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Abdelaziz Bouteflika défend la réconciliation nationale

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  • Abdelaziz Bouteflika défend la réconciliation nationale

    Le chef de l’État a présidé, hier, la cérémonie d’ouverture de l’année judiciaire 2007-2008, organisée au siège de la Cour suprême à Alger. Dans son discours d’une extrême concision, par rapport aux précédents, il revient sur la situation sécuritaire, en estimant que les attentats terroristes commis dans le pays sont des actions “purement criminelles visant l’effusion du sang des innocents, sans foi, ni loi” et non suscitées par une situation politique ou le rejet d’une politique. Le président de la République, qui a fait l’objet d’une tentative d’assassinat récemment à Batna, pense que le but recherché à travers ces actes est de “semer la terreur et le chaos et à porter atteinte à la stabilité de notre peuple qui a adopté une position immuable à l’égard de la tragédie nationale et ses répercussions, en optant pour une méthode civilisationnelle traduite sans aucune équivoque à travers sa magnanimité et son adhésion massive à la réconciliation nationale”.

    Revenant comme il le fait à chaque sortie médiatique sur cette démarche, il en fait l’éloge en déclarant qu’elle “a permis au pays de renouer avec la paix et la stabilité, et de se lancer dans un processus de développement global dans tous les domaines, tout comme elle a offert des opportunités de drainer les investissements étrangers et d'assurer une vie meilleure à tous les Algériens et Algériennes”. Fustigeant les commanditaires des actes terroristes, il considère que “c'est ce développement et rien d'autre qui est ciblé par ceux qui, de l'intérieur comme de l'extérieur, nourrissent de la haine envers l'Algérie et veulent nuire à ses intérêts, croyant qu'en perpétrant des crimes contre les innocents et les biens, ils parviendront à miner ses capacités et venir à bout de la détermination de son peuple à réaliser sa sécurité et sa stabilité”. Le président Bouteflika a appelé ce même peuple à plus de vigilance qui devient, selon lui une obligation “pour les Algériens et Algériennes fidèles à leur pays, notamment les parents des personnes égarées, dont les enfants, inconscients des dangers qui les guettent, se font tuer et tuent des innocents pour des objectifs qui ne sont pas les leurs”.

    Comme il fallait s’y attendre, le Président a réaffirmé le choix de la réconciliation nationale pour mettre fin à la violence de ceux qu’il nomme désormais “islamistes armés”. Il a également appelé à une lutte acharnée contre la corruption qui, dit-il, demeure une préoccupation pour l’État en s’appuyant “sur les forces vives du pays, en général, et la justice, en particulier”. Concernant le secteur de la justice, il indique que la réforme appliquée “n'est pas une fin en soi, mais un moyen temporaire pour promouvoir la justice au niveau des défis qui lui sont imposés par les mutations internes et externes, une finalité qui a été globalement réalisée”.
    Le chef de l’État a invité les cadres du secteur à “réfléchir, dès maintenant, aux voies et moyens idoines à même de permettre au secteur de la justice d'être au diapason des développements enregistrés dans les domaines juridiques et judiciaires au double plan national et international”.

    Il est d’avis que les efforts fournis dans le secteur permettront à l’autorité judiciaire d’accomplir efficacement son rôle et de faire face aux affaires les plus complexes et “dangereuses pour la société et l’économie nationale”. Cela grâce à la spécialisation progressive des magistrats et par l'arsenal juridique promulgué et les conventions et traités signés par l'Algérie, notamment ceux relatifs à la lutte contre la corruption, le blanchiment d'argent, la drogue et autres fléaux destructeurs. Il en reste pas moins que le président Bouteflika demeure convaincu que la réforme de la justice commence à donner ses fruits, en témoigne, selon lui, la réduction du temps mis dans le traitement des affaires au niveau des tribunaux.

    source : Liberté
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