Tweet
Les trains à grande vitesse de la Méditerranée (LesEchos.fr)
« L'offensive marocaine de Sarkozy est un nouveau défi pour l'Espagne », dont le premier est la réalisation d'un tunnel sous le détroit de Gibraltar. « El País » se penche, dans un éditorial, sur la première visite officielle du président français au Maroc et « ses projets concrets ». Pour le quotidien espagnol, Nicolas Sarkozy a dit « aux Marocains ce qu'ils voulaient entendre : créer une nouvelle relation d'association entre les deux pays, construire un train à grande vitesse entre Marrakech et Tanger, ou encore appuyer le plan de Rabat pour l'autonomie du Sahara occidental ». Mais c'est surtout sur le projet d'Union de la Méditerranée que revient le quotidien. L'objectif de ce plan, comme d'ailleurs l'amélioration des relations bilatérales entre Paris et Rabat, Alger, Tripoli doit permettre « à la France de récupérer du poids dans une Union européenne où elle a perdu le rôle central qui était autrefois le sien ». Pour le journal, le projet de Sarkozy, conçu pour défendre les intérêts français, « répond néanmoins à une nécessité. [Il] souligne également l'absence d'idées et d'initiatives de la part de l'Espagne ». Madrid, poursuit « El País », doit ainsi aller plus loin que les mécanismes existants actuellement comme le moribond processus de Barcelone, et doit « offrir une alternative qui pourra être incluse dans les nouvelles idées françaises ». Le nouveau TGV au Maroc doit ainsi renforcer le rôle de Tanger comme port en concurrence avec Algésiras. Le maire de Tanger estime même que sa ville est devenue une « prolongation de l'Espagne ». « Avec un tunnel sous le détroit, le train pourrait servir au développement de toute la région, être relié à l'AVE [TGV espagnol] et devenir un élément essentiel d'un avenir nécessairement commun à la France, l'Espagne et le Maroc », conclut « El País ». Paradoxalement dans un autre éditorial, le journal met sévèrement en cause les « responsabilités politiques » dans le « désastre » de la réalisation d'une autre ligne d'AVE, entre Madrid, Saragosse et Barcelone, et qui a conduit à une suspension de services de TER en Catalogne.
« L'offensive marocaine de Sarkozy est un nouveau défi pour l'Espagne », dont le premier est la réalisation d'un tunnel sous le détroit de Gibraltar. « El País » se penche, dans un éditorial, sur la première visite officielle du président français au Maroc et « ses projets concrets ». Pour le quotidien espagnol, Nicolas Sarkozy a dit « aux Marocains ce qu'ils voulaient entendre : créer une nouvelle relation d'association entre les deux pays, construire un train à grande vitesse entre Marrakech et Tanger, ou encore appuyer le plan de Rabat pour l'autonomie du Sahara occidental ». Mais c'est surtout sur le projet d'Union de la Méditerranée que revient le quotidien. L'objectif de ce plan, comme d'ailleurs l'amélioration des relations bilatérales entre Paris et Rabat, Alger, Tripoli doit permettre « à la France de récupérer du poids dans une Union européenne où elle a perdu le rôle central qui était autrefois le sien ». Pour le journal, le projet de Sarkozy, conçu pour défendre les intérêts français, « répond néanmoins à une nécessité. [Il] souligne également l'absence d'idées et d'initiatives de la part de l'Espagne ». Madrid, poursuit « El País », doit ainsi aller plus loin que les mécanismes existants actuellement comme le moribond processus de Barcelone, et doit « offrir une alternative qui pourra être incluse dans les nouvelles idées françaises ». Le nouveau TGV au Maroc doit ainsi renforcer le rôle de Tanger comme port en concurrence avec Algésiras. Le maire de Tanger estime même que sa ville est devenue une « prolongation de l'Espagne ». « Avec un tunnel sous le détroit, le train pourrait servir au développement de toute la région, être relié à l'AVE [TGV espagnol] et devenir un élément essentiel d'un avenir nécessairement commun à la France, l'Espagne et le Maroc », conclut « El País ». Paradoxalement dans un autre éditorial, le journal met sévèrement en cause les « responsabilités politiques » dans le « désastre » de la réalisation d'une autre ligne d'AVE, entre Madrid, Saragosse et Barcelone, et qui a conduit à une suspension de services de TER en Catalogne.