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    l'algerie des atomes crochus

    mardi 30 octobre 2007 par Sami Abada

    Etats-Unis, Israël, Royaume-Unis…Le camp des anglo-saxons et ses sympathisants s’inquiètent de nouveau des ambitions nucléaires de l’Algérie.


    Le nucléaire algérien est une affaire sensible. Depuis 1991 et l’expulsion de l’attaché militaire britannique surpris en train de photographier le site de Aïn Oussera, dans le Sud algérien, le dossier revient régulièrement sur le devant de la scène. Cela fait quelques semaines que la presse israélienne tente de mobiliser la communauté internationale au sujet des dangers d’une bombe nucléaire algérienne qui ferait de ce pays une contrée aussi dangereuse que l’Iran.
    C’est notamment le cas du grand quotidien de gauche Haaretz et du Jérusalem Post, proche des milieux conservateurs américains. Même topo au Royaume-Uni où l’hebdomadaire The Economist est revenu dans le détail sur le programme nucléaire algérien en soulignant les risques de prolifération au sein du monde arabe. Cerise sur le gâteau, à la mi-septembre, des fuites dans le Washginton Times, aux États-Unis, faisaient enfin état d’informations des services secrets israéliens indiquant que l’Algérie aurait acheté un réacteur à la Chine.

    Face à cette campagne de presse, Alger a préféré prendre les devants. Fin septembre, une réunion a été organisée autour du Premier ministre. Étaient conviés : le ministre de l’Intérieur, celui de l’Énergie et des Mines, le ministre de la Défense et le directeur du commissariat à l’énergie atomique, Mohamed Derdour. Le général-major Mohamed Médiène, plus connu sous le surnom de « Tewfik » et véritable patron de l’Algérie, a rejoint les participants un peu plus tard pour livrer l’analyse de ses services quant aux articles de presse précédemment cités ainsi que de leurs éventuelles suites. L’Algérie n’a jamais fait mystère de son intention de s’équiper, avec l’aide de plusieurs pays (Chine, Afrique du sud, Argentine et Russie) de centrales nucléaires à des fins civiles, comme énergie de substitution. Depuis que le pouvoir algérien est redevenu fréquentable et le pays solvable, de nombreux États se précipitent pour proposer leurs services dans ce domaine. Dont la France par l’intermédiaire de Nicolas Sarkozy qui, cet été lors d’une visite rapide, a proposé de vendre la technologie nucléaire française.

    Une Vieille obsession américaine

    En septembre dernier, les archives de la sécurité américaine ont déclassifié et rendu publique une série de documents montrant comment, en 1991, les États-Unis ont réclamé un coup de main de la Chine sur le dossier du nucléaire algérien. Objectif : faire pression sur Alger afin qu’elle adhère au traité de non-prolifération nucléaire. Les Américains y sont tout de même allés mollo car ils n’avaient pas tous acquis (notamment le Département d’État) la conviction que l’Algérie avait lancé un programme d’acquisition de la bombe atomique. C’est un article paru dans le Washington Times en avril 1991 qui a mis le feu aux poudres. Intitulé « La Chine aide l’Algérie à développer des armes nucléaires », il mentionnait que Pékin aidait le gouvernement algérien à construire un réacteur susceptible de servir à fabriquer des armes près du village d’Aïn Oussera. On y apprenait en outre que les Algériens avaient installé une batterie de missiles anti-aériens dans les environs. Toujours est-il que sur pression du Congrès, l’administration de Bush père a dû s’atteler plus tôt que prévu à ce problème. Des envoyés secrets ont alors été dépêchés à Alger et Pékin. Il a finalement été convenu avec les États-Unis que le réacteur algérien serait soumis à des inspections de l’Agence internationale de l’énergie atomique.

    Récemment, les services de renseignement hexagonaux ont également fait passer un mémorandum dans lequel ils assurent que l’Algérie ne peut, seule, parvenir à élaborer une bombe sans le concours de pays qui maîtrisent cette technologie. Mais, à Washington, on voit des bombes partout et les faucons américains réclament des visites surprises d’inspection. Ce qui, au passage, est déjà le cas et elles sont nombreuses puisque l’Algérie a signé le Traité de non-prolifération nucléaire en 1995.
    Selon différentes sources, à Alger, on s’estime être dans le collimateur des États-Unis pour des raisons tant diplomatiques que politiques. La Maison-Blanche veut que le gouvernement algérien aille plus vite et plus loin dans les réformes économiques, notamment dans le domaine des hydrocarbures.
    Par ailleurs la campagne d’attentats de ces derniers mois (200 morts en septembre), inquiète des Américains toujours prompts à parler de « bombe islamique ». Enfin, pour ne rien arranger aux yeux de Washington, la puissance financière de l’Algérie lui permet dorénavant d’envisager des transferts de technologie sans renoncer à son autonomie politique. En d’autres termes, le cas algérien est nouveau et atypique. Il n’a rien à voir avec l’Egypte qui ambitionne de se doter d’une bombe nucléaire mais vit sous assistance financière des États-Unis sans menacer les intérêts américains dans la région.

  • #2
    L'odeur du baroc n'est pas loin, cela dit l'algerie n'a rien a cache ses embitions, tt le monde est invite pour voir avec ses propre yeux et de sentir la politique nucleaire du pays.

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    • #3
      Etats-Unis, Israël, Royaume-Unis…Le camp des anglo-saxons et ses sympathisants s’inquiètent de nouveau des ambitions nucléaires de l’Algérie.
      Qu'Israel s'en inquiète ( à tort ou à raison) cela peut se comprendre. Les britanniques moins. Mais alors les etats unis, qui viennent de signer récemment (en juin 2007) un protocole d'accord sur le nucléaire ...laisse perplexe. A moins que l'article ....

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      • #4
        Jawzia, je pense que ça serait plutôt " à moins que l'article..."
        .


        Nul n’est plus désespérément esclave, que ceux faussement convaincus d’être libres"-JWVG

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        • #5
          Je viens de chercher la source de l'article (je pariais que c'était sur le site tout -et n'importe quoi- sur l'algerie), c'est en fait Bakchich.

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          • #6
            citation
            Etats-Unis, Israël, Royaume-Unis…Le camp des anglo-saxons et ses sympathisants s’inquiètent de nouveau des ambitions nucléaires de l’Algérie


            etat-unis ou un menbre du congrés a lacher peut etre son opignion
            personelle sur le soutien sans failles des usa a israel
            nous les aiderons toujours a preserver leurs territoires car nous ne
            voulons pas de juif chez nous

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