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Hommmage à lucky dube, tué jeudi soir.

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  • Hommmage à lucky dube, tué jeudi soir.

    Pourquoi lui ? Quatre jours après la mort brutale de Lucky Dube, l’idole du reggae sud-africain, star mondialement connue, l’Afrique du Sud reste tétanisée par le meurtre d’un homme unanimement respecté, devenue une légende vivante dans son pays. Tout le week-end, les radios ont été inondées d’appels d’auditeurs en état de choc et toute la classe politique du pays a immédiatement rendu hommage au chanteur.

    Rugby. Dimanche, la police qui avait promis de «retourner chaque pierre» pour retrouver les tueurs, a annoncé l’arrestation de quatre personnes suspectées d’avoir tiré jeudi soir sur Lucky Dube pour tenter de lui voler sa voiture. Mais ni ces arrestations, ni même la victoire samedi des Springboks en finale de la Coupe du monde de rugby ne suffisent à atténuer le deuil et l’angoisse des Sud-Africains. Car la mort brutale, et «tellement inutile» selon un commentateur local, de Lucky Dube souligne une fois de plus que face à la violence ordinaire, la vie des Sud-Africains se joue chaque jour à la roulette russe.

    Avec 19 000 meurtres enregistrés l’an passé, l’Afrique du Sud est l’un des pays les plus dangereux du monde. Une violence qui n’épargne personne. Ni les pauvres, ni les riches. Ni même la plus grande star du reggae sud-africain, dont la route s’est brutalement achevée un jeudi soir dans une banlieue de Johannesburg. Peu après 20 heures ce jour-là, Lucky Dube conduit deux de ses enfants chez un oncle à Rosettenville. Son fils âgé de 16 ans est déjà sorti de la voiture quand les passagers d’une Polo Volkswagen ouvrent le feu, visiblement avec l’intention de s’emparer du véhicule du musicien, mortellement atteint sous les yeux de ses enfants. «Pourquoi ne lui ont-ils pas demandé ses clefs ? Ils les auraient données ! Et puis ses assaillants l’auraient reconnu…», se désolait son producteur, interviewé samedi par l’hebdomadaire Mail and Guardian. Cette «mort invraisemblable» a même conduit un autre journal le Sunday World a évoquer un règlement de comptes entre l’artiste et des associés.

    «Hijacking». Mais pour l’heure, à défaut d’indices crédibles, c’est bien une tentative de «hijaking» (vol armé de véhicule) qui aura été fatale à Lucky Dube. «As-tu jamais songé que tu pouvais quitter ta maison et rentrer chez toi dans un cercueil ?», chantait-il en 2001, dénonçant la hausse de la criminalité. «Lucky» a toujours placé les maux de son pays au cœur de sa musique. Sans savoir que sa vie même allait en devenir le symbole. A commencer par ce surnom qui semble aujourd’hui si mal choisi : «Lucky» Philip Dube le doit au miracle de sa naissance, après plusieurs fausses couches de sa mère. Né en août 1964, Lucky connaîtra l’enfance classique d’un petit Noir pauvre sous l’apartheid. Elevé par une mère restée seule suite au départ du père, alcoolique. Après s’être distingué au sein de la chorale de l’école, Lucky se lance à 18 ans et se fait connaître par la musique zouloue traditionnelle, le «mbaqanga». Cinq albums suivront, jusqu’à la découverte du reggae et de la combinaison unique qu’il offre en associant des messages politiques et des airs populaires. Mais dans l’ Afrique du Sud des années 80, le reggae est inexistant. Un premier album, Rastafarian Never Die, sorti alors que le pays est placé sous état d’urgence, sera censuré par la radio sans connaître pour autant le succès. Lucky Dube rencontre son public dès son deuxième album Think About the Children en 1985. Pendant dix ans, son reggae mélodieux et swinguant va contribuer à dénoncer les abus de l’apartheid bien au-delà des frontières de son pays.

    En 1989, Prisoner devient un hit mondial, 100 000 copies de l’album seront vendues en seulement cinq jours. En 1991, House of Exile rend hommage aux combattants anti-apartheid et surtout au premier d’entre eux, Nelson Mandela. Devenue une star internationale Lucky Dube chantera avec Sting, Peter Gabriel et… Céline Dion. Pourtant le combat politique n’effacera jamais les préoccupations du quotidien dans l’inspiration de ce rastafari qui ne buvait pas, ni ne fumait. Dans Slave, il dénonçait les ravages de l’alcoolisme. Dans son dernier album, Respect, sorti en avril dernier, il appelait ses compatriotes à cultiver le respect mutuel. «Sans se soucier des dollars et du bling bling», chantait-il. Raté, Lucky, tué un soir juste pour une Chrysler grise.

    http://www.rootsworld.com/rw/image/dube.jpg
    Un jour, liberté naîtra, volonté existera, conscience on aura, et enfin, la paix sera...

  • #2
    god bless.un tres grand artiste qui s'en va.j'adore le reggae et c'est une perte pour le reggae africain.jespere qu'il ya de la releve.RIP

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    • #3
      god bless.un tres grand artiste qui s'en va.j'adore le reggae et c'est une perte pour le reggae africain.jespere qu'il ya de la releve.RIP
      Tiken Jah Fakoly. Je ne sais pas si tu connais, mais il est éxcellent.
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      • #4
        Tiken,grand artiste tout le monde connait.moi je parlai plus des artistes undergrounds.qui ne sont pas connus mondialement.sinon on a Youss,(ex Intik)qui ne fait pas que du reggae,il fait un peu de tout.mais ses sons reggaes sont pas mal je trouve.les themes aussi.

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        • #5
          Hoba Hoba Spirit !
          Un jour, liberté naîtra, volonté existera, conscience on aura, et enfin, la paix sera...

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          • #6
            ok.cool je vais aller voir ce ke je peux touver sur lui.merci

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