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Les députés accordent un salaire de 19'300 euros à Nicolas Sarkozy

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  • Les députés accordent un salaire de 19'300 euros à Nicolas Sarkozy

    Bonsoir

    Les députés ont approuvé mardi un triplement de la rémunération du président de la République, qui gagnera désormais 19'331 euros nets pas mois, et du budget de l'Elysée, à 100 millions d'euros par an.

    Actuellement, le plus grand flou règne autour de l'indemnité mensuelle du chef de l'Etat, qui fixe d'ailleurs lui-même le niveau de son salaire, sans aucun contrôle. Jacques Chirac touchait officiellement quelque 6.700 euros bruts par mois d'indemnité, à laquelle s'ajoutait toutefois quelque 13.000 euros de pensions diverses, soit un total de 20.000 euros par mois.

    Nicolas Sarkozy a indiqué mardi en marge d'un déplacement en Corse que «jusqu'à présent», il était «payé comme quand (il était) ministre de l'Intérieur». Un ministre gagne plus de 13.000 euros bruts par mois. «Je n'ai pas de complexe avec ça. Je ne vole personne», a affirmé le chef de l'Etat.

    Les députés ont approuvé mardi dans le cadre du projet de loi de Finances pour 2008 un amendement du gouvernement qui aligne la rémunération du président de la République sur celle du Premier ministre, soit «19.331 euros nets par mois», selon le député UMP Jérôme Chartier. Interrogé sur le montant de son nouveau salaire, Nicolas Sarkozy avait pourtant affirmé mardi qu'il n'y aurait «aucune augmentation».

    Le salaire présidentiel a jusque-là tout de l'argent de poche, toutes ses dépenses étant prises en charge par le budget de l'Elysée, dont le flou permet le mélange des genres entre dépenses privées et publiques.

    Désormais, «je veux que l'opacité recule», a affirmé mardi M. Sarkozy. «Je veux la transparence, je veux que les Français sachent. Je veux que ce soit une loi qui fixe la rémunération du président de la République» et «je ne trouve pas normal que ce soit le président de la République qui fixe son salaire». Par ailleurs, ce salaire ne sera plus cumulable avec tout autre traitement, pension, prime ou indemnité, selon l'amendement voté mardi. La rémunération de Nicolas Sarkozy devrait donc être équivalente au final à celle de Jacques Chirac.

    Au-delà de la rémunération du chef de l'Etat, c'est tout le budget de l'Elysée qui doit être profondément remanié et passer de 32 millions d'euros à 100 millions d'euros par an, selon un autre amendement gouvernemental approuvé mardi par les députés.

    Il intégrera en effet désormais tous les personnels de l'Elysée qui étaient 'prêtés' et donc rémunérés par d'autres ministères. Sur les 1.045 personnels travaillant actuellement à l'Elysée, 860 sont ainsi «mises à disposition» par les ministères, France Télécom ou la mairie de Paris. Il devraient désormais être directement pris en charge par le budget de la présidence.

    «Un effort de clarification nécessaire», salué mardi dans l'hémicycle par le député socialiste René Dosière, qui plaide depuis plusieurs années pour une plus grande transparence du budget de l'Elysée. Il s'est toutefois étonné de l'augmentation du nombre de personnels déclarés par la présidence, alors que Jacques Chirac en déclarait «957» en 2007 selon lui. «Je découvre encore des choses!».

    Selon une note interne révélée par l'hebdomadaire «Profession politique», l'Elysée pourrait étendre ce souci de transparence aux voyages du chef de l'Etat, en France comme à l'étranger, dont les frais sont jusqu'ici répartis entre la Défense, le Quai d'Orsay et le ministère de l'Intérieur. Le budget de l'Elysée devrait aussi être contrôlé par la Cour des comptes.

    Reste que l'augmentation de la rémunération présidentielle risque de heurter les Français. «L'opinion publique qui souffre (...) de la politique de Nicolas Sarkozy a du mal a comprendre que le président puisse être augmenté», même si «il faut bien voir qu'on résout une anomalie», a souligné mardi M. Dosière sur France-3.

