La journée de protestation nationale du Front de libération nationale (FLN) est officiellement programmée pour le 8 novembre prochain. C’est à l’issue d’une réunion tenue hier à Alger par la cellule centrale de ce parti que cette décision a été arrêtée.
Cette cellule, composée de militants contestataires du parti (dont Azzi Bentabet, Abass Mekhalif, Belkacem Menfoukh, Mourad Boutadjine, Mohamed El Aoufi, Arbouche Ahmed) fait part de sa volonté de mettre fin à l’anarchie régnant dans le parti par son rendez-vous du 8 novembre prochain. Plus explicites, les aminateurs de cette cellule centrale indiquent dans un communiqué rendu public à l’issue de leur rencontre que “la crise que traverse le parti depuis longtemps se prolonge à cause de l’égoïsme de certains, et des intérêts étroits d’autres, cet état de fait qui concerne essentiellement le noyau de la direction du parti qui a été à l’origine de l’échec”. Tout en notant que “l’actuelle direction du parti a géré avec cet échec depuis le huitième congrès rassembleur jusqu’à ce jour tout en violant les textes et les règlements du FLN ainsi que les résolutions du huitième congrès rassembleur”.
Aussi et tout en appelant l’ensemble des cadres et militants depuis 1962 à “prendre leurs responsabilités et à se manifester pour sauver le FLN plus que jamais en danger et à la dérive”, les rédacteurs du document d’hier clouent l’actuelle direction du parti au pilori : “Les dirigeants du FLN ont terni et perverti la lettre du parti, son esprit et ses objectifs historiques et ont découragé et désespéré ses militants au niveau de la base militante ainsi qu’au niveau de l’ensemble des structures représentées par les kasmate et les mouhafadate.” Dans cette optique, ils indiquent que “les acquis du parti à tous les niveaux sont menacés au regard de l’irresponsabilité des membres dirigeants du FLN qui ont ignoré les revendications de la base militante et ses aspirations les plus nobles”.
Dans ce cadre, les contestataires qui remettent plus précisément en cause la gestion de l’actuelle équipe dirigeante du FLN depuis la tenue du huitième congrès bis dit “rassembleur” de janvier 2005. Ils reviennent sur la confection des listes électorales et des choix de candidatures tant aux locales qu’aux législatives : “Les meilleurs militants du FLN, les plus compétents, les plus populaires et les plus aptes à la gestion ont été écartés des listes pour permettre à des gens qui n’ont rien à voir avec le parti, des gens venant d’ailleurs et des gens qui ne réunissent pas les critères de candidatures occupé les listes électorales à leur place.” Il faut dire à ce propos que le 8 novembre prochain, devant le siège national du FLN à Hydra, il s’agira pour les contestataires qui viendront des quarante-huit wilayas de lire un communiqué demandant à l’actuelle direction FLN de prendre ses responsabilités. “Nous leur dirons d’organiser un conseil national où ils devront s’expliquer sur toutes les dérives qu’ils ont fait porter au parti”, note une source proche de cette contestation. Peu avant la tenue du grand rassemblement d’Alger du 8 novembre prochain, la cellule de contestation a appelé à des sit-in au niveau de l’ensemble des kasmate et mouhafadhate du pays le 2 novembre prochain.
Cette cellule, composée de militants contestataires du parti (dont Azzi Bentabet, Abass Mekhalif, Belkacem Menfoukh, Mourad Boutadjine, Mohamed El Aoufi, Arbouche Ahmed) fait part de sa volonté de mettre fin à l’anarchie régnant dans le parti par son rendez-vous du 8 novembre prochain. Plus explicites, les aminateurs de cette cellule centrale indiquent dans un communiqué rendu public à l’issue de leur rencontre que “la crise que traverse le parti depuis longtemps se prolonge à cause de l’égoïsme de certains, et des intérêts étroits d’autres, cet état de fait qui concerne essentiellement le noyau de la direction du parti qui a été à l’origine de l’échec”. Tout en notant que “l’actuelle direction du parti a géré avec cet échec depuis le huitième congrès rassembleur jusqu’à ce jour tout en violant les textes et les règlements du FLN ainsi que les résolutions du huitième congrès rassembleur”.
Aussi et tout en appelant l’ensemble des cadres et militants depuis 1962 à “prendre leurs responsabilités et à se manifester pour sauver le FLN plus que jamais en danger et à la dérive”, les rédacteurs du document d’hier clouent l’actuelle direction du parti au pilori : “Les dirigeants du FLN ont terni et perverti la lettre du parti, son esprit et ses objectifs historiques et ont découragé et désespéré ses militants au niveau de la base militante ainsi qu’au niveau de l’ensemble des structures représentées par les kasmate et les mouhafadate.” Dans cette optique, ils indiquent que “les acquis du parti à tous les niveaux sont menacés au regard de l’irresponsabilité des membres dirigeants du FLN qui ont ignoré les revendications de la base militante et ses aspirations les plus nobles”.
Dans ce cadre, les contestataires qui remettent plus précisément en cause la gestion de l’actuelle équipe dirigeante du FLN depuis la tenue du huitième congrès bis dit “rassembleur” de janvier 2005. Ils reviennent sur la confection des listes électorales et des choix de candidatures tant aux locales qu’aux législatives : “Les meilleurs militants du FLN, les plus compétents, les plus populaires et les plus aptes à la gestion ont été écartés des listes pour permettre à des gens qui n’ont rien à voir avec le parti, des gens venant d’ailleurs et des gens qui ne réunissent pas les critères de candidatures occupé les listes électorales à leur place.” Il faut dire à ce propos que le 8 novembre prochain, devant le siège national du FLN à Hydra, il s’agira pour les contestataires qui viendront des quarante-huit wilayas de lire un communiqué demandant à l’actuelle direction FLN de prendre ses responsabilités. “Nous leur dirons d’organiser un conseil national où ils devront s’expliquer sur toutes les dérives qu’ils ont fait porter au parti”, note une source proche de cette contestation. Peu avant la tenue du grand rassemblement d’Alger du 8 novembre prochain, la cellule de contestation a appelé à des sit-in au niveau de l’ensemble des kasmate et mouhafadhate du pays le 2 novembre prochain.
NADIA MELLAL (Liberté)
Commentaire