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Par : EL MOUDJAHID Le : lundi 29 octobre 2007
Les aéroports algériens sont sous-utilisés et nécessitent donc d’énormes moyens d’entretien, d’où la nécessité de promouvoir le partenariat privé dans le cadre de l’exploitation des petits avions, appelés avions-taxis. C’est ce que préconise le ministre des Transports, Mohamed Maghlaoui, pour pouvoir maintenir le personnel qui travaille au niveau de ces structures, devenues une charge pour l’Etat, au vu de leur sous-exploitation. Il faut dire que le pays a énormément investi pour construire pas moins d’une cinquantaine d’aéroports à travers le territoire national, qui compte 48 wilayas, alors que la compagnie nationale de transport aérien, Air Algérie, ne possède que 29 aéronefs, tous types confondus.
Questionné par El Moudjahid, hier, à propos des grands chantiers inhérents à son secteur, en marge de la cérémonie d’ouverture de l’année judiciaire 2007-2008, Mohamed Maghlaoui évoquera également la mise en service du métro d’Alger, en affirmant que la date avancée de septembre 2008, est toujours maintenue. Ceci d’autant que, selon lui, les travaux sont déjà achevés et que les équipements ont déjà été commandés. « On va recevoir la première rame au mois de février prochain ». Aussi, pour le moment, les équipes chargées de l’installation des équipements sont déjà à pied d’œuvre et donc en train de mettre en place les rails. «Ce qui tient la main, actuellement, c’est la décoration des stations », a expliqué le ministre qui a précisé que cette tâche prend du temps, notamment du fait que l’itinéraire de ce futur métro est long de dix kilomètres. Par ailleurs, il est prévu que 2008, verra également la réception, en septembre, du train de banlieue, celui qui va relier El Affroun à la ville de Thénia, sur une longueur avoisinant la centaine de kilomètres. « Ce sera un véritable RER », a signalé M. Maghlaoui, ajoutant que, pour le tramway, celui-ci prendra plus de temps, puisqu’il sera réceptionné en janvier 2009. Ce moyen de locomotion va être d’un grand secours pour le déplacement de la population algéroise, puisqu’il reliera la capitale, à partir du quartier des abattoirs, au Ruisseau, jusqu’à la localité de Dergana, située à une vingtaine de kilomètres à l’est d’Alger. Pour ce qui est des taxis, moyen de transport par excellence actuellement, dans la capitale, le ministre a évoqué la question de la nécessité de réglementer cette fonction, pour ce qui est de la responsabilité des conducteurs en la matière. « Il faut qu’on s’entende avec les anciens moudjahidine sur ce sujet », a-t-il souligné, expliquant par là, que le fait d’avoir soumis les taxis à l’obligation d’être détenteur de licence, a fait que celle-ci se loue et se vend sur le marché : « ce qui est une situation vraiment anormale, puisqu’elle a provoqué une anarchie qui n’est pas prête de prendre fin ».
De ce fait, selon Maghlaoui, il est urgent aujourd’hui, de mettre fin à cette situation, pour définir la responsabilité de chacun et donc de faire respecter la loi chez les taxieurs. « C’est une situation qui ne peut perdurer, ceci d’autant qu’elle ouvre la porte à tous les abus », a enfin précisé le ministre.
Les aéroports algériens sont sous-utilisés et nécessitent donc d’énormes moyens d’entretien, d’où la nécessité de promouvoir le partenariat privé dans le cadre de l’exploitation des petits avions, appelés avions-taxis. C’est ce que préconise le ministre des Transports, Mohamed Maghlaoui, pour pouvoir maintenir le personnel qui travaille au niveau de ces structures, devenues une charge pour l’Etat, au vu de leur sous-exploitation. Il faut dire que le pays a énormément investi pour construire pas moins d’une cinquantaine d’aéroports à travers le territoire national, qui compte 48 wilayas, alors que la compagnie nationale de transport aérien, Air Algérie, ne possède que 29 aéronefs, tous types confondus.
Questionné par El Moudjahid, hier, à propos des grands chantiers inhérents à son secteur, en marge de la cérémonie d’ouverture de l’année judiciaire 2007-2008, Mohamed Maghlaoui évoquera également la mise en service du métro d’Alger, en affirmant que la date avancée de septembre 2008, est toujours maintenue. Ceci d’autant que, selon lui, les travaux sont déjà achevés et que les équipements ont déjà été commandés. « On va recevoir la première rame au mois de février prochain ». Aussi, pour le moment, les équipes chargées de l’installation des équipements sont déjà à pied d’œuvre et donc en train de mettre en place les rails. «Ce qui tient la main, actuellement, c’est la décoration des stations », a expliqué le ministre qui a précisé que cette tâche prend du temps, notamment du fait que l’itinéraire de ce futur métro est long de dix kilomètres. Par ailleurs, il est prévu que 2008, verra également la réception, en septembre, du train de banlieue, celui qui va relier El Affroun à la ville de Thénia, sur une longueur avoisinant la centaine de kilomètres. « Ce sera un véritable RER », a signalé M. Maghlaoui, ajoutant que, pour le tramway, celui-ci prendra plus de temps, puisqu’il sera réceptionné en janvier 2009. Ce moyen de locomotion va être d’un grand secours pour le déplacement de la population algéroise, puisqu’il reliera la capitale, à partir du quartier des abattoirs, au Ruisseau, jusqu’à la localité de Dergana, située à une vingtaine de kilomètres à l’est d’Alger. Pour ce qui est des taxis, moyen de transport par excellence actuellement, dans la capitale, le ministre a évoqué la question de la nécessité de réglementer cette fonction, pour ce qui est de la responsabilité des conducteurs en la matière. « Il faut qu’on s’entende avec les anciens moudjahidine sur ce sujet », a-t-il souligné, expliquant par là, que le fait d’avoir soumis les taxis à l’obligation d’être détenteur de licence, a fait que celle-ci se loue et se vend sur le marché : « ce qui est une situation vraiment anormale, puisqu’elle a provoqué une anarchie qui n’est pas prête de prendre fin ».
De ce fait, selon Maghlaoui, il est urgent aujourd’hui, de mettre fin à cette situation, pour définir la responsabilité de chacun et donc de faire respecter la loi chez les taxieurs. « C’est une situation qui ne peut perdurer, ceci d’autant qu’elle ouvre la porte à tous les abus », a enfin précisé le ministre.