    «Quand on sait que le président a un salaire qui est de moitié celui du Premier ministre français, il y a quand même quelque chose qui ne va pas», a noté le député UMP Patrick Ollier dans les couloirs de l'Assemblée. «Quand des tas de Français souffrent, qu'il y a des tas de gens qui ne sont même pas au SMIC (...) je trouve ça proprement scandaleux», a rétorqué le député socialiste Jean-Louis Bianco.

    Source: AP

  • #2
    Moi aussi, je suis scandalisée, écoeurée, la transparence, tu parles !
    Mon pouvoir d'achat, lui, il est très transparent !
    La tour Eiffel et les Aurès.
    Irène Fatima Zohra.

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    • #3
      «Quand on sait que le président a un salaire qui est de moitié celui du Premier ministre français, il y a quand même quelque chose qui ne va pas», a noté le député UMP Patrick Ollier dans les couloirs de l'Assemblée.
      Le président et le Premier ministre n'ont pas les mêmes rôles. Je dis pas que celui de président n'est pas moins important mais quand on est président, c'est pas par intérêt financier et personnel (en principe).
      Personne n'a forcé Sarkozy à vouloir devenir président de la République.
      Il a tout fait pour le devenir.

      On dirait que la transparence sert simplement à dire "je ne vais pas piocher dans les caisses de l'Etat mais en échange, j'augmente mon salaire de plus de 10 000 €"...

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      • #4
        L’impayable Sarkozy

        Notre bien-aimé célibataire président, Nicolas Sarkozy, s’est accordé une maigre augmentation (140%) de salaire pour l’année à venir. De quoi rejoindre ce rupin de Fillon et ne plus être le parent pauvre de l’Europe.

        Ce n’est pas parce qu’on va tailler le bout de gras avec quelque cheminot en détresse qu’on ne garde pas l’amour des chiffres. Nicolas Sarkozy, vilipendé scandaleusement pour sa ravissante sortie américaine, abandonné sur la route de la République par une femme sans cœur qui préfère les vitrines aux ors, se console comme il peut, en arrondissant ses fins de mois prévues rudes (municipales oblige) pour 2008. Le salaire du président devrait ainsi (selon l’hebdomadaire Profession politique) passer de 101 488 euros par an à 240 000. Mensuellement, le butin passerait en net, de plus de 8 000 à 20 000 euros. Une jolie promotion, certains diront prime sur objectifs, d’autres plus-value, d’autres prise d’intérêts, et d’autres encore délit d’initié. D’initié de l’Elysée sans doute. 20 000 euros par mois, c’est pas mal pour le phare de la France mais c’est encore moins bien qu’Angela Merkel, la peu séduisante cheftaine allemande, qui culmine elle, déjà, à 21 262 euros, selon Le Figaro. L’Express s’est même offert le luxe de produire un tableau indiquant les rémunérations de différents gouvernants, où l’on voit qu’il vaut mieux être Premier ministre en Belgique (15 082 euros) qu’en Slovaquie (2 684 euros). Que Jacques Chirac, hors frais de bouche et compte japonais, ne culminait qu’à 6 714 euros ! Que le Premier ministre luxembourgeois n’a que 18 500 euros à planquer dans son paradis fiscal ou que le moindre petit secrétaire d’Etat, aux Sports ou ailleurs, tout jambon tranché, touche aujourd’hui plus que le président en personne : 12 795 euros en moyenne pour Laporte et consorts. Le prix de l’ouverture, peut-être.

