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Tchad: Arche de Zoé

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  • Tchad: Arche de Zoé

    Je viens de voir qu'un article sur l'Arche de Zoé avait été fait sur wikipedia: http://fr.wikipedia.org/wiki/Arche_de_Zo%C3%A9

    Arche de Zoé

    Un article de Wikipédia, l'encyclopédie libre.


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    Association de loi 1901 enregistrée en préfecture de Paris sous le numéro 05 / 2346 / 00171192 .
    L'Arche de Zoé se définit comme une association à but non lucratif (comme toutes les associations de la loi de 1901) dédiée aux enfants orphelins et à l'aide humanitaire.
    Sommaire

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    Description idéologique de l'association [modifier]

    Elle est créée en 2005 en conséquence du Tsunami du 26 décembre 2004.
    Elle se spécialise principalement sur le Darfour en 2006, même si elle n'enverra une équipe que fin septembre 2007. Pourtant, l'association essaye de faire croire qu'elle est physiquement présente depuis longtemps, comme le montre certaines phrases de son site internet "Il suffit, pour s’en convaincre, de croiser sur les pistes du Darfour les milliers d’enfants soldats (de 10 à 18 ans), vêtus de guenilles, sans une paire de sandales, mais avec dans les mains une Kalachnikov flambant neuve !" ou "Une simple visite de Khartoum permet de mesurer combien les Nations Unies et les grandes entreprises internationales font vivre l’économie de la ville, à un niveau bien supérieur que les villes et villages du Darfour" (en réalité Khartoum est une ville pauvre comptant de nombreux bidonvilles où vivent notament des centaines de milliers de personnes originaire du Darfour et du Sud-Soudan).
    L'association affirme que les équipes de L’Arche de Zoé, sont composées de médecins, d’infirmières, de sapeurs-pompiers et d’autres spécialistes.
    L'association a des propos virulent contre le gouvernement soudanais "Voilà quatre ans que dure le conflit du Darfour, à l’ouest du Soudan. Quatre ans que des millions de civils innocents, pour la plupart des femmes et des enfants, sont massacrés, torturés, violés, pillés, affamés et chassés de leurs villages par la dictature islamiste du gouvernement soudanais ou les milices qu’il a armées, les Janjaweeds", désignant fréquement le gouvernement soudanais de fondamentaliste, d'islamiste, d'intégriste. L'association semble essayer de faire passer l'idée que le conflit du Darfour serait liée à l'idéologie politico-religieuse des dirigeants soudanais. Elle semble ignoré que le "père" de l'islamisme soudanais a romput en 2000 avec le régime et est lié aux rebelles du MEJ au Darfour. L'association semble également ignoré que le gouvernement compte plusieurs membres issus du SPLM du Sud Soudan.
    L'association s'en prend également aux Nations Unies et aux agences humanitaires "Pire encore, l’ONU et les agences humanitaires ont, au travers de leurs activités et de leurs différents programmes, injecté ces dernières années plusieurs milliards de dollars dans l’économie soudanaise (achats locaux, personnels locaux, taxes diverses, frais de vie des staffs expatriés, organisations humanitaires rackettées par l’administration soudanaise, vols de marchandises et de véhicules par les milices qui ont ainsi pu remplacer leurs chameaux par de beaux 4x4, etc.). Ces milliards de dollars ont finalement profité en premier lieu aux fondamentalistes de Khartoum et ont renforcé leur puissance et leur pouvoir sur les populations vulnérables".
    En principe, les associations humanitaires évitent d'exprimer une opinion politique contre un état, un mouvement ou une organisation internationale.
    L'association publie sour son site internet des informations fausses ou mensongères sur le nombre de victimes de la guerre au Darfour: "Après le Sud Soudan, où plus de 3 000 000 de personnes ont été tuées en vingt ans de conflit, c’est aujourd’hui au Darfour que le gouvernement du Soudan impose dans le sang sa tyrannie. Alors que le régime de Khartoum ne « reconnaît » que 9 000 morts au Darfour, les Nations Unies faisaient état d’au moins 200 000 morts dès 2005. Aujourd’hui, en avril 2007, à défaut de bilans officiels sérieux, y compris de la part des institutions onusiennes obligés de cacher ou de minimiser les rapports pour ménager le contexte diplomatique, l’analyse des bilans des organisations humanitaires démontre que plus de 550 000 personnes ont « disparu » des statistiques. Le bilan est même sans aucun doute beaucoup plus lourd si on tient compte du fait que les ONG et les différentes agences des Nations Unies (Unicef, Programme Alimentaire Mondial, Organisation Mondiale de la Santé, Haut Commissariat aux Réfugiés…) n’ont pas accès à toutes les zones du Darfour, entravées par la police et l’administration soudanaise."
    En réalité, il n'y a jamais eu de "statistiques" et l'ONU continue a parlé de 200 000 victimes. En effet, les plus violents combats et les plus importantes crises alimentaires ont eut lieu entre 2003 et 2005, les chiffres ayant été surestimé à cette époqque, les organismes internationaux estiment que ce chiffre est fin 2007 plausible. Il est également important de rappeller que ce nombre de victimes, 20 000 sont mortes des conséquences directes des combats ( civils, djandjaouids, rebelles et militaires soudanais), le reste des décès étant dû aux conséquences sanitaires (maladies, malnutrition...). Les associations "poltico-humanitaires" violement "anti-Khartoum" comme Urgence-Darfour ou "Sauver le Darfour", qui parlent de génocide mais qui n'entretiennent aucune activité dans cette région avancent les chiffres de 300 000 à 350 000 morts.

