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Flou autour du projet de la grande mosquée d'Alger

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  • Flou autour du projet de la grande mosquée d'Alger

    par B. Mokhtaria
    Un grand flou entoure le projet de la Grande mosquée d'Alger. Alors que tout le monde attend que le nom du bureau d'études lauréat du concours d'architecture, dont l'ouverture des plis financiers s'est déroulée mercredi dernier, soit dévoilé, rien n'est annoncé. Et pour cause, jusqu'à présent, rien n'a été tranché.

    La situation est qualifiée par certaines sources, proches du dossier, de «crise» qui a été à l'origine du blocage de ce projet de grande envergure, puisqu'il s'agit de la construction du troisième plus vaste lieu de culte musulman après les deux Lieux Saints (El-Haramayne) de la Mecque et de Médine.

    La commission chargée de la réalisation de ce projet a accompli sa mission en sélectionnant cinq bureaux d'études étrangers sur les 17 bureaux qui ont soumissionné à ce concours. C'est le président de la République qui devait annoncer le nom du lauréat. Or, depuis mercredi dernier, rien n'a filtré sur ce dossier. Concernant les bureaux d'études, il s'agit du français «A.S.architecture Studio», le franco-anglais «ATS/ATKINS», le germano-tunisien «kiefef Ste Krebs Und», l'allemand «IPRO Plan» et l'iranien «Genidar SARL».

    Les bureaux d'études nationaux ont été écartés de ce concours car, ne répondant pas aux critères fixés et notamment la condition de taille qui impose la réalisation de 8 milliards de centimes de chiffre d'affaires. «Un montant qui n'est pas une condition rédhibitoire», avait tenu à préciser le directeur général de l'agence, M. Allaoui

    Selon nos sources, deux scénarios se présentent actuellement pour débloquer la situation après le mécontentement du chef de l'Etat et ses critiques sur les projets présentés.

    Le premier consiste à refaire tout le travail accompli, le lancement d'un autre avis d'appel d'offre et le choix d'autres soumissionnaires. C'est le retour à la case de départ.

    Selon nos sources, cette opération prendrait 90 jours pour être finalisée. L'autre option serait de négocier avec l'un des bureaux d'études sur le contenu du projet et les possibilités de procéder à des modifications pour lever les réserves faites par le président de la République et les spécialistes dans le domaine.

    Cette dernière proposition risque d'être écartée puisque l'opération a été soumise à un cahier des charges et c'est sur la base de ce document que les décisions seront prises.
    Se tromper est humain, persister dans son erreur est diabolique. (Saint Augustin)
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