Après son récent voyage à Paris, Hamid Temmar est désormais convaincu : l'installation en Algérie d'un constructeur français de voitures n’est plus à l’ordre du jour. De bonnes sources, « ******************** » a appris qu’aucun des trois groupes hexagonaux -Renault, Peugeot et Citroën- n'a de projet de création d'une usine de voitures dans notre pays.
Sollicités par les autorités algériennes pour participer à la mise en place d'une industrie automobile locale, « les trois » ont décliné. Dans ce dossier, Alger bénéficiait pourtant de l’appui de Paris. « Nous avons discuté avec les trois fabricants de voitures, mais aucun d'eux ne prévoit d'investir dans le montage de voitures en Algérie. Nous les avons sollicité dans le cadre des discussions algéro-françaises sur le développement de la filière automobile, l'un des trois volets retenus par Alger et Paris pour mettre en place un partenariat stratégique entre les deux pays », affirme un proche du dossier.
En visite mercredi et jeudi derniers à Oran, Hervé Novelli, secrétaire d'Etat chargé des entreprises et du commerce extérieur, n'a pas écarté des partenariats dans le secteur de l'automobile entre les entreprises algériennes et françaises. « Il y aura des surprises lors de la visite d'Etat du président Sarkozy en décembre », a-t-il promis, sans plus de précisions.
En réalité, faute d'un accord sur l'installation d'un des trois constructeurs français, les discussions algéro-françaises sur le volet automobile portent actuellement sur la possibilité d’implantation d’équipementiers. « Les Algériens veulent à tout prix mettre en place une industrie automobile, mais les constructeurs français ne sont pas chauds. Ils redoutent les coûts de production élevés, le manque d'ouvriers qualifiés et l'instabilité politique, explique la même source. L'Algérie ne perd pas toutefois l'espoir d'attirer des constructeurs asiatiques et des équipementiers automobiles européens », souligne notre source.
Mais, selon les spécialistes, l’espoir de voir un tel projet aboutir dans les prochains mois reste maigre : depuis quelques mois, les équipementiers français sont confrontées à de nombreuses difficultés les obligeant à supprimer plusieurs milliers d’emplois en France. Leur développement international ne semble pas donc plus prioritaire. A moins que le gouvernement algérien accepte de leur offrir des conditions d’installation très avantageuse. Peu probable…
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Sollicités par les autorités algériennes pour participer à la mise en place d'une industrie automobile locale, « les trois » ont décliné. Dans ce dossier, Alger bénéficiait pourtant de l’appui de Paris. « Nous avons discuté avec les trois fabricants de voitures, mais aucun d'eux ne prévoit d'investir dans le montage de voitures en Algérie. Nous les avons sollicité dans le cadre des discussions algéro-françaises sur le développement de la filière automobile, l'un des trois volets retenus par Alger et Paris pour mettre en place un partenariat stratégique entre les deux pays », affirme un proche du dossier.
En visite mercredi et jeudi derniers à Oran, Hervé Novelli, secrétaire d'Etat chargé des entreprises et du commerce extérieur, n'a pas écarté des partenariats dans le secteur de l'automobile entre les entreprises algériennes et françaises. « Il y aura des surprises lors de la visite d'Etat du président Sarkozy en décembre », a-t-il promis, sans plus de précisions.
En réalité, faute d'un accord sur l'installation d'un des trois constructeurs français, les discussions algéro-françaises sur le volet automobile portent actuellement sur la possibilité d’implantation d’équipementiers. « Les Algériens veulent à tout prix mettre en place une industrie automobile, mais les constructeurs français ne sont pas chauds. Ils redoutent les coûts de production élevés, le manque d'ouvriers qualifiés et l'instabilité politique, explique la même source. L'Algérie ne perd pas toutefois l'espoir d'attirer des constructeurs asiatiques et des équipementiers automobiles européens », souligne notre source.
Mais, selon les spécialistes, l’espoir de voir un tel projet aboutir dans les prochains mois reste maigre : depuis quelques mois, les équipementiers français sont confrontées à de nombreuses difficultés les obligeant à supprimer plusieurs milliers d’emplois en France. Leur développement international ne semble pas donc plus prioritaire. A moins que le gouvernement algérien accepte de leur offrir des conditions d’installation très avantageuse. Peu probable…
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