    Le "sauvetage" ou "kidnapping" d'enfants [modifier]

    Dès le printemps 2007, l'association adopte l'objectif de "sauver" des enfants du Darfour en en rapatriant 10 000 vers l'Europe et les Etas-Unis, dont au moins 1000 vers la France. Pour cela elle fait appel à des familles d'accueil qui débourse jusqu'à 6000 euros. Elle explique cette action par le fait que ces enfants ne peuvent être sauvé qu'en étant éloigné de leur pays d'origine "En s’appuyant sur le droit international et l’aide des ONG, dans le respect du droit et des institutions du pays d’accueil, la famille d’accueil assurera l’intégration de l’enfant en déposant une demande de droit d’asile. Ces formalités sont très longues, mais pendant ce temps là, l’enfant aura été sauvé et mis à l’abri des dangers". Des familles et des officiels français affirment que l'association leur a confirmé que ces enfants seraient adoptables, ce que l'association dément.
    Enregistré au Tchad sous le nom Chidren Rescue mais pas au Soudan, l'équipe de l'Arche de Zoé arrive dans l'est du Tchad à la fin septembre 2007, transporté par l'armée française. Son équipe est arrêté par la police d'Abéché le 25 octobre 2007 sur la piste de l'aérodrome de la ville, alors qu'elle s'appêtait à faire monté 103 enfants dans un avion en direction de la France. Alors que l'avion devait se diriger vers l'aéroport de Vatry, la préfecture de la Marne dit ne pas avoir été prévenue de l’arrivée d’un tel vol sur l’aéroport, habituellement consacré au fret.

    L'affaire [modifier]

    L'association avait rencontré la secrétaire d'état Rama Yade en juillet 2007 pour lui présenter son projet. Celle çi avait émis un avis négatif sur cette opération. L'association avait également été reçu par les services de l'Elysée durant l'été (comme des centaines d'associations). En août 2007, le président de l'association avait été entendu par les services de police en charge de la protection de l'enfance. L'Arche de Zoé avait par ailleurs eut des déboires avec Médecins du monde pour s'être présenté comme son partenaire.
    Après l'interpellation du jeudi 25 octobre, on découvre que les enfants étaient tchadiens, pour la grande majorité n'étaient pas orphelins et l'équipe leur avait collé des bandages et des pancements sur le corps alors qu'ils n'avaient pas de blessures. Le 26 octobre, l'association affirme que son équipe a subi des vilences de la part des autorités tchadiennes, ce que démentent les autorités tchadiennes, françaises, humanitaires et les médias sur place.

  • #2
    suite de l'article

    suite de l'article:

    Le scandale est également causé par le fait que le Tchad et le Soudan n'autorisent pas les adoptions internationales, que cette évacuations n'avaient aucune autorisation officielle et également par le mépris ressenti par bon nombre d'Africains par le fait que ces occidentaux voulaient sauver des enfants africains en les exfiltrant, comme si les enfants ne pouvaient pas être protégé chez eux.
    Le président tchadien Idriss Déby Itno a parlé de réseau de pédophilie, mais cette accusation semble sans fondement.