        Ces chiffres, on le voit, sont loin de faire tourner les têtes. Pas de quoi déprimer la ménagère de moins de 50 ans. Au jour d’aujourd’hui après tout, notre Immense Grandeur ne gagne qu’un peu plus de 8 000 euros pas mois, et ça lui suffit pour passer des vacances sur un yacht ou dîner aux Fouquet’s. Avec un tel médiocre salaire, vous attrapez non les mouches, mais du Drucker, du Macias ou du Barbelivien ! Et du Glucksman, du DSK, gens peu vénaux, comme on le sait. C’est d’ailleurs ce modeste salaire qui a dû tromper certains « ouverts », qui n’avaient jamais vu encore de patron si mal payé. Certes le train de vie de l’Elysée, on le sait, est faramineux, mais le maître des lieux gagne en un mois ce que Thierry Henry, au hasard, amasse en une journée. N’importe quel joueur boiteux du PSG, ou de l’OM, poltrons du championnat de Ligue 1, palpe davantage que le jogger célibataire et nerveux de Neuilly. Nombre d’animateurs de télévision, étrangleurs ou non, valets du pouvoir ou moins, imitateurs chauves ou présentateurs à implants, se dorent bien plus la tranche que Sarko. Sarkozy, une sorte de prolétaire chez les riches. Un riche pauvre. C’est peut-être pour cela qu’il n’a pas pu garder sa première dame : pas assez de revenus pour qu’elle puisse jouer à Paris Hilton chez les grands couturiers ou certains joailliers. Avec 8 000 euros par mois, Nicolas n’avait même pas de quoi dégainer son bouclier fiscal ! Quelle honte ! Et on ne nous disait rien, et l’on nous laissait penser que cet homme-là, court de taille mais fort en verbe, se drapait de billets verts pour jouer avec ses amis du CAC40 ! Comme si, à 8 000 net, tu pouvais en avoir beaucoup, de potes, au CAC40 !

        En s’octroyant dès aujourd’hui une grosse rallonge, Sarkozy met de la cohérence dans sa vie. De la graisse sur sa chaîne de vélo. Les talonnettes ne suffisaient plus. Pour la grandeur, il faut quelques zéros, lui le sait bien. Quelques zéros aussi pour assurer sa droite, pour recentrer le débat, et provoquer à nouveau, quelques grincements par ci, par là, chez les cheminots, les profs ou les stewards. Et puis, nous rappelle-t-on, le dernier président à s’être ainsi haussé d’une tranche n’était autre que de Gaulle. En politique, régulièrement, s’en remettre à de Gaulle est bien utile. Pour faire passer quelques pilules, rappeler qui est le boss ou ne pas avoir à se justifier. Le budget de l’Elysée va tripler en 2008, apprend-on aussi. Pourquoi pas ? Un salaire qui double et demi, un budget qui triple, et une commission Balladur qui renforce la mainmise du président, son omnipotence, son indiscutable domination. Lui devant, nous derrière. Nicolas Sarkozy fait le vide par le spectaculaire. Il laisse passer les chiffres, sous prétexte de « transparence ». Il qualifiera certainement de « tout à fait naturelle » cette augmentation de capital. Au nom de quoi, dira-t-il, le président de la République française devrait-il être moins bien payé que ses homologues de l’Union européenne ? Au nom de quoi le président de la République française devrait-il être moins bien payé que son Premier ministre, que le dernier des secrétaires d’Etat ? Et, de toute façon, c’est moins que Merkel, moins que Bush, ce dernier culminant à plus de 24 000 euros mensuels. On l’entend déjà gesticuler ainsi, plaider son cas. Convaincant et démonstratif, comme d’habitude. Ou agaçant et hypocrite. On entend déjà aussi, les Montebourg et Mamère s’agiter en vain, gueulards et jaloux.

        Ses vacances, ses amis milliardaires, son divorce et maintenant son salaire. Tout, chez Sarkozy est là pour qu’on en parle, sans fin. Avec dégoût ou admiration, peu importe, tant qu’on en parle. Décidément, ce président bouillant, qui passe de l’état de grâce à l’état de vache grasse, est impayable.
        The truth is incontrovertible, malice may attack it, ignorance may deride it, but in the end; there it is.” Winston Churchill

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        • #5
          Et le salaire de Bouteflika ? Oups c'est vrai, personne ne sait, et mieux vaut pas qu'on le sache

