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Bonjour
Près de 40% des naissances dans le monde ne sont pas enregistrées, a affirmé lundi l'Organisation mondiale de la santé (OMS).
La proportion des décès non enregistrés est encore plus grande, puisqu'elle atteint les deux tiers.
L'OMS reçoit des statistiques fiables sur les causes de décès de 31 de ses Etats membres seulement sur 193, précise l'agence de l'ONU à l'occasion du lancement d'une initiative du Réseau de métrologie sanitaire destinée à encourager les pays à mieux enregistrer les données d'état civil.
Le manque de données fiables est particulièrement aigu dans les pays en développement. Chaque année, 48 des 128 millions de naissances dans le monde et 38 des 57 millions de décès ne sont pas enregistrés, indique l'OMS.
Lorsque les naissances ne sont pas relevées, les enfants ont moins de chances de voir leurs droits fondamentaux respectés. Lorsque les décès ne sont pas comptés ni leurs causes précisées, les autorités ne peuvent mettre au point des politiques de santé efficaces, souligne l'agence de l'ONU.
Systèmes rudimentaires
Aucune organisation internationale n'est chargée de veiller à l'enregistrement des naissances et des décès, a expliqué la directrice générale de l'OMS Margaret Chan, à l'occasion du Forum mondial sur la recherche en santé, réuni à Pékin.
La revue «The Lancet» consacre une série d'articles à ce problème. Ils montrent que la plupart des pays en développement disposent au mieux de systèmes d'enregistrement rudimentaires et qu'ils ne peuvent de ce fait compter les naissances et les décès, ni connaître la durée de vie de leurs ressortissants ni la cause de leur décès de manière exacte.
«L'absence de données d'état civil enregistrées est en partie compensée par des enquêtes, l'enregistrement sur la base de sondages et par des centres de surveillance, ce qui permet de dégager certaines informations utiles», explique le Dr Sally Stansfield, secrétaire exécutif du Réseau de métrologie sanitaire.
Mais ces informations ne donnent pas un reflet complet de la taille ou des besoins d'une population, fait remarquer le spécialiste. L'initiative lancée lundi doit permettre d'aider un premier groupe de six pays parmi ceux qui en ont le plus besoin: une collaboration a été entamée avec le Cambodge, la Sierre leone et la Syrie et trois autres pays vont être retenus d'ici la fin de l'année.
Source: SDA/ATS
Près de 40% des naissances dans le monde ne sont pas enregistrées, a affirmé lundi l'Organisation mondiale de la santé (OMS).
La proportion des décès non enregistrés est encore plus grande, puisqu'elle atteint les deux tiers.
L'OMS reçoit des statistiques fiables sur les causes de décès de 31 de ses Etats membres seulement sur 193, précise l'agence de l'ONU à l'occasion du lancement d'une initiative du Réseau de métrologie sanitaire destinée à encourager les pays à mieux enregistrer les données d'état civil.
Le manque de données fiables est particulièrement aigu dans les pays en développement. Chaque année, 48 des 128 millions de naissances dans le monde et 38 des 57 millions de décès ne sont pas enregistrés, indique l'OMS.
Lorsque les naissances ne sont pas relevées, les enfants ont moins de chances de voir leurs droits fondamentaux respectés. Lorsque les décès ne sont pas comptés ni leurs causes précisées, les autorités ne peuvent mettre au point des politiques de santé efficaces, souligne l'agence de l'ONU.
Systèmes rudimentaires
Aucune organisation internationale n'est chargée de veiller à l'enregistrement des naissances et des décès, a expliqué la directrice générale de l'OMS Margaret Chan, à l'occasion du Forum mondial sur la recherche en santé, réuni à Pékin.
La revue «The Lancet» consacre une série d'articles à ce problème. Ils montrent que la plupart des pays en développement disposent au mieux de systèmes d'enregistrement rudimentaires et qu'ils ne peuvent de ce fait compter les naissances et les décès, ni connaître la durée de vie de leurs ressortissants ni la cause de leur décès de manière exacte.
«L'absence de données d'état civil enregistrées est en partie compensée par des enquêtes, l'enregistrement sur la base de sondages et par des centres de surveillance, ce qui permet de dégager certaines informations utiles», explique le Dr Sally Stansfield, secrétaire exécutif du Réseau de métrologie sanitaire.
Mais ces informations ne donnent pas un reflet complet de la taille ou des besoins d'une population, fait remarquer le spécialiste. L'initiative lancée lundi doit permettre d'aider un premier groupe de six pays parmi ceux qui en ont le plus besoin: une collaboration a été entamée avec le Cambodge, la Sierre leone et la Syrie et trois autres pays vont être retenus d'ici la fin de l'année.
Source: SDA/ATS