    Témoignage [modifier]

    Ram Yade: «On a fait tout ce qu’on avait à faire pour interdire, pour empêcher cette opération. Après, ils l’ont menée de manière clandestine, sans avoir prévenu personne, sans l’aval des autorités.»
    Maryse Cales vice-président du Collectif des familles pour les orphelins du Darfour (Cofod) (une émanation de l'Arche de Zoé): «On avait toutes les autorisations, c’est un revirement des autorités tchadiennes. Si la France avait voulu interdire l’opération, elle en avait les moyens.»
    une source diplomatique: "nous avons diffusé un communiqué pour dire que nous étions très réticents envers cette opération telle qu’elle se présentait et pour mettre en garde les familles candidates à l’accueil. On ne pouvait quand même pas les arrêter préventivement."
    Selon le membre d’une ONG au Tchad: «ils ont nécessairement bénéficié de complicités mais dire à quel niveau, c’est difficile».

    Ousmane un des 103 enfants: "Mes parents étaient partis travailler dans les champs. Nous étions en train de jouer quand des Tchadiens sont venus et nous ont dit 'voilà des friandises, suis-nous jusqu'à Adré et nous te ramènerons à la maison'. On nous a emmenés à l'hôpital d'Adré" "Nous avons passé sept jours à Adré et je suis ici à Abéché depuis plus d'un mois. Les blancs nous ont bien nourris, il y avait toujours à manger. Je voudrais aller retrouver mes parents".
    Âgée de dix ans, Mariam se trouve dans le groupe en compagnie de sa petite soeur. Elle a dit que leur mère était morte mais que leur père était toujours vivant: "Une voiture est venue avec deux Blancs et un Noir qui parlait arabe. Le conducteur a dit 'viens avec moi, je te donnerai de l'argent et des gâteaux puis je te ramènerai chez toi'" "On nous a emmenées dans la maison des Blancs et on nous a donné des médicaments, des petites pilules blanches, alors que je n'étais pas malade. Tous les enfants ont eu des médicaments. Ils nous ont dit que nous ne pourrions plus rentrer à la maison."
    Lui aussi âgé de dix ans, Hamsa Brahim a dit avoir quitté le village d'Adikoum, proche d'Adré, avec la permission de son père après que des visiteurs ont promis de le scolariser: "Les blancs sont venus, ils ont dit qu'ils nous inscriraient à l'école. Ils sont venus quatre fois prendre des enfants de notre village, beaucoup sont partis avec eux."
    témoignage d'un chauffeur de camion ayant transporté les enfants relaté par un journaliste de Tchad Actuel: "Selon ce témoin oculaire, les membres de l’association « Children Rescue » ont roulé tout le monde dans la farine. Ayant aussi servi d’interprète entre les « blancs », comme il le dit, et les parents des enfants, il sait de quoi il parle. Selon lui, les membres de cette association avaient fait savoir à tous les parents d’enfants que leurs progénitures auraient une meilleure vie s’ils les laissaient entre les mains de « Children Rescue ». Cette association se chargerait de l’éducation, scolarisation, hébergement et nourriture des enfants. Tout ceci se déroulera à Abéché. Ils seront scolarisés dans une école française et de surcroît, ils auront une bonne formation islamique et coranique. Ce dernier point aurait convaincu les parents qui prennent Abéché comme le centre islamique du Tchad et du monde après Oum-dourman au Soudan et la Mecque en Arabie Saoudite.
    Une fois arrivés à Abéché dans des véhicules bâchés, les enfants ont été amenés directement à l’aéroport où un avion prêt à décoller les attendait. L’avion était garé au bout de la piste, loin de tous les regards. Les chauffeurs des camions qui ont senti que les cours des événements est en train de prendre une autre tournure, ont rapidement contacté les autorités et les ont informés de la destination inconnue des petits tchadiens et soudanais."


    Des soupsons pèsent sur les autorités tchadiennes et françaises. Au Soudan, on se demande si les deux gouvernements ne voulaient pas médiatiser l'arrivée des enfants pour montrer la "tyranie" du régime de Khartoum. Cette affirmation ne peut être contredite, l'opération ayant été interrompu par la police d'Abéché sans qu'elle n'ai reçu d'ordre de la capitale alors que les gouvernements tchadiens et français possédaient plusieurs éléments sur l'objectif de l'Arche de Zoé.

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