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          • #6
            > PREPAREZ VOUS A TRAVAILLER POUR EUX
            >
            > Pour chaque député non réélu, les Français devront payer 417 120 euros = 60 mois x 6952 euros.
            > C'est la nouvelle indemnité chômage des députés ! Repris ce matin sur RMC par JJ BOURDIN qui souligne que les élus de la gauche à la droite sont tous d'accord !
            >
            >
            > > La plupart des médias n'en parlent pas !
            > > A l'issue des 5 ans d'indemnités, les députés non réélus percevront " à vie " 20 % de ce traitement :
            > > soit 1390 euros par mois.
            > > Alors, faîtes des efforts, travaillez pour payer des impots qui serviront à payer les "golden parachutes" de nos députés.
            > > Mais pourquoi 5 ans ? C'est précisément le temps d'une alternance législative. Ce vote intervient au moment où les candidats nous parlent des efforts que devront consentir les Français pour réduire la dette et dénoncent le train de vie dispendieux de l'Etat !
            >
            > L'information sur la nouvelle indemnité "chômage" des députés a été révélée par "Le Canard Enchaîné" le 7 février 2007. Puis reprise et précisée par le Midi Libre, le 1er Mars 2007. Curieusement, ce sont les seuls médias à en avoir parlé. Silence total du côté des télés, radios ou des autres journaux, habituellement pressés de dénoncer les parachutes en or de certains grands patrons (certes avec raison...).
            > > Pourquoi se taisent-ils sur cette affaire ? Sans doute parce que cette loi a été votée en douce, par tous les groupes politiques, UMP, PS, UDF et PCF, qui savent parfaitement s'entendre lorsqu'il s'agit de s'octroyer des avantages sur le dos des Français.
            > > Avant de quiter son perchoir, Jean-Louis Debré a fait voter à l'unanimité et dans le silence complet, une loi pour que désormais, un député non réélu touche pendant 60 mois au lieu de 6 mois son indemnité mensuelle nette qui est à ce jour - selon info sur site Assemblée nationale - de 5178 euros, soit 6 952 euros brut. Chaque député non réélu coûte donc aux Français 417 180 euros sur 5 ans ! Sans parler ce ce qu'il leur coûtera " à vie " ! Ces indemnités ont été attribuées aux députés et définies par l'ordonnance n° 58-1210 du 13 décembre 1958. L'indemnité de base est calculée "par référence au traitement des fonctionnaires occupant des emplois de l'État classés dans la catégorie présentement dite hors échelle. Elle est égale à la moyenne du traitement le plus bas et du traitement le plus élevé de cette catégorie", ce qui correspond au traitement d'un conseiller d'État ayant moins d'une année d'ancienneté dans son grade. S'y ajoute l'indemnité de résidence, comme pour les fonctionnaires, au taux de 3 %. Selon l'article 2 de l'ordonnance précitée : "L'indemnité parlementaire est complétée par une indemnité dite de fonction". Le montant de cette indemnité est égal au quart du montant de l'indemnité parlementaire (indemnité parlementaire proprement dite majorée de l'indemnité de résidence)
            > > Depuis le 1er février 2007, les indemnités mensuelles brutes sont les suivantes :
            > > - Indemnité de base : 5 400, 32 euros
            > > - Indemnité de résidence (3 %) : 162, 01 euros
            > > - Indemnité de fonction (25 % du total) : 1 390, 58 euros
            > > Soit brut mensuel 6952, 91 euros.
            >
            > Retenues obligatoires devant être déduites du brut mensuel diverses retenues :
            > > - Cotisation à la caisse des pensions pendant les 15 premières années de mandat : 1 153, 08 euros
            > > - Contribution exceptionnelle de solidarité : 55, 62 Euros
            > > - Contribution sociale généralisée et contribution au remboursement de la dette sociale : 539,55 euros
            > > - Cotisation au fonds de garantie de ressources : 27,00 euros
            > > Soit net mensuel 5 177, 66 euros.
            >
            >
            > > Avant de quitter la présidence de l'Assemblée Nationale, Jean Louis Debré, nouveau président du conseil constitutionnel, a fait un joli cadeau à ses amis députés de tous les partis !
            > > Bien entendu cette généreuse "indemnité chômage" est totalement inconditionnelle, et l'heureux bénéficiaire de cette jolie rémunération de 5 ans, n'est tenu à aucun engagement quelconque, comme par exemple justifier de la recherche d'un nouvel emploi, d'une visite mensuelle auprès d'un conseiller ANPE, ou d'une activité justifiant cette "aide sociale"... bref, tout ce qui est demandé à des chômeurs ordinaires.
            > > Voilà de quoi crève la République, de la corruption de ses élites, car évidemment aucun parti n'a protesté, vu que tous bénéficieront des largesses de M. Debré.
            ?

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