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La coopération bilatérale algéro-française revient au devant de la scène avec la visite qu'effectue le ministre de l'Energie et des Mines, Chakib Khelil, à Paris depuis hier. Avant son départ pour la capitale française, M. Khelil a affirmé que les dossiers relatifs à l'énergie nucléaire civile et la coopération dans le domaine du gaz constitueraient la priorité des discussions qui seront menées lors de cette visite. Le ministre, avant de s'envoler pour Paris, a déclaré qu'"outre les questions ayant trait aux hydrocarbures, nous évoquerons les dossiers du gaz ainsi que la coopération dans le domaine du nucléaire civil", tel que cela a été rapporté par l'AFP. Au menu de cette visite, dont l'importance n'est pas moindre dans la redynamisation des relations bilatérales entre les deux pays, Chakib Khelil aura à rencontrer, entre autres représentants du gouvernement de Sarkozy, les ministres de l'Ecologie, du Développement et de l'Aménagement durable, Jean Louis Borloo, et de l'Economie et des Finances, Christine Lagarde.
Au volet énergétique, il y a lieu de préciser que le président français a toujours placé la coopération avec l'Algérie parmi ses priorités, avant même son élection à la présidence de la République française, en se déclarant notamment favorable à l'octroi d'une partie du marché français du gaz à la société algérienne, Sonelgaz, avant que des blocages ne surviennent devant la Sonelgaz. Il y a lieu de s'attendre, en revanche, à un dénouement dans cette affaire, à la faveur de la visite de Chakib Khelil à Paris. Le ministre de l'Energie aura également des pourparlers avec des représentants d'entreprises françaises du secteur de l'énergie. Dans le domaine nucléaire, en tout cas, des intentions ont été manifestées de part et d'autre pour l'instauration d'un programme de coopération intensifiée dans ce domaine. Pour rappel, le président français, Nicolas Sarkozy, avait déclaré fin septembre que la France était "prête à aider tout pays qui veut se doter de l'énergie nucléaire civile". "Il n'y a pas une énergie de l'avenir pour les pays occidentaux, et des pays d'Orient qui n'auraient pas le droit d'y avoir accès", avait-il précisé.
Lors d'une visite d'Etat à Rabat, le président Sarkozy avait déclaré, mardi, que la France et le Maroc avaient décidé de coopérer dans le domaine nucléaire civil. De son côté, l'Algérie a signé, le 9 juin à Alger avec les Etats-unis, un protocole d'accord dans le domaine du nucléaire civil. L'Algérie dispose actuellement de deux réacteurs expérimentaux à Draria, dans la banlieue sud d'Alger, et à Aïn Oussera, près de Djelfa. Le réacteur de Draria, de 3 mégawatts, a été construit en coopération avec l'Argentine, celui d'Aïn Oussera, de 15 mégawatts, a été livré à l'Algérie par la Chine. Ces deux réacteurs sont régulièrement contrôlés par l'Agence internationale à l'énergie atomique (AIEA).
source : le maghreb
Au volet énergétique, il y a lieu de préciser que le président français a toujours placé la coopération avec l'Algérie parmi ses priorités, avant même son élection à la présidence de la République française, en se déclarant notamment favorable à l'octroi d'une partie du marché français du gaz à la société algérienne, Sonelgaz, avant que des blocages ne surviennent devant la Sonelgaz. Il y a lieu de s'attendre, en revanche, à un dénouement dans cette affaire, à la faveur de la visite de Chakib Khelil à Paris. Le ministre de l'Energie aura également des pourparlers avec des représentants d'entreprises françaises du secteur de l'énergie. Dans le domaine nucléaire, en tout cas, des intentions ont été manifestées de part et d'autre pour l'instauration d'un programme de coopération intensifiée dans ce domaine. Pour rappel, le président français, Nicolas Sarkozy, avait déclaré fin septembre que la France était "prête à aider tout pays qui veut se doter de l'énergie nucléaire civile". "Il n'y a pas une énergie de l'avenir pour les pays occidentaux, et des pays d'Orient qui n'auraient pas le droit d'y avoir accès", avait-il précisé.
Lors d'une visite d'Etat à Rabat, le président Sarkozy avait déclaré, mardi, que la France et le Maroc avaient décidé de coopérer dans le domaine nucléaire civil. De son côté, l'Algérie a signé, le 9 juin à Alger avec les Etats-unis, un protocole d'accord dans le domaine du nucléaire civil. L'Algérie dispose actuellement de deux réacteurs expérimentaux à Draria, dans la banlieue sud d'Alger, et à Aïn Oussera, près de Djelfa. Le réacteur de Draria, de 3 mégawatts, a été construit en coopération avec l'Argentine, celui d'Aïn Oussera, de 15 mégawatts, a été livré à l'Algérie par la Chine. Ces deux réacteurs sont régulièrement contrôlés par l'Agence internationale à l'énergie atomique (AIEA).
source : le maghreb