Algérie : les raisons du nouveau retard dans la privatisation du CPA
Par ali idir le 30/10/2007 à 10:29
Peut-on encore croire nos ministres quand ils fixent des échéances pour les privatisations des entreprises publiques? Après les nombreuses maladresses de Boudjemaa Haichour sur la privatisation d’Algérie, c’est autour du ministre des finances Karim Djoudi de semer le doute sur les capacités du gouvernement à gérer sérieusement des dossiers sensibles engageant la crédibilité de l’Algérie auprès des investisseurs internationaux.
En effet, il y a quelques semaines, en pleine polémique sur le retard pris par la privatisation du Crédit Populaire d’Algérie (CPA), le ministre des finances avait annoncé que le dépôt des offres pour le rachat de la banque publique se fera « au plus tard fin octobre ». Or, selon des informations recueillies par « TSA » auprès de source proche du dossier, aucune offre n’a encore été déposée ce matin, mardi 30 octobre.
La raison ? Les six banques candidates (BNP Paribas, Crédit Agricole, Banques Populaires, Société Générale, Citibank et Santander) attendent toujours la remise par le gouvernement des documents nécessaires à l'établissement de leurs offres techniques et financières, notamment le pacte d'actionnaire et le contrat de cession. « Après avoir reçu ces documents, les banques auront besoin de deux à trois semaines pour établir leurs projets techniques et les offres commerciales. La remise de ces offres ne peut donc intervenir que vers la fin novembre », affirme notre source. Dans ce contexte, ce retard pourrait compromettre l’aboutissement de la privatisation avant la fin de l’année et décevoir beaucoup d’investisseurs même si ces derniers semblent convaincus que l’opération ira à son terme.
En moins d’une semaine, c’est la deuxième erreur qui est commise par le gouvernement dans la gestion des privatisations des groupes publics. Le ministre poste et des télécommunications Boudjemâa Haichour s'est déjà discrédité auprès des investisseurs étrangers en affirmant il y a quelques jours dans la presse que le lancement de l'opération d'ouverture du capital de l'opérateur historique se fera au plus tard début 2008. Une déclaration aussitôt démentie par le ministre de l'industrie et de la participation Hamid Temmar lors de sa récente visite à Paris. Qui croire ? Le premier responsable du secteur des télécoms ou le patron des privatisations ? En delà des contradictions entre les ministres et l'absence d'une solidarité gouvernement, le chef de l'exécutif Belkhadem devrait prendre en charge sérieusement le problème de communication.
Par ali idir le 30/10/2007 à 10:29
Peut-on encore croire nos ministres quand ils fixent des échéances pour les privatisations des entreprises publiques? Après les nombreuses maladresses de Boudjemaa Haichour sur la privatisation d’Algérie, c’est autour du ministre des finances Karim Djoudi de semer le doute sur les capacités du gouvernement à gérer sérieusement des dossiers sensibles engageant la crédibilité de l’Algérie auprès des investisseurs internationaux.
En effet, il y a quelques semaines, en pleine polémique sur le retard pris par la privatisation du Crédit Populaire d’Algérie (CPA), le ministre des finances avait annoncé que le dépôt des offres pour le rachat de la banque publique se fera « au plus tard fin octobre ». Or, selon des informations recueillies par « TSA » auprès de source proche du dossier, aucune offre n’a encore été déposée ce matin, mardi 30 octobre.
La raison ? Les six banques candidates (BNP Paribas, Crédit Agricole, Banques Populaires, Société Générale, Citibank et Santander) attendent toujours la remise par le gouvernement des documents nécessaires à l'établissement de leurs offres techniques et financières, notamment le pacte d'actionnaire et le contrat de cession. « Après avoir reçu ces documents, les banques auront besoin de deux à trois semaines pour établir leurs projets techniques et les offres commerciales. La remise de ces offres ne peut donc intervenir que vers la fin novembre », affirme notre source. Dans ce contexte, ce retard pourrait compromettre l’aboutissement de la privatisation avant la fin de l’année et décevoir beaucoup d’investisseurs même si ces derniers semblent convaincus que l’opération ira à son terme.
En moins d’une semaine, c’est la deuxième erreur qui est commise par le gouvernement dans la gestion des privatisations des groupes publics. Le ministre poste et des télécommunications Boudjemâa Haichour s'est déjà discrédité auprès des investisseurs étrangers en affirmant il y a quelques jours dans la presse que le lancement de l'opération d'ouverture du capital de l'opérateur historique se fera au plus tard début 2008. Une déclaration aussitôt démentie par le ministre de l'industrie et de la participation Hamid Temmar lors de sa récente visite à Paris. Qui croire ? Le premier responsable du secteur des télécoms ou le patron des privatisations ? En delà des contradictions entre les ministres et l'absence d'une solidarité gouvernement, le chef de l'exécutif Belkhadem devrait prendre en charge sérieusement le problème de communication.
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