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Lettre d'une harraga

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  • Lettre d'une harraga

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    Lettre d'une "harraga"





    Mon billet d’hier m’a valu un courrier volumineux. Et devinez qui m’écrit le plus ? Les harragas eux-mêmes qui m’ont dit que je les ai touchés avec des mots simples. De toutes ces lettres, il en est une qui m’a marqué, celle d’une jeune fille «harraga» (Lynda S.). Je la laisse parler :


    «On était un groupe de jeunes filles et garçons, on avait l'espoir que les choses évolueront dans le bon sens à la fin de nos études de médecine, mais… Devant cet état de fait imposé par des dirigeants qui n'ont en réalité rien à cirer des jeunes, devinez quoi, j'ai pris la «flouka» (je suis partie en harraga) vers l'Italie et l'Espagne, avec des amis. Que voulez-vous ! On nous a fait trop de mal chez nous, entre la barbarie des barbus qui ne comprennent pas la noblesse de l'islam et l'incompétence et le manque d'intégrité de nos vaillants dirigeants, j'ai choisi «elharga». On est mieux même si l’on vend des fleurs ou que l’on travaille comme caissière dans un pays où l’on respecte les gens honnêtes.»


    Source: lesoird***********
    (devinette: de quel pays s'agit-il?)
    «Il n'y a pas le pouvoir, il y a l'abus de pouvoir, rien d'autre.»
    Henry Millon de Montherlant

  • #2
    Bonjour

    C'est poignant, légitime, compressible. On ne peut que respecter le difficile choix. On ne juge pas. On admire le courage.

    Hélas, ce n'est que le symptôme de l'échec d'un non système.
    Je suis père et fais de mon mieux au regard de cette citation :
    L'exemple, c'est tout ce qu'un père peut faire pour ses enfants. Thomas Mann

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    • #3
      c dommage meme les etudiant en medecine.
      c hram

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