Bonsoir
Le Grand Conseil du canton a rejeté de justesse un postulat des évangélistes qui demandaient d'interdire à des étrangers de bénéficier d'une assistance au suicide en Suisse.
Par 82 voix contre 80, les élus zurichois ont rejeté le postulat du PEV. Pour le PS, les Verts et le PRD, il n'est pas question de remettre en cause le droit de chacun de mourir. Le groupe socialiste a qualifié ce postulat de «sottise populiste».
Qualité
Le parlement a toutefois accepté de soumettre l'assistance au suicide à des règles claires. «Nous n'avons pas besoin d'interdiction, mais d'une garantie que des standards de qualité sont respectés», a souligné la porte-parole du groupe socialiste.
Pour le PEV, la Confédération et le canton se repassent «la patate chaude». La Confédération ne veut pas légiférer. Les activités de Dignitas et «l'inactivité» du ministre de la justice Christoph Blocher ont obligé le canton à agir, selon le PS.
Finalement, les élus zurichois ont accepté par 94 voix contre 56 de transmettre le dossier au gouvernement. Celui-ci, par la bouche du chef du département de la justice Markus Notter, a rappelé que le droit au suicide est intangible. Les organisations d'aide au suicide fournissent un bon travail mais il existe un potentiel d'abus, a indiqué le ministre.
Echec des négociations
Le gouvernement et les organisations d'aide au suicide Exit et Dignitas ont entamé dernièrement des négociations, qui ont échoué. Exit et Dignitas ont rejeté les propositions de réglementation élaborées par le département cantonal de justice.
Les activités de Dignitas sont à l'origine du débat au parlement zurichois. Cette organisation est la seule à accepter d'assister des étrangers dans la mort. Elle s'est vue récemment interdire de pratiquer dans plusieurs communes du canton.
Source: SDA/ATS
Le Grand Conseil du canton a rejeté de justesse un postulat des évangélistes qui demandaient d'interdire à des étrangers de bénéficier d'une assistance au suicide en Suisse.
Par 82 voix contre 80, les élus zurichois ont rejeté le postulat du PEV. Pour le PS, les Verts et le PRD, il n'est pas question de remettre en cause le droit de chacun de mourir. Le groupe socialiste a qualifié ce postulat de «sottise populiste».
Qualité
Le parlement a toutefois accepté de soumettre l'assistance au suicide à des règles claires. «Nous n'avons pas besoin d'interdiction, mais d'une garantie que des standards de qualité sont respectés», a souligné la porte-parole du groupe socialiste.
Pour le PEV, la Confédération et le canton se repassent «la patate chaude». La Confédération ne veut pas légiférer. Les activités de Dignitas et «l'inactivité» du ministre de la justice Christoph Blocher ont obligé le canton à agir, selon le PS.
Finalement, les élus zurichois ont accepté par 94 voix contre 56 de transmettre le dossier au gouvernement. Celui-ci, par la bouche du chef du département de la justice Markus Notter, a rappelé que le droit au suicide est intangible. Les organisations d'aide au suicide fournissent un bon travail mais il existe un potentiel d'abus, a indiqué le ministre.
Echec des négociations
Le gouvernement et les organisations d'aide au suicide Exit et Dignitas ont entamé dernièrement des négociations, qui ont échoué. Exit et Dignitas ont rejeté les propositions de réglementation élaborées par le département cantonal de justice.
Les activités de Dignitas sont à l'origine du débat au parlement zurichois. Cette organisation est la seule à accepter d'assister des étrangers dans la mort. Elle s'est vue récemment interdire de pratiquer dans plusieurs communes du canton.
Source: SDA/ATS
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