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SUBVENTION DES PRODUITS AGRICOLES : Les intermédiaires out !

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  • SUBVENTION DES PRODUITS AGRICOLES : Les intermédiaires out !

    L’Algérie a décidé de revoir sa politique de soutien aux produits agricoles. Les agriculteurs ne recevront prochainement de subventions qu’après la production. Une démarche qui devrait mettre un terme à certaines pratiques frauduleuses.

    Meriem Ouyahia - Alger (Le Soir) - Une mesure annoncée, hier, par le ministre de l’Agriculture et du Développement rural, le Dr Saïd Barkat, à l’Algeria Business Center, en marge de l’inauguration officielle de la deuxième édition de LFL Algérie, le Salon international des techniques de la filière fruits et légumes. «L'Etat va revoir sa politique de soutien aux produits agricoles en favorisant la formule soutien à l'après-production», a-t-il déclaré en présence du ministre du Commerce, El-Hachemi Djaaboub. Un texte est en cours de préparation au niveau de la chefferie du gouvernement à ce sujet. Soulignant que cette subvention sera revue à la hausse, le ministre de l’Agriculture et du Développement rural a estimé que le soutien à l’après-production sera plus bénéfique aux agriculteurs.

    En effet, le soutien avant la production a été bénéfique aux intermédiaires surtout. Le Dr Saïd Barkat a également relevé que dans certains cas cette subvention a été déviée de son objectif initial. S’agissant des perturbations des prix des fruits et légumes, le ministre du Commerce a exclu le retour du contrôle de la marge bénéficiaire, une demande formulée par le président de la Chambre nationale d’agriculture (CNA), Chérif Ould Hocine. Répondant à cette proposition, El-Hachemi Djaaboub dira : «Le retour vers la régulation des marges bénéficiaires par l’Etat est révolu. Il faut que la politique de l’offre et de la demande soit instaurée. Je suis pour la mise en place des offices de régulation» .

    Au fait, un office de la production agricole, englobant la pomme de terre, l'oignon et la tomate, sera prochainement créé. «Cet office spécialisé sera installé en vue de pallier les problèmes que connaît le marché dans l’approvisionnement de ces produits et son dossier est au niveau du chef du gouvernement », a souligné le ministre. Ceci, en précisant qu’il ne s’agit nullement de centrales d’achat. «Ces offices de régulation devront intervenir pour réguler le marché national dans certaines situations : en cas de pénurie par l’exportation ou bien en récupérant la surproduction», a ajouté le premier responsable du secteur du commerce.

    Facilitation des exportations

    Les exportateurs ne devront plus se heurter aux contraintes bureaucratiques. Selon le ministre du Commerce, l’Agence de la promotion des exportations hors hydrocarbures (Algex) sera mandatée à partir de la semaine prochaine pour l’exécution des démarches administratives aux lieu et place des exportateurs.

    Aussi, une rencontre est prévue la semaine prochaine, regroupant producteurs et exportateurs, pour faire le bilan notamment pour les dattes. 600 exportateurs sont recensés dont 60 activent dans le ferreux et non ferreux. Leurs recettes sont évaluées à près de 200 millions de dollars. Ils sont suivis par les exportateurs en engrais, produits pétrochimiques, et produits agricoles. «L’Union européenne a mis en place des quotas d’exportation sans tarifs douaniers, mais la question de la productivité industrielle et agricole reste posée», a regretté El- Hachemi Djaboub en citant les défaillances dans le calibrage et l’empaquetage. Il est à rappeler que le LFL est placé sous le thème de «la promotion à l’exportation des fruits et légumes algériens». Organisé par IEC France en partenariat avec la Chambre nationale de l’agriculture, ce salon regroupe jusqu’au 30 octobre 104 exposants, originaires de 13 pays.

    M. O.

    220 milliards de centimes pour l'importation de la pomme de terre

    220 milliards de centimes ont été déboursés pour l’importation de la pomme de terre depuis le 31 août dernier, soit depuis la mise en application de la loi relative à l'exemption temporaire des droits de douane et de la TVA (taxe sur la valeur ajoutée) des opérations d'importation de la pomme de terre à l'état frais ou réfrigéré. 85 000 tonnes de ce tubercule sont entrés dans le marché national et devront atteindre les 100 000 tonnes demain, soit le dernier jour. «La semaine prochaine, la production nationale devra être écoulée dans nos marchés», a précisé le ministre du Commerce, en marge de l’inauguration du salon. Et selon ces données, les prévisions de la prochaine récolte sont positives et devront répondre à la demande nationale.

    M. O. (Le Soir d'Algérie)

  • #2
    il faut bcp plus que ça !! il faut une utopie , un projet grandiose , il ne nait que dans la tête d'un monsieur agriculture , la france a eu la chance d'avoir qques hommes de cet envergure apres la seconde guerre mondiale , en 30 années ils ont fait de la france le premiers pays exportateur de produits agricoles au monde ds les années 70.
    nos politiques sont trop petits pour de tels projets , bouteflika ne croit pas au potentiel de l'algerie il meprise les algeriens , son dileme construire l'algerie sans les algeriens
    en verité ...en verité... je vous le dis .. si un grain de blé tombe en terre et ne meurt pas ,il restera seul , mais s'il meurt ,il donnera beaucoup de fruits . evangile

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