

                    Un traité pour faire quoi, jouer aux hypocrites 50 autres années ??
                    bah j'y vois pas d'intérêt a ce papier qui n'aura comme destinée que de remplir les étagères!!!

                    Commentaire


                    • #11
                      il y a l'exemple vietnamien à méditer

                      toutes les horreurs qu'a subi ce peuples (bien plus grave que l'algérie) ne l'ont pas empéché de se lancer dans une coopération etroite avec ces anciens agresseurs pour le bien de la population

                      Ce pays est entrain de se tapper une croisssance à 2 chiffres depuis une decennie


                      Transit a si bien dit :
                      "tournons ces pages noire de notre histoire car une multitude
                      de pages blanche reste encore a ecrire, d'amitié
                      et de coopération"
                      .
                      .
                      ''La pauvreté ne sera plus séditieuse, lorsque l'opulence ne sera plus oppressive''
                      Napoléon III

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                      • #12
                        Le traité j'en ai rien à foutre (désolé pour le language un peu cru)

                        L'amitié entre les peuples ne se decrete pas....

                        L'important c'est le quotidien entre les peuples ...En ce qui me concerne je discute souvent avec les gens...J'essaie d'associer mes enfants...les générations futures sont notre avenir...

                        Après demain je serai à Cherchell et à Tipasa

                        Là bas je n'ai jamais réussi à me faire un ennemi ...Pourtant mon arrière grand père était colon....Je ne crois pas que nous ayions fait du mal sur place ...autant que je le sache....

                        Je vais me coucher car il me faut préparer mes valises

                        Cordialement,

                        Henri Thoa
                        Rien n'est pire que de passer dans la vie et de rester inaperçu

                        Henri Thoa

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                        • #13
                          Henri,

                          Je parle des Etats et des actes symboliques qu'ils peuvent faire ......je ne parle pas d'individus.

                          Tu n'es pas le seul pied noir à retourner en Algerie.
                          Je ne nie pas ton attachement à cette terre

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                          • #14
                            Les états sont à l'image dess citoyens

                            Les etats sont souvent à l'image des gens qui la composent

                            Il ne faut pas se plaindre d'un état laxiste si soit même on ne fait pas l'effort de participer , ne serait ce qu'en allant voter

                            Voter selon ses idées mais etre acteur de la vie politique.....et non pas se lamenter sans cesse sur le passé....

                            Comment voulez vous que le pays avance sans la participation de chacun

                            Cela se fera doucement mais cela se fera....Si ce n'est pas le cas, alors cela se fera dans la violence.....A chacun ses choix

                            Un bonjour de Tipasa et Cherchell où je me trouve actuellement
                            Rien n'est pire que de passer dans la vie et de rester inaperçu

                            Henri Thoa

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                            • #15
                              Le rapport 2006 de l’Observatoire international des mines se contente de signaler que le « nombre de victimes des mines, engins non explosés et engins explosifs, improvisés activés par les victimes, a sensiblement augmenté en 2005, avec 15 morts et 36 blessés au minimum ». La machine à tuer de l’armée française continue de semer la mort, 45 années après l’indépendance.


                              et oui c toujours d actualite

                              il faut poser clairement la question de l indemnisation des torts subis par le colonialisme d etat francais si l on veut ecrire sur de nouvelles pages blanches et repartir sur des bases de respects et de fraternite

                              merci l indien pour l article de st arnaud
                              The truth is incontrovertible, malice may attack it, ignorance may deride it, but in the end; there it is.” Winston Churchill

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