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Algérie : ces fonds d’investissements qui s’intéressent au marché algérien

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    Algérie : ces fonds d’investissements qui s’intéressent au marché algérien (exclusif)
    Par sonia lyes le 28/10/2007 à 09:22

    Après avoir attiré plusieurs groupes étrangers intéressés par les milliards des marchés publics, l’Algérie intéresse à présent les grands fonds d’investissements internationaux. Selon nos informations, ils seraient au moins trois à envisager de lancer prochainement des opérations d’investissements sur le marché algérien. Deux sont arabes : Abraaj et Mena Infrastructures. Et le troisième n’est autre que le géant américain de l’investissement, Carlyle. Des délégations de ces groupes ont visité récemment l’Algérie d’où elles sont revenues avec la ferme intention d’y lancer des projets.

    Dans ce contexte, Abraaj vient d’annoncer la mise en place d’un fonds de 2 milliards de dollars avant la fin 2007, destiné à être investi dans la région du Moyen Orient, de l'Afrique du Nord et de l'Asie du Sud (MENASA). Parmi les pays qui seront ciblés par Abraaj figure l’Algérie où le fonds ne détient aucun actif. Les transports, les ports, les services médicaux, l'électricité et autres services publics, le pétrole et le gaz, la pétrochimie…figurent parmi les secteurs qui intéressent Abraaj.

    Autre fonds d’investissement intéressé par l’Algérie : Mena Infrastructure. Doté de 500 millions de dollars, cette filiale de Dubaï International Capital possèderait déjà des projets arrivés à un stade avancé en Algérie. Elle s’intéresse notamment aux secteurs des infrastructures et de l’énergie : aéroports, ports, terminaux à conteneurs, centrales électriques, usines de pétrochimie.

    Enfin, la surprise vient du fond américain Carlyle. Cette société d’investissement américaine, fondée en 1987 et réputé proche des intérêts de l’Etat américain, possède 75,6 milliards de dollars de fonds propres. Elle est présente dans plusieurs grands groupes internationaux dans les secteurs de la défense, l’aéronautique, les télécommunications, l’énergie…Carlyle intervient essentiellement dans les pays d’Amérique du Nord, d’Asie et d’Europe. Mais ce fonds vient d’intégrer l’Algérie dans la liste des pays où il est susceptible d’opérer dans les prochains mois.

    «Des fonds comme Abraaj, Mena Infrastructures ou Carlyle peuvent intervenir dans des opérations de privatisation d’entreprises publiques, la construction de centrales électriques ou le financement de grands projets d’infrastructures…Ils recherchent un investissement avec un bon rendement dans des délais relativement courts : c'est-à-dire n’excédant pas cinq ans», explique un économiste interrogé par "tout sur lalgerie ".

  • #2
    Dans le même ordre d'idées
    Algérie : sortir de la «sphère d’influence» française
    Par said kaced le 28/10/2007 à 12:08

    Des fonds d’investissements, dont le géant américain Carlyle, émettent l’intention de venir fructifier leurs capitaux en Algérie. Au moment où des «enfants gâtés» de la coopération mettent toujours la pression sur nos gouvernants pour «obtenir plus», ces grands groupes financiers ont flairé le bon coup – les prévisions de croissance de l’économie algérienne sont en hausse, et font le siège de nos ministères pour accélérer leurs prochaine installation.

    C’est, espérons le, le début d’une véritable prise de conscience de nos institutions économiques qui ont, jusqu’ici, privilégié quelques pistes de développement de la coopération. Les effets pervers de la démarche apparurent dès lors que des partenaires «si proches» ont voulu tirer profit de leur position privilégiée pour tenter de rendre incontournable leur présence sur notre sol.

    Tout entrepreneur étranger aspire, légitimement, à faire fructifier son investissement s’il le fait de manière licite et sans exercer aucune espèce de chantage sur ses vis-à-vis locaux. Or, certains opérateurs économiques français ont abusé de leur position dominante pour manifester, à la première escarmouche terroriste, leur désir de s’enfuir d’Algérie ; un pays qu’ils présentèrent ostensiblement aux médias hexagonaux comme une contrée «à feu et à sang».

    La démarche consistait-elle à laisser planer l’épée de Damoclès d’un retrait massif d’un pays référencé dans la «sphère d’influence» française ? C’est à nos négociateurs de répondre à la question et à nos gouvernants de tirer les enseignements d’une coopération biaisée par ces atermoiements répétés qui ne plaident pas du tout pour une relation apaisée dans le domaine des affaires.

    L’arrivée de ces fonds d’investissements indique clairement que l’on a bien perçu, dans la sphère anglo-saxonne notamment, les immenses potentialités et les promesses de croissance du marché algérien. C’est une bonne nouvelle puisque cela procure à nos entreprises d’autres débouchés et de nouvelles perspectives dans un marché mondial désormais ouvert à toutes les possibilités.

    Une économie algérienne décomplexée, et enfin débarrassée de ses œillères, ne peut que progresser et prospérer en tirant avantage des expériences venues de tous horizons.

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